Heavy MTL (Atreyu + Norma Jean + Despised icon + KoRn + Lamb Of God + Chimaira + Hatebreed) le 25/07/2010, Parc Jean drapeau, Montréal (Canada)

Atreyu + Norma Jean + Despised icon + KoRn + Lamb Of God + Chimaira + Hatebreed (report)
Dimanche 25 juillet...Deuxième jour du Heavy MTL fest. La veille, deux membres du Big Four, Slayer et Megadeth, ainsi que d'autres poids lourds comme Fear factory, Mastodon et j'en passe, foulaient les scènes du plus gros fest metal de montreal...Je préfère me concentrer sur le deuxième jour où l'affiche me parait plus alléchante (oui je ne suis pas un trve...). Le soleil est de la partie aujourd'hui, les têtes d'affiche vont s'enchainer, cette journée se présente bien les amis...

J'arrive sur place et la configuration est assez impressionnante. Deux grosses scènes et une plus petite, il faut dire qu'aujourd'hui les groupes du Mayhem Tour se mélangent à l'affiche du Heavy MTL, c'est du lourd. J'arrive pendant le set de Beneath the massacre, pionner du Deathcore montrealais (comme il en existe beaucoup, tous plus ou moins talentueux il faut le dire). Et là premier point noir à remarquer, le son est vraiment pas au top. Trop fort, et le mix des grattes fait plus mal à la tête qu'autre chose. Je n'ai pas l'habitude de voir des shows sur de si grosses scènes, et on dirait que les locaux n'ont pas trop l'habitude de jouer dans ces conditions. Les musiciens sont plutôt statiques, même si la musique qu'ils jouent est assez technique, ça ressemble un peu à 4 épouvantails dans un champ de blé...Coté musique, ça envoie du gros riff et des gros plans death, breaks ravageurs et blast expéditifs. Je dois avouer que c'est pas trop mon délire, et le son n'arrange en rien tout ça.
J'ai vraiment besoin de boules quiès, mais Despised Icon enchaîne direct sur l'autre grand scène.

Ce sont donc les "local deathcore heroes" qui suivent, et une fois de plus, problème de son. Cette fois-ci, les grattes passent mieux, mais on les voix des deux frontmen sont inaudibles, pendant quasiment toute la durée du premier morceau. ça la fout mal...Mais une fois les micros actifs, le public est aux anges et le montre bien. Il faut dire que l'ambiance a l'air bon enfant. Sur scène, les musiciens se font plaisir. on peut voir qu'ils sont heureux de jouer chez eux, dans un festival de cette envergure. Le groupe ira piocher dans tous ces albums, et nous propose des morceaux tous aussi explosifs. C'est bien carré, Steve et Alex comme à leur habitude ne tiennent pas en place, parcourent la scène de droite à gauche, sont montés sur ressort et ne forment qu'un avec le public. C'est toujours bon de voir Despised Icon, l'attitude "hardcore" des 2 chanteurs allié au coté Death du groupe colle parfaitement. Le combo en profite pour mettre en place un wall of death bien impressionant pour cette heure (il est à peine 14h)...Compte tenu du nombre de groupes, les sets sont pour l'instant court (30 minutes), ce qui accentue le coté brutal et efficace de la musique du groupe. ça commence vraiment bien...

Me revoilà revenu à la mission boules quiès, et impossible d'en trouver...Vachement pratique pour un festival metal où le son est trop fort. Je me résigne à passer aux toilettes pour me rabattre sur des feuilles de PQ. Ce n'est pas ce qu'il y a de plus efficace, mais ça sauvera mes tympans pour la journée...

Je regarde de loin le set de Shadows Fall, de loin...Oui je trouve ça vraiment barbant. L'impatience de voir Norma Jean qui ouvre le bal sur la petite scène n'arrange en rien les choses. On passe.
J'attends donc comme un enfant de voir les Norma Jean, dans les premiers rangs de la petite scène.
Le vrais fans sont là, la petite scène s'est bien remplie, les 5 chrétiens (?) d'Atlanta débarquent, et le groupe démarre sur l'outro de "Memphis will be laid to waste", pour enchainer direct sur l'intro chaotique du même morceau. ça y est, c'est officiel, je suis heureux! Gros bordel dans les premiers rangs et dans le pit au commencement du morceau. Les guitares volent, le chanteur harangue la foule, la batterie cogne, qu'est-ce que c'est bien interprété...La mosh-part "Now you're doing the waltz with your murderer" fait mal. Les premiers cascadeurs font leur apparition, ça chahute sévère, jusqu'au final du morceau. Pas de temps à perdre, une demi-heure de set, c'est peu, et il faut montrer au public que c'est suffisant pour en mettre plein la vue. Le combo passe alors par des morceaux de "Redeemer" et "Meridional", avec la même fougue, la même envie et les mêmes sourires. Je ne vois pas le live passer, mais j'ai pu noté la superbe dégaine du bassiste, avec sa sangle de basse mode queue de renard, sa coupe rockabilly et son tee shirt Ramones du plus mauvais goût, j'adore. La fin du set approche, et "this song is from the album O'god the aftermath", et bim, "Bayonetwork: Vultures in Vivid Color"! Les gens deviennent fous, sur scène c'est le chaos, tous les zicos nous régalent de leur plus belles grimaces, l'audience reprend en choeur le refrain, un vrai régal. Le dernier morceau sera "Vipers, snakes and actors" issu de "The anti mother". Un titre tout en puissance pour clore un concert mémorable. Norma Jean est venu, Norma Jean a vaincu. Ce festival commence à vraiment plaire.

Pas vraiment le temps de se poser, puisque Chimaira débarque sur le grande scène dans a peine un quart d'heure. Le temps de chopper une bière au passage, à moitié plate, pour 5,75 dollars. ça doit être la coutume pour les fest sur le parc Jean-Drapeau...Le coequipiers de "Mark Hunter" arrivent sur scène, suivi du charismatique monsieur, et on envoie de suite la sauce. Du metal moderne vraiment bien exécute, un son bien léché et une énergie communicative. Je ne suis pas un grand fan du combo, mais il faut dire que ça se laisse facilement regarder. Les samples rendent vraiment bien en live, le gaillard viendra aussi pousser la chansonnette aux cotes de Mark Hunter. 30 minutes de show, le temps parfait pour que ça ne devienne pas trop lassant...

Je m'accorde enfin une petite pause sur la petite colline ou tous les headbangers chillent tranquillement. Ambiance festival, ou j'aurais l'occasion d'échanger le calumet de la paix avec quelques personnes des plus sympathiques.
Allez, juste pour me conforter dans mes idées, je vais aller assister au set de Winds of Plagues. Effectivement, c'est vraiment insupportable. C'est mauvais, on enchaine les mosh-parts de supermarché vues et revues, pendant que l'inutile gonzesse au clavier balance ses sons insupportablement kitschouille (ainsi que sa chevelure soyeuse, ce qui donne un headbanging tres élégant) et complètement hors contexte. Au niveau du micro, on essaye de jouer les tough guys et apparemment ça marche après analyse de enthousiasme du public. Je ne comprends décidément pas le buzz de tous ces groupes en carton venus des US.

ça se termine, et ça tombe bien, puisque les légendaires Hatebreed s'accapare l'autre grande scène des la fin du concert des inutiles Winds of Plagues (oui c'est méchant, mais ça commence vraiment à me m'agacer les tympans tous ces groupes de vilains au rabais). Comme beaucoup d'amateurs de hardcore, j'ai été déçu des deux derniers essais des kings du metal/hardcore (l'inutile "For the Lions" et le logiquement décevant "Hatebreed"). Mais j'ai confiance en la troupe de Jamey Jasta, de part toutes les prestations live que j'ai pu voir du groupe. Le groupe débarque sur "In Ashes they shall Reap", "single" de leur dernier album et fidèle à sa réputation, Jamey réclame de suite au public de chanter l'intro "Born to bleed fighting to succeed, Built to endure what this world throws at me" ,public qui s'exécute de suite. Son bien lourd comme à l'accoutumée, Jasta la pile profitant de l'espace immense de la scène, et les guitaristes qui envoient du lourd. La machine est en route. Hatebreed enchaîne les tubes de "Rise of Brutality", "Perseverance", et les trois premiers efforts du groupe passeront à la trappe. Triste, mais pour une demi-heure de set, c'était à prévoir. La configuration du fest, j'entends par la taille des grandes scène et l'affiche clairement metal, ne transformeront pas la fosse en pit géant. C'est regrettable pour une prestation d'Hatebreed, mais là aussi c'était prévisible. Qu'importe, le public répond tout de même présent pour reprendre les choeurs des tubes concoctés par les tough guys du Connecticut. Pour clore ce concert pro et efficace, le célèbre "I will be heard" des plus virils. Bonne prestation comme à leur habitude.

Mais que vois-je, In this Moment est en train de dérouler des mécaniques sur la petite scène (ultra blindée au passage). Prestation minable pour groupe minable. C'est à la limite de la torture pour les yeux et les oreilles. La frontwoman (si on peut appeller ça frontquelquechose) est des plus pitoyables. Beaucoup de blabla entre les morceaux (pourris) pour dire à quel point Montreal est "awesome", que c'est cool de supporter le scène metal et blablabla...Tu ne sers à rien ma pauvre fille. Quand tu essayer de crier, tu sonnes comme un collégienne de 13 ans entrain de muer. Les musiciens essayent tant bien que mal de remonter le niveau, mais que faire avec des compositions aussi moisies?...Les refrains mélodiques sont clichés au possible, totalement dénués de créativité...C'est une catastrophe mes amis. Pourtant la fosse est blindée, et les gens en réclament encore...Je ne suis pas, je ne peux pas, j'abandonne...

Le temps de repartir gambader sur la colline qu'Atreyu débarque sur la petite scène. Pour le coup, c'est vraiment blindé. Je suis un gros fan des deux premiers efforts du groupe, et j'espère que les Californiens vont nous faire part de leurs plus célèbres hits de l'époque. Il suffisait de demander, puisque le groupe commence direct par "Bleeding Mascara", scwhing! Chapiteau! L'ambiance ultra bon enfant est de rigueur, et le charisme du frontman n'y est pas pour rien. Le gratteux mode mi rock'n'roll/ mi glam metal accompagné de son bandeau kamikaze jap' et de sa guitare aux couleurs du soleil levant fait plaisir a voir. Les zicos ne sont pas venus pour rien et leurs sourires sont vraiment communicatifs. Quelques morceaux des albums que je n'ai pas vraiment appréciés s'enchainent pour finalement retomber sur "Right side of the bed". Le public s'en donne a cœur joie sur les refrains et les gratteux nous délectent de leurs plus belles poses mode "guitar heroe". Je ne connais pas vraiment les autres morceaux du set, mais qu'importe, le fun est bien présent et les 45 minutes passent très vite. On finit évidemment sur le hit ultime du groupe "Lip gloss and Black", là je suis aux anges, et je suis heureux d'avoir vu Atreyu même si ce n'est pas la meilleure période de leur carrière. Nice!

Attention voilà la bête qui va envoyer du groove sur la grande scène, nos rednecks préférés de Lamb of God. Moi qui ne connait que leur très bon album "Sacrament", j'attends tout de même avec impatience le début du live d'un groupe devenu figure incontournable de la scène metal. On peut dire qu'une bonne partie du public s'est rendu sur le parc Jean-Drapeau pour la venue des "nouveaux Pantera" (oula attention avec les termes...). Déjà rien qu'à l'entrée sur scène, je trouve que le groupe a trop de dégaine. Je saurais pas comment expliquer ça, mais les bonhommes débarquent avec leurs barbes et cheveux longs grisonnant, leur style vestimentaire des plus simplistes, comme si les mecs partaient avec trois débarqueurs et deux slips en tournée, une attitude des plus humbles, et c'est là que la musique parle. Premier gros point positif à noter, un son du tonnerre. Pas trop fort, bien puissant et super net. Randy Blythe respecte à la lettre sa réputation de frontman ultra charismatique, et communique de façon très sympathique avec le public et assure grave au micro. A l'annonce de "Walk with me in hell", les gens (moi y compris) sont trop au taquet, quel intro, quel son, quel groove bordel! Le set s'enchaîne à vitesse grand V (même si la durée est désormais de 45 minutes), quelques morceaux par ci par là que je ne connais pas, mais tout aussi méchamment efficace, et on repasse par un "Redneck" dévastateur, afin de finir le set avec la même envie, la même attitude mega pro et charismatique à la fois. Je conseille vraiment à tout amateur de metal d'aller voir Lamb of God en live. Rien à redire.

C'est au tour des A7X (trop classe dit comme, Avenged sevenfold) de s'accaparer l'autre grande scène. Premier concert depuis la mort du regretté "The Rev" (il faut dire qu'il jouait bien le salaud tout de même). On passe de suite au vrai show à l'américaine, grosses flammes, plusieurs fonds de scènes (dont beaucoup à l'effigie de l'ancien batteur), ça envoie du lourd. Le concert sera vraiment classé sous le signe de l'hommage pour le cogneur du paradis, entre les speech du frontman et les panneaux "RIP REV". Du coup, Mike Portnoy occupe les fûts, et se sent un peu obligé de faire son kéké malgré tout (bé oui, ça reste Mike Portnoy). Coté musical, je ne connais pas vraiment la musique du groupe, et les morceaux ne m'ont pas vraiment marqués. Forcément, le groupe a joué le tube "Unholy confessions", et ça, c'était cool, parce que le morceau, est cool. Une chose est sûre, ça joue pro, bien carré et apparemment le combo ravit les fans. Concert sympa sympa mais sans plus...

J'étais déjà du coté de l'autre scène pour assister au show de Rob Zombie, que je considère comme un Dieu au vu de ses réalisations cinématographiques ultra talentueuses. Je ne connais que quelques morceaux de la discographie de l'ex frontman des White Zombie, mais je me dis dit que ce show doit valoir la peine quelque part. Avant même le début du live, on peut voir le décor impressionnant qui présage un show bien rodé. L'intro débute, écran géant et vidéo qui tourne (quelques images de la maison aux mille cadavres), lights de folie, les premiers musiciens débarquent et j'hallucine, John 5 est à la guitare et Joey Jordison à la batterie. On peut dire que le père Rob sait se faire accompagner... Lorsque la musique pète, le son est méchamment propre et puissant, Rob n'a pas encore débarqué que c'est déjà la fête. Un robot qui doit bien faire 3 mètres de haut nous illumine tous, et se met à partir lentement de la scène (oui il est là juste pour l'intro, ce robot de 3 mètres...). Et lorsque Rob arrive, le public est déchainé et les canons à flammes donnent tout sur scène. Gros show à l'américaine en prévision...En plus de l'écran géant placé en fond de scène, deux écrans sont placés devant les amplis basse et guitare, plus les écrans placés en dehors de scène. Bordel ça en jette! Je ne vais vraiment m'attarder sur la musique, qui n'est pas trop ma came, mais qui passe bien dans toute cette ambiance. Rob Zombie est en plus un as de la communication, un vrai chauffeur de foule, et ne donne pas l'impression de couper le rythme. Joey ainsi que John placeront leur solo de guitare et batterie histoire de montrer qu'il y a du niveau. Le concert se finit sur le tube "Dragula" ou une averse de confettis viendra ravir la foule et les robots danceurs du clip s'éclateront sur scène. Du grand spectacle, je n'ai jamais vu ça de ma vie, j'ai des étoiles plein la tête, je suis le plus heureux des metalleux en ce moment même. Je n'oublierai jamais ça...(petite larme en prime...non je déconne).

Nous allons pouvoir passer à la tête d'affiche de cette journée, les piliers du neo-metal, les rois de la controverse, les révolutionnaires des 90's, les zombies du modernisme, Korn.
Alors je suis quand même impatient et heureux d'enfin voir en live un groupe qui m'a fait rêver, qui a bercé mes années teenage, qui m'a donné l'envie de faire de la musique, d'écouter 3 heures de metal par jour, d'aller en concert...Il est vrai que 2010, avec le groupe amputé de Head et David, n'est pas la meilleure période pour être pleinement satisfait d'un concert de Korn. Gros fan des 4 premiers efforts, heureux du retour gagnant "Take a look in the mirror", triste de la dégringolade en chaîne depuis cet album, j'ai tout de même le sourire en voyant débarquer sur scène Ray Luzier (très bon batteur au passage) et Fieldy, pour une intro plutôt bien foutu, arrivent ensuite le gratteux de passage (un mec d'Otep ou ex-Otep) et le zicos qui fait quelques arrangements aux claviers, puis Munky. L'intro commence à monter en puissance, pour terminer sur quelques coups de Toms et enchainer sur "Right Now", apparement classique pour débuter le set, et Jon Davis headbangue sur son célèbre pied de micro. ça commence plutôt bien...On enchaine direct sur "Twist" à capella en guise d'intro s'il vous plaît, et figurez-vous que ça passe vraiment bien. Les trois membres d'origine sont sur la partie la plus avancée de la scène alors que le gratteux de session (il n'y pas vraiment d'autre terme pour le définir) joue avec conviction à gauche de Ray luzier, et le sampleur (pareil, pas vraiment d'autre mot) headbangue gentiment à droite. On continue avec une espèce d'interlude qui va déboucher sur "Olidale", single sympatoche du (mauvais) dernier album des Californiens. Le son est bien lourd, mais depuis le début, je trouve ça un peu mou. ça joue juste, mais j'ai l'impression que c'est joué à un tempo bien plus lent...On repart sur "Did my time", tout se passe bien, mais sur les cris un peu poussés, Jon montre quelques faiblesses. Puis on recommence avec une interlude, putain ça commence à devenir chiant...Ce ne sont pas les multiples coupures qui vont redonner du dynamisme au set... Au fur et à mesure de cette interlude, je sens "Freak on a Leash" arriver, et du coup pas d'effet de surprise...Je suis tout de même content de voir ça en live, mais il manque un petit quelque chose, de plus le groupe s'est permis d'effectuer 2,3 petites modifs dans le morceau (!!!), vraiment pas nécessaire...Pour un set d'une heure, on ne s'étonne pas de voir que des hits, "Falling away from me" parait lui aussi un peu mou, et là, encore une coupure! Sérieux les gars c'est inutile et lourd. Mais attention, Jon nous régale puisqu'il débarque sur scène cornemuse à la main pour interpréter "Shoot and leaders". Pour le coup, ça fait vraiment plaisir, ça rappelle la bonne époque, le public a vraiment bien réagi lui aussi. Grosse interlude (ça en devient blasant) pour atterrir sur "Somebody Someone", lui aussi un peu mou, surtout que le petit pont a été modifié, Jon, fieldy et Munky quitte la scène alors que les autres zicos font tourner le pont (en disto...n'importe quoi) avant que les "vrais" Korn reviennent sur scène pour la partie lourde finale. Petit solo de Ray Luzier (qui est vraiment bon batteur je tiens à le préciser) et s'en suit les petits coups de ride synonyme d'intro de "Blind". Ah ben voilà on y est, le public entier sera en mode jump sur la fin (back in the 90's) et Jon remercie l'audience avant d'annoncer la dernière chanson (j'ai du en oublier quelques unes, mais pas tant que ça). Comme beaucoup de concerts de Korn, le groupe finit sur "Got the Life", accompagné de confettis pour l'occasion. C'est déjà fini, je repars du concert avec une impression de mitigé, une petite déception, comme si le boulot n'avait pas été fait à fond ou que c'était peut-être mieux avant...Zut.

Je repars chez moi avec une très bonne impression, heureux d'avoir pu assister à un fest à l'américaine, avec de très bons groupes, de grosses scènes, des gros moyens...Everything is bigger in America. Fuck yeah !
photo de Kurton
le 20/09/2010

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