Miles Away - Endless Roads

Chronique CD album (25:51)

chronique Miles Away - Endless Roads

Je n’ai jamais caché mon affection pour la scène hardcore Australienne qui regorge de talents en tous genres, comme xThe Warx par exemple, qui envoie une rage incommensurable à la tronche, ou encore Carpathian, qui après se l’être joué Tough Guy avec « Nothing To Lose », a décidé de nous la faire plus personnelle avec « Isolation » et « Wonderlust »… Et il y a aussi Miles Away, qui nous fait un peu oublier que Verse et Have Heart ne sont plus… De plus, leur prestation au IeperFest 2010 n’aura fait qu’aiguiser mon attention envers ce groupe.

 

 

C’est dans ce créneau dit modern hardcore qu’en cette année d’allégresse 2010, les gars de « Perth, Australia » nous livrent un « Endless Roads » du plus bel effet. N’y allons pas par quatre chemins : ceux qui aiment Verse, Have Heart, ou Champion seront servis au-delà du minimum syndical. De la mélodie qui tue, de la rage, des cœurs et refrains monstrueux et vivifiants, une énergie non dissimulée qui vous donne envie de tout foutre en l’air dans votre piaule (ou appart’ ), ce « Endless Roads » regorge de ces qualités. Pour commencer, on peut s’attarder sur le jeu et la composition, on est en présence d’un groupe typique de modern hardcore, avec ses accès punk-hardcore bien old-school, tout en y intégrant cette touche mélodique, plus ou moins énergique. On retiendra par exemple ce refrain dans Ghostwriter qui est tout simplement ultra efficace, tout en restant emprunt d'une mélodie qui n’est pas prête de se déloger de votre crâne. L’association de ces deux principes se fait avec un très bon équilibre, ce qui permet aux différents titres d’être clairement différenciables : on ne s’ennuie réellement pas à son écoute et chaque morceau recèle un moment qui retiendra votre attention (cette montée crescendo suivi de ce cœur sur Anywhere… bordel !). Mais comme dit plus haut, même si la mélodie et les moments prenants sont très fréquents, Miles Away s’applique à nous faire des titres qui feront transpirer dans les pit à coups de 2-Step et autres joyeusetés  (The Constant,Unsaid). Les Australiens s'offrent même le luxe de vous payer une fin des plus prenantes, avec un riff et un cycle des plus ingénieux… De mémoire, la dernière fois que j’ai pris mon pied comme ça à la conclusion d’un album, c’était sur « Amoeba », des Poitevins d’Hacride (rien à voir stylistiquement, mais tant pis…).

 

Au niveau du chant, même s’il reste peu varié, il est efficace et sincère. Et cette association entre ce chant crié avec ces passages mélodiques fera toujours effet sur ma personne, ce mélange improbable fonctionnant à merveille est des plus réussi dans le cas présent. Sinon, rien de particulièrement notable sur la production : le son est bon, correspondant bien au son développé par les Australiens…

 

 

Au final Miles Away réussit à pondre un très bon album, mélodique et puissant, cohérent, qui vous prendra dès les premières secondes dans son tourbillon pour ne vous relâcher que quand le dernier morceau s’achèvera. Pas de faute de gout, pas de fausse note, c’est d’un bien bel objet que nous gratifient les Australiens.

photo de JiBrest
le 20/10/2010

2 COMMENTAIRES

Biflam

Biflam le 20/10/2010 à 17:35:56

Ouais c'est bonnard Miles Away, j'avais écouté Consequences et c'était plutot, le son un peu faiblard quand même, faut que j'écoute ce petit dernier alors !

Kurton

Kurton le 25/10/2010 à 21:19:49

sympatoche

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