Kebous - Noces Blanches

Chronique CD album (53:15)

chronique Kebous - Noces Blanches

Avant d’entamer la chronique de cet album, je tiens à préciser que je suis complètement conscient de ne pas représenter une majorité dans ce pays (je ne bois pas d’alcool, déteste le foot, ne suis pas fan des  « bronzés font du ski » et ne roule pas en Renault...) et je me demande bien aujourd’hui qu’est ce qui m’a fait choisir cet album, peut être bien le goût de la découverte de l’inconnu, ou encore un instinct qui m’aurait fait croire que cet album aurait pu me plaire. Cet album c’est «  Noces blanches » de Kebous, Kebous qui est le verlan du patronyme de Laurent Bousquet, qui , à titre d’information pour la minorité qui ne le sait pas, se trouve être le chanteur guitariste des célèbres Hurlements d’Léo, autre groupe qu’une majorité de gens apprécient et que je n’ai jamais pu supporter, ca commence bien…

 

Kebous n’a pas grand-chose à voir avec les HDL, décrit comme «  beaucoup plus sombre » par la presse, ou Laurent dévoile sa fragilité et sa mélancolie par le biais de ce projet qui signe là son quatrième album.

 

L’écoute à été difficile, j’ai longtemps repousser ce moment jusqu’au moment ou je me suis dit «  aller une fois que ce sera fait ce sera de l’histoire ancienne » et me voilà, a écouter «  Amour et Cellophane » titre introductif de ces « Noces blanches » , et autant les premières notes de violon m’étaient agréables, mais une fois que Laurent commence à chanter, la c’est le blocage psychologique… Je sais pas je ne me l’explique pas mais c’est un tout, des paroles qui m’irritent de par leur non sens, de pseudo poète des temps modernes, un timbre de voix taillé pour la radio, des intonations aussi assez pénibles et exagérées et voila, vous obtenez un album que je n’écouterais qu’une fois dans ma vie, et seulement pour la bonne cause qu’est cette chronique.

 

Autant la musique peut se réveler intéressante de temps à autres, avec des plans riches aux instruments multiples brodant les uns autours des autres, des influences diverses et variées, avec un bon lot de relent de rock dans le tout, des violons des pianos et des plans post –rock par ci par la. Mais pour moi toujours trop ce rock «  Made in France » qui me rappelle trop d’artistes qu’on nous serine toute la journée à la radio, et que je n’ai jamais supporté, mais qui plaisent à une majorité de gens, sinon ils ne passeraient pas à la radio, non ?  Et d’ailleurs qui est ce qui a choisi de nous les infliger ces gens la ? On ne nous a pas demandé notre avis à nous! Non j’exagère un peu, il y a quelques chansons à remarquer, comme le deal du siècle, une sorte de mix dub-dubstep assez intense, on se demande bien ce qu’il fait la d’ailleurs , qui s’ensuit de l’un dans l’autre, probablement mon titre préféré de l’album, qui rassemble des sonorités qui me sont plus familières sur un electro - post rock montant en intensité ou le chant est laissé à une douce voix féminine.

 

Voila je n’irais pas plus loin, j’ai essayé de dépasser un peu mes préjugés mais il ya des choses qui ne changent pas, et ne pas acheter un album de Kebous , pour moi fait partie de ces choses là.  A réserver donc à un public amateur de « pop rock français » comme on l’entend dans nos chères radios françaises de qualité.

photo de Biflam
le 08/01/2011

1 COMMENTAIRE

mat(taw)

mat(taw) le 16/01/2011 à 18:39:49

sympa leur bonhomme de neige

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