Super Timor - Cauchemar D'Esque

Chronique CD album (65:55)

chronique Super Timor - Cauchemar D'Esque
Heureusement que j'espace mes visites au salon de coiffure " Paulette Coiffure " (166 rue Hervé Vilard à St Glenis dans le Tarn et Saône), car en plus de voir des animaux bizarres (différents de moi, quoi) on entend des choses assez hallucinantes : rendez-vous compte, Pamela Boulard se serait fais faire un polichinnelle dans l'opel kadett de Brandon (et Brandon prononcé avec l'accent du Tarn et Saône) ; alors c'est sur que l'autre, j'ai dû la défriser au moment où pour patienter j'ai sorti ma revue préférée : " GOD & VAZ'LOCHE", le journal de ta première sodomie.

Pour vous mettre un peu plus dans le contexte de mon histoire/chro, j'étais installé à côtés d'une future blonde cendrée naturelle se nommant De Suza (de nom de jeune fille) quand j' entendis cette phrase sortie d'un autre faciès, surmonté lui de l'auto cuiseur pour bulbe avec fonction permanante : " pour 10 z'euros de nos jours t'as plus rien, qu'esks qu'ta donc d'nos jours, pour 10 zeuros "...
Bah je vais me permettre une exellente suggestion : le premier cd de Super-Timor, et avant d' entendre "qu'esk que donk que ça encore", j'embraye rapidement (enfin comme un embrayage à bain d'huile barbotant dans de la marée noire) sur le statut actif et reconnu dans l'undergroud du sud de la france en les raprochant de leur plus proche contemporains dans un style un peux plus lent : Monarch.

Donc pour 10 euros t'as le cd avec une pochette livret faisant en tout et pour tout 4 pages, mais illustré par Tom Denney (connu pour ses illustrations de cd de cradingcore/doom/sluge tomdenney), les frais de port, et un cd avec en bonus leur démo: Tout le monde aime " Super Timor ".

Ce qui représente 65 minutes de doom, de sludge, d' un marasme lourd, lent et cradingue, saturé par un esprit très direct : faut ça crame du cerveau, un point c'est tout. Peu importe la méthode, que ça passe par des larsens assujettis à cette tache, ou à des rythmiques graveleuses pesant des kilotonnes t'explosant à la gueule, des vocaux plongés au plus profond de la folie rendant l'ensemble toujours plus fou, toujours plus sérieux, SAS joue d'ailleurs sur le front de la folie comme du doom le plus englouti sous la boue chaude et volcanique propageant cette délicieuse odeur de souffre. La musique s'introduit dans notre cerveau bientôt totalement consumé jusqu'à voir une pantère rose torride, tellement décalé que cela nous paraît normal pour notre cerveau mollement et longtemps incendié par du riff 70'S, du riff désabusé, flou mais précis, et une batterie t'allumant la cervelle d'un martellement incessant.

Voilà ce qu' on peut avoir pour 10 euros de nos jours.


Et madame De Suza conclua fort bien par cette magnifique phrase : " c'est pas d'la musique ça encore, juste du bruit pour déviant cramé du cerveau".
photo de Sepulturastaman
le 23/01/2008

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