Lair of the Minotaur - Ultimate Destroyer

Chronique CD album (38:32)

chronique Lair of the Minotaur - Ultimate Destroyer

Derrière ce logo avec une typo digne d´un groupe de black se cache un groupe de Chicago dans lequel participe trois musiciens venant de 7000 Dying Rats (Steve Rathbone, Donald James Barraca) et Pelican (Larry Herweg).

 

Vous êtes sûrement entrain de vous demander ce que ce mélange peux donner (deux zicos de grind expérimental et un batteur de post-rock) ? Imaginez la progéniture de Tommi Iommi ayant écouté Slayer tout en zonant dans les bayoux à la recherche d´une bestiole mythique à disséquer.

 

Ici tout est lourd, le son est gras, puissant, rond, alourdi et poisseux. Les guitares, en plus de pouvoir jouer aussi bien des rythmiques thrash vraiment excitantes, peuvent au detour d´un break exécuter un virage à 180 degrés pour interpreter un passage sludge ; mais toujours torride et plus pesant que les turbulants riffs thrash. Malheureusement si les rythmiques sont vraiment mais vraiment un points essentiel de cet album (elles sont "fraiches" et intense, ça fait bien longtemps qu´un groupe n´avait pas sorti de telles rythmiques sans qu ´on les compare à divers monument du thrash et du death (The Crown, Slayer, Annihilator...). Les riffs par contre sont moins alléchant mais tous aussi baveux ; cependant je les trouve jamais ennuyeux ; Remarquez que l´album ne dure que 38 minutes. Il commence sans crier gare (à part les malins qui auront remarqué que c´est southern lord qui sort ce cd, et la pochette inspirée par la tendance sludge-doom), par contre il finit sur un bon vieux gros plan sludge bien crotté des bayoux.

 

En plus du thrash et du sludge ainsi que du death pour les vocaux, LOTM est capable de débouler avec un morceau punk de moins d´une minute au cours duquel une mixture dégringole dans nos conduits auditifs où l´urgence punk est salopée par une couche de boue bien écrasante. Les vocaux empruntent pas mal de registres gros cris death encrassés, passages viciés lorgnant plus vers le black/death hargneux, mais ça reste principalement dans un registre très hard-core bourru.

La surprise de cet album c´est que l´"éffleureur" de batterie de Pelican se transforme ici en véritable cogneur, qui suit sans mal ses petits copains dans leur bain de boue.

photo de Sepulturastaman
le 23/09/2006

1 COMMENTAIRE

sepulturastaman

sepulturastaman le 23/09/2006 à 20:33:57

Pour ceux qui aiment ce type de pochette http://www.bakulasaves.com/artwerk.htm propose divers artwork et design de T-shirt ou d' affiche de tournée.

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