Metallica - Master of Puppets

Chronique CD album (54.45)

chronique Metallica - Master of Puppets

Un monument, un monstre, un chef d’œuvre... Tellement de superlatifs peuvent être utilisés pour décrire Master of Puppets que ça ne sert à rien de les mettre tous ici. Beethoven a sa 9e symphonie, Michael Jackson son Thriller, Metallica a son Master of Puppets, c’est à dire une pièce unique et qui restera à jamais comme un tournant dans l’histoire de la Musique, et du Métal en particulier.

Cet album est la source d’inspiration de millions de groupes, essayant de faire ne serait-ce que 1/10e «aussi bien» que nos «Four Horsemen», sans jamais bien sûr y arriver.

Master of Puppets est inimitable, incopiable, infaisable une deuxième fois et pour pas mal de raisons, dont deux sont flagrantes: la première, on ne peut pas faire mieux que la perfection (même si je ne crois pas que quelque chose puisse être parfait, cet album tutoie de vraiment très, très près cette perfection à laquelle tout musicien aspire), la deuxième parce que ce troisième opus de Metallica est le dernier avec Cliff Burton, bassiste d’exception, et demi-Dieu pour certains, décédé pendant la tournée européenne qui suivra la sortie de Master of Puppets, et qui ne sera jamais vraiment remplacé dans le cœur des fans de la première heure du groupe, malgré Jason Newsted et Robert Trujillo.

Est-il vraiment nécessaire de faire la chronique de cet album? Est-il vraiment utile de dire ce que l’on pense de Master of Puppets quand on est fan de Métal? Je pense que il y a un minimum, oui, car les plus jeunes d’entre ceux qui liront ceci n’ont peut-être jamais mis une oreille dessus, et ça serait mieux pour leur culture musicale de le faire dans les plus brefs délais. Bah oui car on ne sait pas ce qui peut se passer demain, donc hop hop hop on lit vite fait ce qui suit et on rattrape son infâme ignorance. Pour les autres, hop hop hop, on se remet vite fait l’album dans son lecteur cd (ou vinyle), on monte le volume et on se fait 55 minutes de plaisir.

Metallica commence, ou devrais-je dire, confirme «vraiment» sa carrière avec ce troisième album, et sera à jamais LE groupe de Métal de la fin de ce siècle. De la première note, à la guitare sèche de «Battery», aux derniers accords de «Damage Inc.», le groupe pond ce qu’il a de plus génial en terme d’inspiration, de solos, de rythmiques, de lignes de chant, de générosité musicale, de morceaux qui se complètent parfaitement et qui malgré les années ne sont pas démodés.

Master of Puppets ne peut en fait pas vraiment se décrire, car si vous lisez ça, c’est que le Métal vous intéresse, donc que Metallica vous intéresse, et que vous avez déjà écouté cet album des milliers de fois, et donc que vous avez déjà en haute estime ce bijou. Si ce n’est pas le cas, je vous l’ai déjà dit, jetez-vous dessus.

Si je peux me permettre un petit conseil, et une opinion personnelle ( en plus de tout ce que je viens de dire...), mettez «Disposable Heroes» pour une première écoute, qui est le meilleur morceau ( encore une fois à mon avis). Il suffit d’écouter le début, tel un bombardement, pour comprendre que Metallica a été un jour le groupe le plus puissant de la planète.

Certes 24 années ont passé, et malgré l’évolution du groupe, que l’on adhère ou non, ce Master of Puppets est toujours le plus grand album Metal de tous les temps pour nombre d’entre nous. Ça l’est pour moi, même si j’ai énormément évolué également, et que je ne l’écoute plus vraiment. Metallica a marqué à jamais l’histoire de la Musique en 1986, et le fera encore une fois en 1991... Mais ça, c’est une autre histoire...

photo de Jull
le 10/10/2010

7 COMMENTAIRES

Jyb

Jyb le 10/10/2010 à 12:37:05

Euh ouais, sinon la chro m'apprend rien du disque, en fait..

fuzo

fuzo le 10/10/2010 à 13:05:52

J'aurais écrit strictement la même chronique, mais pour rust in peace!!!

ukhan kizmiaz

ukhan kizmiaz le 10/10/2010 à 14:39:31

L'album est fort parce que le groupe ne cherche pas à plaire contrairement à 1991. Hammet et Ullrich sont au sommet de leur art et de la maîtrise de leurs instruments. enfin en 86, il n'y a pas grand monde qui a réalisé un disque de cette trempe.
Générosité, c'est le mot ! Et un album où il n'y a pas une version d'Unforgiven, ça vaut le coup, non ! ;-)

Jull

Jull le 10/10/2010 à 17:26:01

@Jyb: je ne peux pas me permettre d'apprendre qou que ce soit quionque avec cet album. Si tu veux apprendre qq chose, ecoute le.

sepulturastaman

sepulturastaman le 11/10/2010 à 11:05:10

Les lignes de chant de James Hetfield sont bien mais je ne lui trouve pas une voix exceptionnelle dans le milieu.
En 86 est sorti : Le maître étalon du thrash sauvage "Reign In Blood", Megadeth sort "Peace Sells, But Who's Buying?" restons dans le thrash avec "Pleasure To Kill" de Kreator ;"Somewhere In Time" pour l'heavy. 86 fût une foutu grande année pour le thrash.

ukhan kizmiaz

ukhan kizmiaz le 11/10/2010 à 11:56:24

bien vu pour 'Reign in Blood' (avait zappé o_0')
Kreator et Megadeth c'est un cran en dessous pour moi quand même.

sepulturastaman

sepulturastaman le 11/10/2010 à 12:07:30

kreator j'admets mais le Megadeth est l'un des meilleur album de thrash.

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