Pelican - Ataraxia/Taraxis

Chronique CD album (18:04)

chronique Pelican - Ataraxia/Taraxis

Petit avertissement: je ne suis pas un fervent fan de Pelican , je n’ai pas écouté tous leurs albums, je ne les ai jamais vus en concert, je ne suis pas leur actu plus que ça, et à vrai dire je ne possède qu’un album sur les 12 qui constituent leur solide discographie constituée depuis maintenant une petite dizaine d’années ! Je préfère situer les choses, parce qu’il est évident que d’autres seraient mieux placés que moi pour en parler, mais j’affectionne quand même beaucoup leur musique et je me voyais ravi de pouvoir l’examiner pour vous… Une fois n’est pas coutume, cet album est un EP très court, et je m’en vais vous le détailler titre par titre, pour un peu de consistance.

 

"Ataraxia" est le morceau qui ouvre ce maxi avec une douceur est une somptuosité des plus prenantes, fait d’une ossature acoustique très fragile et enveloppée de sons électroniques aux réverbérations consistantes et brèves. En fond, c’est la distortion qui gronde, comme si ce titre était le calme avant la tempête… 3 minutes 20 plus tard, c’était bien de ça dont il était question, puisque "Lathe Biosas" éclate sans prévenir !

 

La percussion fait enfin son apparition en trombe, accompagnée par le corps des instruments à corde, toute saturation dehors : urgent, mélodique et complètement progressif ce second titre énergique évolue au fur et à mesure vers des eaux beaucoup plus calmes. Il laissera place à "Parasite Colony", titre lancinant, plus instable dans ses sonorités mais toujours doté de son lot de mélodies, comme sait si habilement le faire notre combo de Chicago : allier lourdeur des sons et mélodies vaporeuses, parfois même dérangeantes…  C’est un peu le ressenti que j’ai eu sur le titre de fin, "Taraxis", où les mélodies se mélangent à des ambiances beaucoup plus sombres et sales, les distorsions anorexiques des assonances viennent se mêler aux parties acoustiques pour nous gratifier d’une apothéose des plus puissantes où tout leur savoir faire se mélange dans un seul son ravageur, suivi d’un silence arrivé beaucoup trop tôt... Eh oui, les 17 minutes 55 sont déjà écoulées et c’est avec un sentiment de frustration qu’on s’empresse de rappuyer sur Play… 

 

4 titres, ça peut parfois paraître long, très long, croyez-moi...  Mais là, c’est excessivement court ! Pour une composition aussi convaincante, je m’en vais me replonger sur les albums un peu plus consistants de Pelican, histoire de ne pas rester sur ma faim !

photo de Biflam
le 14/06/2012

2 COMMENTAIRES

pidji

pidji le 14/06/2012 à 09:12:38

EP sympathique mais j'ai largement préféré "What We All Come to Need".

mat(taw)

mat(taw) le 14/06/2012 à 11:43:27

du moment que c'est mieux que "city of echoes"...

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