RQTN - Monolithes en mouvement

Chronique CD album (35 minutes)

chronique RQTN - Monolithes en mouvement
Il y a à peine plus d'un an RQTN apparaissait sur la toile avec We were...we are. Ce titre d'ep était le signe que les choses avaient changées entre l'avant et l'après RQTN. A noter que la rapidité de sortie entre le premier ep et ce LP démontre que la passion anime la composition. La métamorphose s'était poursuivi avec trois titres qui n'étaient alors que la genèse de ce qu'allait être Monolithes en mouvement.
Encore un titre somptueux, difficile à imaginer si l'on ne met pas son plus gros casque, que l'on ne gonfle pas le volume pour profiter pleinement du groupe.

Une fois l'auditeur enfermé dans un autisme musical, la musique de RQTN ne demande pas d'analyse, elle est une maladie poétique, un parasite élégant qui s'engouffre par nos oreilles, et qui une fois en nous ne désire plus sortir.
La tracklist pourrait pourtant dans sa nomination pêchée par lourdeur, mais elle nous oriente sur les sensations produites par les instruments...
Dés la première note, l'échappée sera douce mais tellement mélancolique.

En naviguant entre des cordes, un piano et des sons ambiants, l'ensemble crée une atmosphère envoûtante.
Sur "Le Point Culminant, Le Reveil, Les Mains Brumeuses" on obtient le summum de la création portée par Mathieu Artu. Tout est fait en douceur, progressivement, avec énormément de nuances. Une qualité que l'on retrouve sur "Remuer les pieds dans l'eau...", dont la formation est analogue.

Quand les sons les plus légers se mêlent aux plus lourds ("Debout, décharges passives"), quand des voix aussi discrètes qu'aériennes s'incrustent sur la 2e partie de "Comme suspendu...", on continue le rêve les yeux ouverts.
L'ombre de Gregory Hoepffner plane alors sur "Aurore, lettres ouvertes", sa voix flottant au dessus d'une mélodie des plus captivantes.
La minute et demi consacrée à ce piano en solo, responsable de la plupart des frissons de l'album apparait bien courte. Mais cet interlude est aussi pour mieux marquer les 8 dernières minutes de l'album.
La simplicité de "Photographie, Emulsion, Interprétations" achève 35 minutes sur un album qui détruit le principe d'objectivité de toute chronique. Monolithes en mouvement est la BO d'un film mental dont nous sommes les seuls à connaître l'épilogue, mais qui ne pourra être qu'un chef d'œuvre.

Tout commence ici
photo de Tookie
le 24/08/2009

3 COMMENTAIRES

(The) Aurelio

(The) Aurelio le 24/08/2009 à 22:27:21

merci pour la chronique :)

Sam

Sam le 25/08/2009 à 08:35:44

quoi, c'est ton projet?

(The) Aurelio

(The) Aurelio le 25/08/2009 à 23:00:55

non non du tout, je lui donne juste un petit coup de pouce promo et parfois même mon avis sur les morceaux qui sont en cours d'élaboration.

ma contribution est infime...^^

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