Pg.lost - Key

Chronique CD album (54:00)

chronique Pg.lost - Key

Sur Coreandco, nous sommes parfois quelques peu...fatigués du post-rock et de l'instrumental.

Et parfois des deux. Entendus 1000 fois, ils rallongent notre liste de cds à chroniquer...

Alors pour nous plaire, Pg.lost a intérêt à sortir le grand jeu.

Nous époustoufler techniquement, au risque de paraître lourd.

Nous mettre une raclée sentimentale par la force émotionnelle de ses compositions, au risque de faire dans le sirupeux.

 

Le bon point c'est que jamais Pg.lost ne va tomber dans ces travers. Par contre jamais Pg.lost ne va nous passionner.

Et ce n'est pas de la mauvaise volonté de notre part. On a d'ailleurs souvent l'impression que le groupe donne tout pour plaire.

 

A la première piste on songe à Mono et à la force lacrymale du groupe japonais...les parties symphoniques en moins. Alors, juste la saturation et les arpèges mélancoliques, ça fait un peu cheap pour lâcher une larme. Par contre ce n'est pas désagréable, au contraire, on part avec de bonnes intentions et de bonnes conditions.

 

A la seconde piste il y a une basse bien saturée qui rappelle Russian Circles. Bien, sympa, la comparaison s'arrête là. Sans plus, mais les minutes défilent sans regarder la montre. On ne prend pas une gifle technique non plus, mais on sent que quelque chose peut se passer.

 

Alors on attend le titre suivant. Pg.lost va alors débuter une quête sans fin : nous intéresser.

Parfois grâce à un riff, à un effet de guitare. Sans succès.

Parfois grâce à une partie chialante avec un arpège qu'Envy aurait pu pondre dans ses titres les plus pénibles.

Jamais le groupe ne nous décroche la moindre petite satisfaction.

 

Attention : ce n'est pas mauvais, juste ennuyeux, juste un poil "ringard" (le piano de "Weaver" pfiou !) parfois, tant ce qu'on entend a déjà été (trop) entendu.

 

Après 10-11 minutes plutôt sympathiques, on a donc 45 minutes qui peinent à convaincre.

Ce qui est "marrant" ('fin, c'est une expression), c'est qu'à chaque morceau ("Gathering" l'illustre parfaitement), les suédois (Ha, j'vous avais pas dit ?) vont jusqu'au bout d'un passage un peu ennuyeux, histoire de bien enfoncer le clou de l'emmerde.

 

Puis ! (je mets un point d'exclamation pour tenter de susciter chez vous de l'intérêt)

 

je disais donc : Puis, il le remplace par un passage totalement différent (alternance calme / violent -- silencieux / bruitiste) mais tout aussi chiant au bout de quelques secondes.

 

Le résultat est qu'on s'emmerde.

Et c'est dommage, parce que ça dure 54 minutes.

 

D'ailleurs, j'ai peiné à vous intéresser à cette chronique jusqu'au bout. J'ai d'ailleurs peiné à l'écrire sans bailler.

photo de Tookie
le 04/09/2013

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