Sidewaytown - Years in the wall

Chronique CD album

chronique Sidewaytown - Years in the wall

 

Un jour j'ai failli me faire Hara-Kiri avec des ciseaux.
Quelques jours après j'envisageais de me trancher la jugulaire avec un trombone.
Il m'a fallu une 3e tentative de pendaison avec l'élastique de mon slip pour comprendre que tout venait de Sidewaytown.
 
Parce qu'il faut avoir un moral d'acier à l'écoute de cet album : Years in the wall...
Le tout se passant dans une ambiance portée par une production très cold wave, une musique hyper aérienne mais par dessus tout mélancolique.
 
En usant de procédés simples mais ayant fait leurs preuves tels que :
-des chœurs féminins faisant des vocalises comme on en retrouve chez Sigur Ros. On croirait entendre chanter des sirènes sur "Sorry for the bad view"
-Une guitare aux arpèges mélodiques qu'un groupe d'émo aurait aimé jouer
-Une guitare aérienne très post-rock, faisant des crescendi, audible sur Dredg.
-Le chant est par contre très léger, avec une forte empreinte shoegaze.
 
Bref, on se sent enveloppé dans du coton pendant 44 minutes...au cœur d'un orage...
Certains instants se font plus sombres et explosifs, d'autres moments se font bien plus actifs et vivants, comme si l'on était dans une course-poursuite.
Une musique très imagée, cinématographique donc pour une ambiance parfaitement montée par les musiciens et un chant "à fleur de peau".
Le seul cas d'une voix plus écorchée est sur "Don't visit a dying bastard" durant une partie du morceau.
 
Tout cela nous donne un album accessible, malgré sa complexe personnalité, pour une recette musicale plutôt simple mais franchement profonde. Il faut un minimum de sensibilité à ces genres musicaux pour accrocher aux histoires sombres de Sidewaytown. Un projet qui se démarque par un post-rock dépressif shoegaze vraiment touchant tout en étant malgré tout, parfois un peu cliché sur les bords...
Mais quand la musique est capable d'influer sur le moral de cette manière, quand la musique installe un spleen perceptible, c'est qu'on est fasse à un très bon album...Un jour j'ai failli me faire Hara-Kiri avec des ciseaux.
Quelques jours après j'envisageais de me trancher la jugulaire avec un trombone.
Il m'a fallu une 3e tentative de pendaison avec l'elastique de mon slip pour comprendre que tout venait de Sidewaytown.
 
Parce qu'il faut avoir un moral d'acier à l'écoute de cet album : Years in the wall.
Dans une ambiance portée par une production très cold wave, une musique hyper aérienne mais par dessus tout mélancolique.
 
En usant de procédés simples mais ayant fait leurs preuves tels que 
-des choeurs féminins faisant des vocalises comme on en retrouve sur Sigur Ros. On croirait entendre chanter des sirènes sur "Sorry for the bad view"
-Une guitare aux arpèges mélodiques qu'un groupe d'émo aurait aimé jouer
-Une guitare aérienne très post-rock, faisant des crescendi, audible sur Dredg.
-Le chant est par contre très léger, avec une forte empreint shoegaze.
 
Bref, on se sent enveloppé dans du coton pendant 44 minutes...au coeur d'un orage...
Certains instants se font plus sombres et explosifs, d'autres moments se font bien plus actifs et vivants, comme si l'on était dans une course poursuite.
Une musique tres imagée, cinématographique donc pour une ambiance parfaitement montée par les musiciens et un chant "à fleur de peau".
Le seul cas d'une voix plus écorchée est sur Don't visit a dying bastard sur une partie du morceau.
 
Tout ça nous donne un album accessible malgré sa complexe personnalité pour une recette musicale plus simple mais franchement profonde. Il faut un minimum de sensibilité à ces gens musicaux pour accrocher aux histoires sombres de Sidewaytown qui se démarque par un post rock dépressif shoegaze vraiment touchant bien qu'un peu cliché sur les bords parfois.
Mais quand la musique est capable d'influer sur le moral de cette manière, quand la musique installe un spleen perceptible, c'est qu'on est fasse à un très bon album...
photo de Tookie
le 23/09/2010

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