The AP Tour 2010 (Bring Me the Horizon + August Burns Red + Polar bear club + This is hell) le 22/11/2010, Metropolis, Montreal (Canada)

Bring Me the Horizon + August Burns Red + Polar bear club + This is hell (report)
La voici qui arrive, la tournée nord américaine tant attendue de Bring me the horizon qui vient promouvoir son (très bon à mon goût) troisième album There is a hell believe me I've seen it, there is a heaven let's keep it a secret. Le plateau sponsorisé par Alternative press et Airwalk est composé de Bring me the horizon (attendons de voir), August Burns red (thumbs up!), emarosa (eurk...), Polar Bear Club (ouais ouais...) et This is Hell (bim!). Nous voici donc une fois de plus au Metropolis le lundi 22 novembre.

Pour obligation professionnelle, je ne peux assister au set de This is Hell (Fuck!) et arrive donc pour le début de la prestation de Polar bear club. Je décide de passer la soirée au balcon pour apprécier au mieux les set des groupes et éviter d'être compacté dans la fosse autour de tous ces fans d'Oli Sykes.

C'est donc Polar bear club qui ouvre la soirée, groupe que j'avais déjà pu voir au Vans warped tour cet été, et qui m'avait plutôt emballé avec son frais et mignon sous le soleil une bière à la main. Aujourd'hui changement de décor et d'état d'esprit, leur rockin' punk hardcounet inoffensif m'emballe moins, voire m'ennuie. Les musiciens ont beau effectuer leur tâche avec les honneurs, la mayonnaise ne prend pas vraiment et je discuterai tranquillement sur le balcon en attendant l'ouragan August burns red.

Mais avant ça il faut se taper les affreux emarosa...Oui, les affreux parce que je passe un moment vraiment pénible...Ces 6 jeunots (oui car il y a bien un duss au clavier qui balance 4 sons entre affreux et inaudibles pendant les morceaux) débarquent avec leurs compos emo/rock/punk aussi plates que Jane Birkin. Point positif, chant vraiment juste et bien exécuté de la part du frontman, qui ne s'empêchera cependant pas de terminer chaque morceau par des vocalises...Culte.

On va enfin pouvoir passer aux choses sérieuses avec les masters du metalcore deluxe U.S (oui c'est dit), August burns red. Intro sous fond dance 90's ("Everybody's free"), ça met de suite l'ambiance, petit aperçu ici. Premiers sons de guitare, et on sent de suite la foule plus enthousiaste à l'arrivée des 5 chrétiens (amen) de Pennsylvanie. La tornade "Composure" remet les pendules à l'heure, même si le son manque un peu de pêche en début de set. Le groupe est très à l'aise su scène, ça joue extrêmement bien, la musique est exécutée au millimètre sans pour autant jouer avec un balais dans le cul. Les gratteux en tongs n'hésitent pas à se ballader sur toute la scène, prendre la pause "EPIC style" et remuer les épaules sur les mosh-parts assassines. On peut dire que tout au long du show les nuques sont bien sollicitées, le pit commence à s'énerver et le on peut voir enfin le premier frontman avec une paire de couilles (dans un slim) dans la soirée. On ne baisse pas en intensité, les tubes "Meddler" ou "Black Burner" sont d'une efficacité transcendante et les jeux de lights appuient formidablement bien la prestation d'August burns red. Petit solo de batterie histoire de montrer que oui, même si on le montre tout le long du show, nous sommes des musiciens de niveau qui font de la bonne musique. Le groupe mettra tout le monde d'accord avec la bombe "White washed" et me laissera un sacré souvenir pour ce qui était mon premier live d'August burns red.

On peut dire que j'attends les Brittons de BMTH de pied ferme. Le groupe a haussé le niveau de sa créativité avec son dernier effort, a progressé en live d'après ce que j'avais vu au Vans Warped tour, c'est donc un confirmation que j'attends ce soir en live. Les lumières s'éteignent et les cris des pucelles des premiers rang cassent déjà les oreilles, mais l'intro du (très bon) single "It never ends" me fait vite oublier ça. Le son est plutôt bon, ce qui est assez rare pour un début de set de BMTH, les lights envoient bien et les musiciens sont au taquet. Tout se passe bien, jusqu'à ce que Oli Sykes commence à en faire sérieusement trop et m'agace sérieusement. La rock star se permet de zapper certains de ces passages, pour faire du vent sur la scène, crier des "Montreal" inutiles ou encore se rouler par terre. Pendant ce temps là, les autres musiciens envoient tant bien que mal la purée, et les titres du dernier album sont tout de même bien exécutés. Un "Fuck" de toute beauté ou Jona assurera à merveille le chant, un "The comedown" ou "Play for Plagues" des plus brutaux, avec un Oli Sykes qui ne soigne pas ses voix (pourtant si bien travaillées sur CD) et qui vient casser le rythme du set avec son charisme de poireau assis comme Golum sur une box en bord de scène. Je ne comprends pas la démarche du groupe, pourquoi mettre Oli tant en avant, alors que le batteur assure du bonnes parties et que Jona joue extrêmement bien. Le combo se permet même de modifier certaines parties, ainsi le two step bien lourd de "Football season is over" passe à la trappe (!!!). Attention, Oli a une grosse annonce à faire, Lights, la petite chanteuse de folk de l'Ontario viendra l'accompagner sur scène pour interpréter le titre "Don't Go", mais quelle erreur! On s'en fout de ce titre, même s'il est très bien, il n'a rien à faire sur scène et casse encore plus le rythme du show...D'autant plus que par la suite, le frontman (qui n'a pas volé son statut de tête à claques ce soir) annonce que le groupe joue son dernier morceau "Chelsea Smile"... L'arnaque.
Une tournée US en tête d'affiche et 40 minutes de show avec une pauvre dizaine de morceaux...Tout ça fait que la déception est hélas au rendez-vous et que les espoirs que j'avais placé dans le groupe sont quelque peu retombé...FAIL.
photo de Kurton
le 17/12/2010

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