Yakuza - Of Seismic Consequence

Chronique CD album (51:10)

chronique Yakuza - Of Seismic Consequence

Bon je préfère vous le dire tout de suite, afin de vous prouver mon impartialité (haha) : j'attendais la sortie de ce disque avec impatience. Je suis Yakuza depuis "Way of the dead" paru en 2002, et chaque album m'a foutu une claque.

 

Bon, pas cool les Yakuza : à quoi sert cette intro de plus de 3 minutes ??? Strictement à rien ! Aucun enchaînement avec la piste suivante, j'ai l'impression que les ricains ont voulu amener crescendo tous les éléments qui composeront ce disque et point barre. Bof.

Heureusement, "Thinning the Herd" démarre avec son riff rentre-dedans. On se croirait de retour sur "Way of the dead" ! Par contre, Bruce Lamont n'a clairement plus envie de hurler, celui-ci posant une voix claire sur la quasi totalité des titres, à part sur ce morceau donc, où ces hurlements par dessus un excellent riff de gratte font leur effet à merveille. C'est à partir de "Stones and bones" que la marque de fabrique du groupe fait son apparition : le saxophone, joué par le chanteur. Celui-ci est posé sur la fin lente du titre, et annonce également le départ de "Be That As It May", morceau qui part lentement pour terminer sur des riffs excellents et une rythmique beaucoup plus rapide, on ne voit pas les huit minutes passer.

Et on sent encore moins les 11 minutes suivantes, tant "Farewell To The Flesh" semble être LE morceau de ce disque. Il est très lent, mais Yakuza adore ça ; une sorte de flanger est posé sur la voix, la rythmique alourdit le tout quand il le faut, et les passages calmes ne font qu'amplifier la mélancolie générale.

 

Le groupe ne commet pas la même erreur que sur "Transmutations", où les passages lents étaient peut-être trop présents : on repart plus énergiquement sur "Testing The Water", et Matt McClelland est définitivement inspiré sur cet album : ses plans de grattes sont tous aussi jouissifs les uns que les autres.

On a même le droit à un morceau très rentre-dedans avec "Good Riddance (Knuckle Walkers)", je regrette seulement que le chanteur ne braille pas plus sur les autres morceaux quand on entend le résultat sur celui-ci.

 

"Deluge" finira de nous achever, en repartant sur une base plus lente (avec le retour du saxophone), et un final mélodique et mélancolique à souhait (même si cette voix féminine - il me semble - n'est pas forcément justifiée).

 

Yakuza a pris tous ses meilleurs ingrédients pour composer "Of seismic consequence", et le résultat est excellent : leur mélange hardcore / metal / passages planants / saxophone donne quasiment leur meilleur disque à ce jour, à égalité avec "Samsara".

photo de Pidji
le 26/07/2010

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