Obese - Anamnesis

Chronique CD album (44:00)

chronique Obese - Anamnesis

Ces hollandais bien moins connus que Ève et Adam débarquent avec ce deuxième album pour s'inscrire dans une longue lignée des plus addictives. On pourrait la décrire et l'identifier, allant du son, du riff et du chant du plus sale au plus propre, en passant par le poussiéreux, comme : le gang des Weedeater, High On Fire, Kyuss, Brant Bjork, Torche, Truckfighters, Valley Of The Sun, Soundgarden, Queens Of the stone Age. Par exemple. Et la liste n'est pas exhaustive.

 

On connaît donc la porte d'entrée. Des gros riffs musclés, une distorsion puissante, de la wha-wha du désert, une batterie tant tribale qu'emportée, un groove rythmé. Et un chant majoritairement clair et mélodique, à l'instar des derniers noms de la ligne ci-avant mentionnée. Un véritable chapiteau de Stoner à l'épicentre du cyclone, secoué de vagues sludge et d'envolées hard-rock et rock'n'roll. C'est également terriblement pop tant les mélodies imprègnent facilement l'auditeur. Une musique, un album définitivement efficace. Et il n'y a même pas de ratés. Emballé c'est pesé. Les titres s'enchainent naturellement, avec facilité. Peut-être le chant grésillant utilisé sur certain passage de "Ymir", comme le premier riff entendu au début du même titre. Pourquoi pas. Mais le refrain et le double chant au son clair rattrapent le coup. Ou alors le fait que l'album glisse d'un début stoner puissamment ensoleillé vers un sale sludge débraillé… Alors bon, à moins de ne pas adhérer au chant clair sur un stoner plutôt musclé que sale et défoncé (pourtant la caractéristique initiale du genre), ou de refuser ce glissement de style sur le long de l'album, il n'y a rien à jeter.

 

Alors, bingo, sortez Obese en soirée et il y aura de quoi fédérer à grands coup de baguettes et de riffs pour galvaniser vos auditeurs. À bon entendeur.

photo de R.Savary
le 24/01/2018

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