Skelethal - Of The Depths...

Chronique CD album (39:47)

chronique Skelethal - Of The Depths...

Si, le DIY est souvent associé au Punk/Crust/HxC, il existe des groupes de Metal qui se cognent, aussi, de signer chez Metal Blake, Season of Fist et autre Nuclear Bart. Mais qui sont bien contents quand même de trouver un label américain. Donc on n'est pas dans le DIY du tout.

Mon intro devient caduque ; c'est con, elle partait bien.

 

A la base Skelethal, c'est deux chevelus de Lille, maintenant à quatre avec un membre fondateur, Jon Wiplash désormais aux abonnés absents... donc à 3 ? P'tain les maths, c'est pénible. Comme quoi avec l’âge, les cheveux se multiplient ou se remplacent.

Skelethal, c'est aussi un jeu de mot dans le blase du groupe et exposant, là, une pochette qui fleure bon le oldschool lovecraftien pondu par l'actuel ancien batteur. On pourrait alors sortir le mot honni de nostalgie pour l'ensemble son + visuel de ce Of The Depths...

En effet, la prod renvoie directement à la scène suédoise du début des 90's. Mais au contraire d'un combo de copieurs sans vigueur, Skelethal ne plagie en rien les Boss d'antan conjugués en HM-2. Ce son vintage assure un équilibre parfait entre tous les instruments un peu comme une vieille blague éculée racontée par Coluche.

En gros, c'est pas du swedeath à la Française.

Car Skelethal possède une véritable identité. Dans le climat actuel, c'est mieux d'avoir ses papiers, d'ailleurs.

 

Pourtant, niveau compos, on ne tortille pas du croupion pour attirer le micheton. Tout est fait, en effet, pour suriner le plus efficacement possible. Le riff est épais, grumeleux mais possède le parfum qui fait la différence : un peu comme quand vous rajoutez une demi-bouteille de whisky dans votre pâte à crêpe.

Mais c'est surtout l’intensité du bouzin qui nous colle des parpaings. En effet, d'entrée "Son Of Zans" et "Spectral Cemetery" nous bercent contre le mur.

Plus loin, "Catharsis" paie son intro de maboule.

Et puis moi le D-Beat, ça me donne la frite. De toute façon, la plaque ne comporte que des hits.

Même les vieux machins de 2012, comme un "Morbid Ovation", dépoussiéré, ravage tout. Et puis les soli sont aussi tous plus Evil les uns que les autres comme un vieux Morbid Angel mais en bien moins prétentieux.

 

Skelethal aime faire mal et ça nous fait du bien.

photo de Crom-Cruach
le 26/11/2019

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