Obscurity - STREITMACHT

Chronique CD album (46:58)

chronique Obscurity - STREITMACHT

Oh toi là-bas dans le fond avec ton tee shirt noir « See You In Valhalla » et qui ne croit plus en rien.

Hé toi, qui penses qu'Ensiferum devrait désormais tenir un stand de crêpes dans une fête médiévale.

Toi qui es sûr qu'Amon Amarth devrait mettre du Nutella sur les crêpes.

Toi qui penses que Valkenrag devrait être traînés en procès par les Suédois sus-nommés.

Et qui souhaites la Mort aux Faux Metal.

 

Réjouis-toi, enfile ton kilt, brosse ton marteau de Thor et remplis ta corne à boire en écoutant les Allemands d'Obscurity qui font du Black Viking et pas du Death Mélo, eux.

 

Alors okay le précédent était un peu inoffensif. Même la hache de ma gamine est plus dangereuse que l'écoute de Vintar.

Mais ici, d'entrée, "793" ne rigole point. Il faut entendre Agalaz brailler Lindisfaaaaarneuh !!!!!! comme s'il avait lui-même rasé cette abbaye de Northumbrie.

Celui qui accuse le groupe de pomper la bande cacochyme de Hegg en sera alors pour ses frais. Leur leader est bien plus agressif et son chant a une gamme plus étendue allant du Death au Black avec une redoutable facilité.

 

Actif depuis plus de 20 ans, Obscurity ne changera jamais et restera indécrotablement bloqué sur son addition de cycle 2 : beaucoup de bourinage + un peu de mélodie.

Le très pagan "Streitmacht Bergisch Land" se pose alors en modèle d'efficacité de la formule. "Non Serviam" renvoie les Varg jouer" avec leur crotte de nez dans la cour de récré alors que le morceau est construit en une vindicative fureur teutonique. Avec en prime les chœurs suivant la ligne mélo du lead : facile oui mais redoutable. "Hinrichtung" blaste sans répit, très bêtement, avec aussi un ptit lead malin et pas bien original : on en demande pas plus parfois.

"Todesengel" se fait plus nuancé tout de même. Alors qu'il ne semblait que pataud, le bon travail sur les guitares rend la compo vraiment plaisante. Et il en va ainsi jusqu’à la fin de la plaque.

On ne touche pas le Valhalla du doigt mais la passion communicative de la horde germanique nous embarque facilement.

La lourdeur aux trémolos Black de "Herbstfeldzüge" se place alors judicieusement en fin de ligne pour relancer l'intérêt d'un album soigné et respirant l'amour du raid rondement mené.

 

Demeurant toujours des seconds couteaux, Obscurity n'en joue pas moins un Metal affûté reposant le cerveau et faisant travailler les cervicales.

photo de Crom-Cruach
le 27/06/2019

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