Rip It After Me - Rip it After Me

Chronique Maxi-cd / EP (14:14)

chronique Rip It After Me - Rip it After Me

Hier, truc marrant, je me suis mis à regarder une carte du monde, histoire de voir quelle était la capitale du Burundi, ce genre de choses complètement inutiles, sauf pour l’éventuel futur candidat au Jeu des 1000 €, que je ne serai jamais d’ailleurs. Hormis le fait que j’ai découvert que la ville en question était Bujumbura (toujours bath à ressortir lors d’un repas chez Madame L’Ambassadeur), je me suis fait la réflexion que Boston était quasi à la même latitude que Bordeaux. Voilà. Vous êtes bien contents de le savoir, hein ? Non ? Et bien, merci pour votre entrain ! En tout cas ce sont les Rip It After Me qui seront contents de le savoir.

 

Les quatre bordelais viennent donc de nous asséner leur premier EP, comme office de mise en  bouche avant, espérons le, d’autres aventures. Leur musique rageuse (n’ayons pas peur des mots !) ne fait pas dans la dentelle et regarde nettement de cet autre côté de l’Atlantique où le punk hardcore new school revit des heures de gloire. Que ce soit Killing The Dream, Comeback Kid, Trapped Under Ice ou Guns Up! pour ne citer qu’eux comme principales influences, les Rip It After Me ont su faire leurs classes pour préparer cet EP. Et force est de constater que le résultat est probant. Le tout est soutenu par une bonne prod’ (très typée Deathwish Inc. et surtout très typée Fractures de Killing The Dream, rien qu’au visuel, quitte à ce que je me répète), bon esprit quoi. Bien que ce style ne se révolutionne pas tous les quatre matins et là encore moins, il faut avouer que le contenu est fichtrement encourageant. Tout en efficacité (exit les shreds, exit les arpèges, exit les soli), le combo est là pour ruer dans les brancards. Batterie en rupture, basse rythmée punk, guitare ultra moshisante et chant hurlé sont au programme. Vous pouvez rajouter quelques chœurs de type « gang bang » pour finir le tableau. Si, certes, quelques compos de l’EP ont du mal à démarrer par leur excès d’apparente simplicité (comme le longuet « New Hope »), il y a de l’envie, partout et de la sincérité souvent. C’est surtout dû à des arrangements réduits à leur plus simple appareil. Et puis si vous aimez le gros mosh qui tâche, le morceau « Pigs Suicide », quasi Strife like sur les bords, finira par vous convaincre qu’il va falloir suivre de près ces quatre compères. Popopopo !

 

Quand je vous dis que Bordeaux est sur le même parallèle que Boston, je n’ai pas si tort que ça ! Sur la même attitude, je vous dis !

photo de Geoffrey Fatbastard
le 23/05/2011

3 COMMENTAIRES

Pidji

Pidji le 23/05/2011 à 10:41:35

La pochette ne donne pas vraiment envie en tout cas : c'est un énorme pompage de plein de choses déjà vues 10000 fois...

XTopX

XTopX le 27/05/2011 à 13:18:25

Pompage Converge en autre !! rien d'original dans cette EP...

Geoff FTBSTRD

Geoff FTBSTRD le 27/05/2011 à 21:56:54

@xtopx: certes pas hyper original, ce skeud, mais je me demande si tu l'as vraiment écouté, parce que j'ai beau cherché et là, le gars il a pas trouvé.

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