We were strangers when we met (Hey David Bowie !)

We were strangers when we met (Hey David Bowie !)  (dossier)
 

 

2016 s'est ouvert sur l'anniversaire, le nouvel album, et le décès de David Bowie (vendredi 8 – dimanche 10 janvier).

 

26 albums, 1 seul abordé en ces pages, il était donc grand temps, en en faisant le « groupe » du mois, d'ouvrir un dossier sur sa musique.

 

Tous les samedis de ce mois de décembre 2016, nous vous proposons de découvrir son histoire par différents articles et chroniques, et ce sans vous imposer l'angle de la chronologie. Les liens vers les chroniques d'albums se trouvent ci-dessous, et ceux vers les articles, dans l'encart à gauche, intitulé "Navigation dans le dossier" (mis à jours chaque semaine).

 

David Bowie, un artiste et un musicien intemporel, alors « Put on your red shoes and dance the blues / Let's dance ».

Le rendez-vous est donné (et soyez prêts, ce n'est pas près de s'arrêter).

 

Les articles :

 

 

 

Les chroniques :

 

David Bowie - Aladdin Sane (1973)

 

David Bowie - Aladdin Sane (1973)

Quoi qu’on en dise et qu’on puisse entendre, Ziggy Stardust (The Rise And Fall Of Ziggy Stardust and The Spiders From Mars plus exactement) est l’album le plus souvent cité comme référence. Il serait bien dommage de ne pas en évoquer bien d’autres, car, plusieurs d’entre eux se révèlent bien plus intéressants. Alors si, certes, Ziggy est un album – faux concept – blindé de tubes, il n’en garde pas moins un petit côté « Elton John  » avec la majorité des morceaux composés, à la base, au piano. Peut-être seul "Moonage Daydream" fera exception dans le lot, bien rock, au solo écorché par un chouette Mick Ronson (RIP, une grosse perte…). On pourra même dire que cet album dans la discographie de l’anglais fait miroir au Transformer du Lou Reed , lui aussi un patchwork de tubes, auquel, aux côtés de Ronson, il a grandement participé et sorti la même année.   Ce qui était plutôt fort, et qui peut paraître aujourd’hui - mais moins qu’hier -  incroyable, c’est que son succès il se l’est […]

 

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David Bowie - Low (1977)

David Bowie - Low (1977)

> "Who Loves The Sunn O)))" <   Face A.   Tranquillement le premier morceau de 2mn47 est instrumental. Expéditif le deuxième passe en 1mn53. Et n’a pas de structure « pop » aux motifs répétés, donc n’a pas à proprement parler de couplet ou de refrain Le troisième, de 2mn23, est d’emblée perturbé par des sons dignes de jeux électroniques. Sur le quatrième, de 3mn04, la voix de Bowie ne se pose qu’au bout de 1mn28. A t-il mis la fin au début ? Et le début au milieu ? Ah, le cinquième ressemble à un format de chanson plus « traditionnel ». 3mn33, la moitié de 6mn66 ? Tiens sur le sixième, il fait une demande de mariage en 2mn57. En pas longtemps et en pas beaucoup de mots ! Pour clôturer la face, le septième morceau, cette fois de 2mn55, est à nouveau instrumental (avec un Bowie qui sors l’harmonica).   Cette première face paraît être expédiée. Les morceaux en tout cas. Et c’est le cas. C’est ce qu’il voulait. Bowie n’utilise plus, ou pas du tout, […]

 

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David Bowie - EART HL I NG (1997)

David Bowie - EART HL I NG (1997)

> "Welcome to the jungle, we got fun and games " <   1996, la tournée de l'album 1.Outside terminée, David Bowie et son équipe du moment retournent immédiatement en studio pour mettre en boîte ce détonnant nouvel album. 2 semaines et demi après, l’enregistrement est bouclé. Cet enchaînement – incroyable pour ce bientôt cinquantenaire – apportera à EART HL I NG la fraicheur de la concision qui faisait défaut au précédent boulimique 1.Outside de 1995. Si ce dernier – concept - album était aux croisées de Nine Inch Nails (avec qui ils font une tournée en co-tête d’affiche) et de David Lynch (un titre sera en intro et outro de Lost Highway ), le nouveau lui naviguera sur les terres de l’électro-jungle-drum‘n’bass du moment. Cette approche musicale secoue les charts et c’est Prodigy qui s’infiltre dans toutes les radios. Le groupe Underworld sera lui aussi revendiqué par le guitariste. Dans tous les cas Bowie sait bien ce qui se passe autour de lui musicalement et reste à […]

 

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David Bowie - Hunky Dory (1971)

David Bowie - Hunky Dory (1971)

> « C’est la vie en mars  » <   Depuis le précédent - de quelques mois - The Man Who Sold The World , David Bowie est maintenant entouré d’un groupe stable, et solide. Sauf pour Tony Visconti ex-à la basse qui est reparti produire T.Rex pour être remplacé par Trevor Bolder. Avec toujours Ronson à la guitare et Woodmansey à la batterie, il est maintenant entouré des futurs « Spiders From Mars  » avec qui il sortira - quelques mois après - Ziggy Stardust . En attendant, avec Hunky Dory il revient à une pop variée après un The Man Who Sold The World qui lui était complexe, dense, au ton sombre, et qui ne s’est pas vendu. Même s’il est personnellement heureux (naissance de « Zowie » Duncan Jones, raison du titre "Kooks" sur cet album) Hunky Dory a des allures de revanchard racoleur. Une revanche voulue sur l’insuccès, et sur ceux qui ne savent pas qu’il existe. Cette revanche donc passe par ce retour à la pop, mais aussi par un « name dropping » de célébrités pour les titres des […]

 

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David Bowie - The Next Day (2013)

David Bowie - The Next Day (2013)

> (no) "Communication Breakdown" <   Il n’y a qu’une seule école de communication ou de marketing qui fasse modèle, celle de David Bowie . Toutes les autres peuvent aller se rhabiller.   2004, après 112 concerts, la tournée marathon consécutive à la sortie, en 2003, de l’album Reality s’arrête net suite à un problème cardiaque et une hospitalisation de David Bowie . Musique, interview, news… plus aucune nouvelle, et les hypothèses iront bon train quant à la suite et son état de santé…   2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, toujours rien.   8 janvier 2013, jour de son 66ème anniversaire, est annoncé le retour et la suite : The Next Day . Ce sera donc son 24ème album qui sortira deux mois plus tard. Mettant fin à 9 années de silence absolu, et 10 années d’absence discographique. Encore aujourd’hui, quand on s’appelle David Bowie , à l’heure d’internet et des milliers de tabloïdes, on peut se demander comment il a pu rester dissimulé, à l’abri des […]

 

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David Bowie - best of bowie (2002)

David Bowie - best of bowie (2002)

> Retour vers le futur <   Le premier disque de ce double DVD nous offre les images d'un autre monde. De celles encore inimaginables et incompréhensibles aujourd'hui.   3 Live à la BBC 2 de 1972 (et absents de la version CD, comme le sont les lives de ce DVD) ouvrent le voyage, où l'arrivée de costumes improbables. Mais vraiment improbables. Quel bonheur, comparé aux nombreuses photos d'époque, de les voir bouger ces costumes. Avec un Mick Ronson (guitare) accoutré d'une façon qu'il a - forcément - dans un premier temps, dû refuser. Mais l'appel du succès imposé par le chanteur et son manager à l'époque ont dû avoir raison de lui. Et Woody Woodmansey (batterie) qui semble habillé en ce que l'on appellerait aujourd'hui un « pyjama des années 80 ». C'est l'impression que donne la matière de son haut. Et puis, on se fait renverser par les rouflaquettes de Trevor Bolder (basse). Aux premiers visionnages on ne se rend pas compte qu'il s'agit de rouflaquettes, tellement […]

 

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David Bowie - Peace on Earth/Little Drummer Boy (1982)

David Bowie - Peace on Earth/Little Drummer Boy (1982)

> Asseyez-vous et prenez un Werther's Original <   1977, c'est bientôt Noël, nombreux américains - et anglo-saxons - sont encore et toujours férus de tous types de « christmas' specials », ces émissions télévisés musicales aux multiples invités, et, cette année n'y manquera pas. On mange la dinde, on boit un bon vin chaud au coin du feu, on se réchauffe les cœurs au sein du foyer familial en écoutant les héros nationaux. Bing Crosby , et son hit, la chanson "White Christmas", est de ces animateurs de soirée présentant son Bing Crosby's Merrie Olde Christmas . Mais 1977 sera cruciale. Par son invité, David Bowie . Par son décès juste un mois après, ce qui en fera sa dernière émission.   Le David Bowie de 30 ans, aux cheveux rouges, et au maquillage assorti à celui de sa femme, débarque chez le respectable grand-père Bing Crosby de 73 ans à la coupe et au gilet tous propres. Les enfants de l'américain, ainsi que le compositeur de "Peace On Earth", remémorent cette rencontre […]

 

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David Bowie - ★ (2016)

David Bowie - (2016)

2016 se sera ouverte et clôturée sous le signe de l'étoile noire.   Fin octobre 2015, l'annonce d'un nouvel album de David Bowie surprend. Si tôt après The Next Day de 2013, et la triple compilation multi-formats Nothing Has Changed de 2014 avec un nouveau morceau ("Sue (Or in a Season of Crime)"), et la même année, un autre nouveau titre en single ("'Tis a Pity She Was a Whore"). David Bowie revient de 10 années de silence discographique avec l'idée d'en découdre. C'est ce qu'on attendait. Parce qu'on attend toujours facilement.   Après quelques secondes, mystérieuses, lâchées sur le net en octobre 2015 d'un titre qui ferait office de générique pour la série Panthers , tombe le premier véritable morceau du futur nouvel album. C'est ainsi qu'en novembre les 10 minutes de "Blackstar" se répandent sur la toile. Un morceau tout simplement imprévu, et imprévisible. Démentiel. Alors et toujours maintenant. Définitivement, avec The Next Day il avait repris son histoire là où […]

 

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David Bowie + Mick Rock - MOONAGE DAYDREAM / LA VIE ET L’ÉPOQUE DE ZIGGY STARDUST

David Bowie - MOONAGE DAYDREAM / LA VIE ET L’ÉPOQUE DE ZIGGY STARDUST (2005)

Prélude : Une première édition a d’abord été éditée. Signée des deux auteurs. Bon, certes, cela donne un peu de matière organique, mais sans vraiment faire avancer l’histoire. Par contre, j’ai souvenir, pour cette édition limitée, d’une jaquette faite d’un morceau de la tenue de Ziggy Stardust (*). Waou. Là c’est incroyable. Si les tenues des Droogies d’Orange Mécanique ont explosé de nombreuses conventions du bon goût, celle confectionnée par Ziggy Stardust, en digne héritière, n’a jamais été dépassée. J’aurais bien aimé voir ça de près, mais c’est un peu comme espérer toucher une étoile... Ce qui m’amène à cette citation de David Bowie extraite du livre dont il est ici question : « Une infinité d’hôtels, de papiers peints veloutés. Bien souvent, lorsque j’avais fini de m’habiller pour le concert, je me fondais presque dans le décor de ma chambre […]

 

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David Bowie - Toy

David Bowie - Toy (2022)

Quand la discographie d’un musicien est plus importante après sa mort, ce n’est jamais bon signe. Pour Bowie, depuis 2016 c’est l’avalanche de disques live, de coffrets de démos avec 43 fois le même morceau (seuls les fans des Stooges aiment ça, cf. le coffret de Fun House), d’albums d’abord remasterisés avant d’être quelques mois après vendus en versions remixées (la nouvelle manie), avec une pochette différente, de «pictures discs » pour ceux qui la préfèrent au mur plutôt que sur la platine, de compilations improbables (une compilation de remixes version « dance », « club », celle là je ne l’avais pas vu venir), sans parler des versions « collector » ou « record store day », et j’en oublie… Alors oui il y en a 2-3-4 qui valent largement l’écoute, mais ils sont bien minoritaires face à tout le « reste ». Nous sommes bel et bien dans ce qui ressemble davantage à un pillage plutôt qu’à un hommage. Et, en véritable coup de poignard dans le dos, ce qui renforce ce sentiment de pillage à tire-larigot, c’est le soin graphique qui a été apporté à ces « productions ». Le chiffrage est justifiable, 83% des visuels sont immondes. C’est juste improbable. Un novice qui voudrait se lancer dans le Bowie par streaming serait largué face à ces disques aux multi dates dans tous les sens - dont les tracklistings en seraient dépourvus - et ces pochettes ubuesques quand la discographie de Bowie, de son vivant, est un parcours, une progression initiatique avec des visuels à l’avenant. Et le tant attendu Toy déboule au milieu de tout ça, en récoltant avant toute écoute, l’oscar de la pochette la plus moche, la plus impensable, de toutes les pochettes moches déjà sorties […]

 

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David Bowie - Station to Station

David Bowie - Station to Station (1976)

« It’s too late to be late again ». Hunky DoryZiggy Stardust et Low sont souvent appelés comme étant le trio gagnant dans l’œuvre de David Bowie. C’est pourtant sans compter sur Station To Station qui, dans ce dossier, sera le véritable numéro 1 (avec à ses côtés Scary Monsters (And Super Creeps) et Low, qui sont mon « top 3 »). Compositions, orchestrations, arrangements, chant, concision, rythme, propositions, niveaux d’accès… c’est le meilleur album de David de tous les Bowie. Rien à jeter ou à ajouter, tracklisting des 6 titres parfaitement géré entre les deux faces du vinyl, morceaux d’ouvertures et de clôtures à l’avenant. […]

 

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photo de R.Savary
le 12/12/2016

1 COMMENTAIRE

Eric D-Toorop

Eric D-Toorop le 01/12/2016 à 18:25:24

Vivement samedi !

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