Thick As Blood - Embrace

Chronique CD album (31 minutes)

chronique Thick As Blood - Embrace

En ces temps modernes, beaucoup de groupes peuvent remercier Myspace de leur avoir permis d’acquérir une notoriété (Job for a cowboy et Suicide Silence en tête), et ce n’est point condamnable. D’ailleurs, Thick As Blood, jeune groupe de Viper City, s’en est pas privé. Nous avons donc affaire ici à leur second album studio Embrace, qui est comme qui dirait plus direct, violent et new-school que son prédécesseur, A Moment Of Truth, sorti en 2007.

 

En effet, parce qu’avec cet album, Thick As Blood va piocher non pas seulement dans le hardcore tough-guy (Hatebreed en tête), mais aussi dans l’univers du deathcore, avec notamment des breakdowns très présents et ultra massifs. Mais ne vous méprenez pas, avec ce groupe, ça sent la sueur, ça vous lance de la grosse mosh-part a tout va. Ça reste donc dans un registre très fidèle au hardcore, tout en apportant quelques nuances… Si on peut parler de nuances. Parce que c’est là que le bas blesse : Le fait de jouer du HxC pur jus, bien Tough Guy passe super bien, comme sur l’album précédant, mais ce sont les évolutions qui sont plus ou moins bien amenées. Eh oui… cet album nous gratifie de nombreux breakdowns (trop ?), qui rappellent très fortement (trop ?) ceux que Despised Icon a pu pondre sur The ills Of Modern Man. Donc niveau originalité, on a vu mieux.

 

Cependant, même si on a une certaine impression de déjà entendu, il est clair et net qu’au niveau de l’énergie dégagée, le groupe ne se fout pas de nous. Ça tape sans concession de bout en bout, ça envoie du bois plus que le minimum syndical. Soit dit en passant, je ne bouderais pas mon plaisir de les voir en concert, ça doit transpirer plus que de raison à l’intérieur du pit… et dans le fond, il faut croire que c’est le but recherché par le groupe : Développer une musique de scène ultra-efficace, histoire de faire un concours de T-Shirt mouillé après une demi-heure de set. La production quant à elle va dans le même sens. Elle est très propre (trop ?), ça tabasse sévère, à part sur le moment "romantique" Horizons, instrumental faisant guise de transition, et Yesterday, l’introduction plus que dispensable ( en gros, des sons de moments of truth, avec la qualité d’un auto-radio…).

 

Point de subtilité par ici donc, ça frappe fort, c’est énergique… une incitation au moshpit en sommes. Ce Embrace n’est pas mauvais, mais manque d’un petit quelque chose d’original pour que la sauce prenne vraiment. Le groupe a taillé sa musique pour le live, les violent dancers, et l’assume. Celà rebutera peut être certains qui recherchent plus, mais bon, le groupe a fait ses choix : on se la joue bourrin, point… pour le bonheur des uns, et tant pis pour les autres.

photo de JiBrest
le 27/01/2010

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