World Be Free - The Anti-Circle

Chronique CD album (26:30)

chronique World Be Free - The Anti-Circle


Cette sortie était assez attendue dans la rédac', d'une part parce qu'il regroupe du beau monde (Scott Vogel (Terror), Sammy Siegler (CIV, Judge, Side By Side), Joe Garlipp (Dispair/Envy), Andrew Kline (Strife), Arthur Smilios (Gorilla Biscuits)) ; D'autre part parce qu'il annonçait jouer la carte du revival Punk/Rock/Hardcore, qui dans la plupart des cas se révèle être une stratégie gagnante.

 

En même temps, ce regroupement de célébrités de la scène essentiellement Hardcore au nom d'un album "au ton du bon vieux temps" pouvais aussi présager un essai peut-être sincère, mais au son trop propre pour vraiment donner l'impression d'authenticité et avec l'influence de leur groupes respectifs venant plus ou moins parasiter le projet.

 

Continuons donc cette analyse sous 2 points de vue, à vous de voir lequel vous convient le mieux:

 

- Le Trve coreux old school les mains encore couverte du sang du voisin lors de son dernier pogo, et d'ailleurs c'est quoi cette chronique de merde?!

 

Bon alors... dans l'article de promo, ils présentent cet album comme du "vieux Punk Rock/Hardcore joyeux avec une touche de modernité". Aïe.

Mais bon soyons pas mauvaise langue, on a parfois de bonnes surprises.

 

En tout cas, la cover est quasiment un plagiat du logo de Schoolhouse Rock! (l'équivalent américain d'Il Etait Une Fois L'Homme, diffusé à peut près sur la même période).
Ca fait bien ambiance 70-80's, mais si c'est pour être sur les mêmes sujets, je préfère réviser l'histoire avec Lady Oscar tant qu'à faire.

Ils ont même signés chez le label de leurs débuts respectifs, Revelation Records (connu pour avoir lancé une bonne partie des références Hardcore Punk telles que Gorilla Biscuits, Youth Of Today, Side By Side...). Le quota vintage symbolique et visuel est rempli, reste plus qu'à l'appliquer à la musique les gars.

 

Ca commence un peu mou avec ce titre éponyme... on n'entend pas tellement où sont les "bonnes erreurs laissées pour faire plus vrai" que nous promet le groupe et  pour les intros qui y ressemblent le son est globalement trop propre et trop actuel. Heureusement la suite retrouve un peu de pêche et rempli plutôt bien son contrat avec une grosse influence Gorilla Biscuits("On my World"...), Murphy's Law ("Empty Things"...) mais aussi Terror, surtout dans le chant, ce qui amène du coup une sonorité un peu trop Metal par rapport à ce qu'on en attendrait.

 

Honnête mais pas une tuerie pour autant.

 

 

- Le coreux nouvelle génération qui lit cette chronique en même temps qu'il regarde le récapitulatif de la dernière Japan Expo, le tout avec du thé commerce équitable bio.

 

Nooon, à cause des consignes de sécurités de cette année je pourrais pas venir en Phil Anselmo noir pour troller dans les allées :(

 

Voyons voir ce que donne cet album, ça me changera les idées... la pochette fait pas mal années 80/90, et j'aime bien l'idée d'une version actualisée des vieux classiques.

 

Le son est propre mais dans un juste milieu, ni archi-saturé, ni sans aucun pet de travers. On entend relativement bien la basse, qui s'offre l'intro de "Breakout Or Busted" et "Promises Made".  World Be Free propose littéralement un mélange Punk Rock/Hardcore avec un chant tirant plus sur le Hardcore actuel, ce qui ne dénature pas sa démarche et offre même un petit côté catchy qui était moins présent dans la musique, car avec un tempo ralenti par rapport aux groupes dont ils se revendiquent, notamment Gorilla Biscuits. Ajouter des interludes batterie/basse très typés Hardcore qui viennent couper certains titres plus rentre-dedans que d'autres de façon efficace et vous obtenez  un bon album.

 

Joyeux, dansant, mêlant origines et actualité, le World est Free.

 

 

 

 

 

 

photo de Al Maazif
le 01/03/2016

1 COMMENTAIRE

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 01/03/2016 à 21:27:05

Etalé un tel pedigree pour un projet un peu fainéant... Pffff ! Quel gâchis.

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