Skálmöld - Sorgir

Chronique CD album

chronique Skálmöld  - Sorgir

Presque dix ans à bourlinguer à la barre de leur herskip, un Live avec un orchestre sympho (Skálmöld & Sinfóníuhljómsveit Íslands) en 2013, un dernier album sous forme de double et centré sur les Neuf Mondes pour sa première partie et revoilou les Vikings de Skálmöld.

Jamais clinquante, toujours solide et reconnaissable, une plaque de Skálmöld s'apprécie sur la longueur. Car derrière le côté frontal et primitif du chant de leur frontman, le narrateur disons ici, se cache de l'amour.

L'amour pour un folklore local souvent pas bien jaune rigolo. L'amour pour des compos mêlant des harmonies vocales, qui peuvent interpeller au premier abord mais demeurent toujours justes.

L'amour de marier des styles de Metal souvent proches : le viking guerrier de "Ljósið", le thrash de "Brúnin", le power heavy musclé de "Gangári".

"Móri", avec son chant féminin et son hautbois séduira aussi les plus doux des Metalleux (juste avant un break de bourrin total), "Skotta" et sa basse sanguinaire raviront les sauvages alors que "Mara" sortira l'acoustique pendant sa petite minute et son solo bien pompeux.

Il se passe donc pas mal de trucs dans cette cinquième saga des Islandais. Le côté un peu foutraque de leurs débuts est largement oublié désormais. Les six minutes de l'excellent bonus track, au nom imbitable (« La main qui gratte les murs », en français), tiendra alors le rôle de condensé de leur talent.

Thématiquement parlant, l'album se partage en deux parties : les quatre premiers titres racontant des histoires de guigne et de mort (Sagnir). Les quatre morceaux suivant reprennent les mêmes contes mais racontés d'un autre point de vue (Svipir). Le tout formant le récit d'une bataille qui conduit à la mort du héros.

 

A la fois rustique et mélodique, Sorgir ne fait pas une seule seconde tache dans la disco du combo.

Pas du grand mais du costaud.

photo de Crom-Cruach
le 27/12/2018

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