Kess'khtak - May Not Be the One You Want (2010)

Chronique CD album (19:07)

chronique Kess'khtak  - May Not Be the One You Want (2010)

Caisse que t'as? Kess'khtak, apparemment, il s'agirait d'un terme arabe qui signifierait "la chatte de ta sœur"... mais on va laisser les foufounes des frangines de côté pour pénétrer la rondelle de ces oiseaux qui déboulent de leurs montagnes Suisses avec un nouvel Ep. Au menu: de la baffe!

 

Bien que se qualifiant de Deathcore, Kess'khtak est assez loin des étrons fluos à la mèche huilée habituels et dont je ne parlerai pas parce que j'ai autres chose à foutre que de m'occuper des déficients mentaux de la scène Metal... Bref, Kess'khtak officie dans un Brutal Death moderne et direct qui tape sur des bambous en se drapant parfois (souvent) d'un tricot Grindy à souhait. Rien de foncièrement original, mais la tambouille du groupe est extrêmement efficace et il serait difficile de s'emmerder à l'écoute de ces six titres.

 

On se trimballe de lianes en lianes à travers les influences variées de Kess'khtak... Aborted pour l'aspect bas du front... hop... du Mumakil pour le côté hystérique... hop... du Hate Plow pour la très fine touche Hard Core... hop... la promenade continue jusqu'à ce qu'on se prenne de plein fouet un mur en brique en pleine pomme... vous savez, le genre de mur recouvert d'un crépi bien piquant... Derrière son visage souriant et assez roudouillard, Kess'khtak a fourré sa musique d'une généreuse dose de Grind Core digne des patrons du genre – à savoir – Blockheads. C'est d'ailleurs cet aspect Grind furibard qui permet à ces Suisses de ne pas être gobés dans les affres de la platitude. Sans l'étincelle de folie grindy, May Not The One You Want resterait enlisé dans les marais de la banalité… Mais, bon, ils ont eut la riche idée de doper tout ça...

 

Le disque avance avec la finesse de Gérard Depardieu les jours de soldes dans les magasins Nicolas... ça bourre, ça groove, rien de spécial à signaler... Kess'khtak signe là un mini fort correct et efficace... Pas de quoi s'exciter outre mesure, c'est bien...
 
C'est sa transparence qui constitue le principal souci de ce disque... Certes, il existe pire, bien pire mais il n'y a rien de franchement palpitant chez Kess'khtak... une gousse de Hate Eternal... un zest de Origin... une infime trace de Possessed... les ingrédients sont là, bien agencés mais il manque à May Not The One You Want une réelle personnalité. Dommage car cette formation possède les atouts pour pour tout ratatiner.

photo de Cobra Commander
le 26/01/2012

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