Valium - Guerra Napalm

Chronique mp3

chronique Valium  - Guerra Napalm

La culture, c'est comme la biture, c'est dans ma nature.

Alors après (ou avant) une escale en Autriche (selon la parution aléatoire des chroniques de votre webzine préféré), bienvenida en Colombie.

 

Aaaah lala, la Colombie !!! Que d'images viennent à l'esprit à l'évocation de ce pays de 48 700 000 habitants. Avec ses 10 000 prisonniers politiques en 2015 et ses 7 000 assassinats politiques, également, en 30 ans.

Aaaah Bogota !! On n'y a jamais mis les pieds et on n'a pas du tout envie d'y aller. Et vous remarquerez que je n'ai pas parlé de drogue...

Pourtant le Valium en est une. Mais légale.

 

Par contre le combo du même nom (aussi appelé Valium Ibahel) est loin de plonger dans la torpeur. On pourrait s'attendre à un son très raw et étonnamment ce Ep est bien mieux produit que son prédécesseur. La pâtée reste toutefois bien épaisse pour les oreilles délicates.

La toute mimie Juliana, inclinant son micro comme un Lemmy sans moustache, force le respect par son timbre aboyé alors que ses comparses crustpunkent comme des ptits fous. Cannem à la batterie éructe aussi en de brèves salves de glaire, rapprochant ainsi les Colombiens de feu Krüger

Rapidité et simplicité, Valium ne s’embarrasse pas trop de subtilité et fonce tout droit comme un camion frigorifique le 14 juillet. Pourtant le côté Punk Metal du trio révèle des influences un peu plus larges que le Discharge des réunions TupperWar et l'Anti Cimex des soirées pizzas sans garniture.

Le Thrash de "Pandemia Eterna" patauge alors joyeusement dans les bactéries et la totalité des morceaux se fait particulièrement accrocheuse grâce à la passion sans borne pour un genre.

 

Bon palliatif à une aide médicamenteuse pour lutter contre la dépression, ce Guerra Napalm prône la liberté et le désordre, à un détail près, la devise nationale du coin.

photo de Crom-Cruach
le 01/03/2018

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