Nanowar Of Steel - Other Bands Play, Nanowar Gay!

Chronique CD album (42:37)

chronique Nanowar Of Steel - Other Bands Play, Nanowar Gay!

Certes, par le passé le seigneur Cobra et le chevalier Lapin ont déjà chevauché de conserve, guerroyant côte-à-côte contre les impies sous la bannière des Nanowarriors United. Certes, A Knight At The Opera a déjà permis en son temps aux anciens hymnes victorieux de retentir haut et fort, portant ainsi les valeurs saintes du Steel, du Fire, et de la Savonnette sous la Douche de par les contrées éloignées où règnent le chaos et le Djent. Certes, le packaging de Other Bands Play, Nanowar Gay! a un petit côté démo "de luxe", et certains abandonneraient sans doute l’affaire avant même que ne soit mené l’assaut sur un « A quoi bon…? » de loser / poser.

 

Mais hardis mes brothers of True Metal de la Mort: la mémoire des glorieux ancêtres se doit d’être honorée, leurs reliques vénérées, et les restes de leurs bas résilles filés portés avec fierté! Ne laissez pas les fans de Post Metal vous convaincre de la vacuité de cette tâche: répandre la bonne parole contenue sur cet album est une noble croisade que seuls les cœurs purs et les sphincters endurcis peuvent mener à bien, pour la gloire de la rondelle of Laser!

 

Alors oui, nombre des vaillants chants de guerre qui figurent sur les 14 pistes de cette sortie de 2005 ont bénéficié d’un lifting réussi sur A Knight At The Opera. Sauf que finalement, en dehors d’en faire des caisses dans le registre Trve Guerrier of Sa Mère – comme c’est d'ailleurs à nouveau le cas dans les 2 paragraphes ci-dessus – vous avait-on à l'époque vraiment donné le détail du pantagruélique banquet sonore offert sur ces titres? Par exemple, ce « Tricycles of Steel », vous avait-on dit combien il se moque avec panache des thématiques vroum-vroumesques d’un « Wheels of Fire » en sortant la grosse basse et les guitares Heavy-Pot d’échappement pour chanter les louanges du Holy tricycle? Vous avait-on dit combien le crincrin de « King » sonne comme un vieux Skyclad (Non, on ne vous l'avait pas dit. Parce que c'était moins la cas que sur la présente galette)? Et « Power Of The Power Pt. 2 » (... tel qu'il était intitulé sur A Knight, sur lequel sont en fait compilés les titres « Introducing the Power » et « Power of the Power of the… »), vous avait-on dit comment il fait se succéder napperon néoclassique inspiré par le Canon de Pachelbel et courte éjaculation Power Nawak? Et enfin, vous avait-on dit combien la parodie du « The Number of the B*tch » de Iron Maiden est poilante (pour peu qu’on parle un poil en gliche et qu’on aime l’humour sous la ceinture)?

 

Pas plus que ça, je m'en doutais. Du coup cette chronique n’est pas inutile.

 

D’autant qu’elle va vous apprendre ce que vous louperez si vous snobez ce manifeste historique pour n’en rester qu’à A Knight At The Opera. Comme par exemple ces fiers chœurs qui énumèrent les métaux de la classification périodique sur « InTrue » et « OuTrue ». Comme la triomphante caricature « True Metal of the World » qui sort la grande pompe mid-slow et les « Hey! » virils, que même que Manowar ne ferait pas mieux. Comme… Euh… C’est vrai que le reste est quand même plus anecdotique. Que ce soit ces mini-sketches en Italien, un « Metal-La-La-La » sous la douche marrant mais pas non plus mortel, le pot-pourri manowardien « Gioca True », la version italienne d’« Enter Sandman » intitulée « Entra L’uomo Di Sabbia » – peu pertinente si on ne maîtrise pas la langue de Michelangelo – et « Triumphant March Of The Nano-Warrior » qui fait dans le Blind Guardian mou du g’nou, on se paie une barre sans non plus offrir à ses oreilles beaucoup plus qu’une séance de farces et attrapes Heavy parodique.

 

« Du coup autant en rester à A Knight At The Opera? »

 

Si vous êtes un vil nain-posteur, sans aucun doute. Mais si vous êtes un nain-conditionnel du groupe, ce premier album reste un nain-contournable. D’ailleurs jamais vous ne réussirez à me faire dire que je regrette cet achat, même en me faisant subir le supplice du plug analame de rasoir, qui s’inflige sur fond de Jul passé à volume 10 sur les enceintes de la stéréo.

 

Hail, hail, hail and Fist!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La chronique, version courte: au commencement était le Metal. Les Metal Gods virent que celui-ci était bon, et ils créèrent Nanowar pour veiller sur sa destinée. Puis les Metal Gods dirent: « Qu’il y ait un album, pour que le Metal fertilise les oreilles, et que la lumière inonde les visages! »… Ainsi naquit Other Bands Play, Nanowar Gay!, qui aujourd’hui encore nous montre le chemin du Juste et du Bon. 

photo de Cglaume
le 20/05/2018

3 COMMENTAIRES

Xuaterc

Xuaterc le 20/05/2018 à 15:10:45

Je les trouve mille fois plus crédibles que la bande à DeMaio (Amora), même si quand même beaucoup de mal avec les vocalises sur aigües

cglaume

cglaume le 20/05/2018 à 19:02:16

DeMaio Amora... :D
Un blâme !!!! :D

Xuaterc

Xuaterc le 21/05/2018 à 11:52:05

Quoi?! ^^

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