HellBurnsAway + Cityscover le 15/01/2011, Espace Léo Ferré, Brest

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15 janvier 2011 : l’association gros up!, basée à l’ouest de l’ouest (à Brest quoi…) a décidée de nous souhaiter une bonne et heureuse année en nous proposant une soirée musicale dansante, où même les bucherons en chemise à carreaux ont été accueillis comme des rois (hache offerte à l’entrée... des fausses en carton j’entends). Nous avons donc pour le coup pu profiter du live des Caennais de HellBurnsAway qui nous avaient gratifié d’un bon album intitulé « Worse Than The Truth » (chroniqué en ces lieux), ainsi que de Cityscover, groupe Lorientais, qui lui n’en était pas à sa première venue à Brest… Le tout dans une salle pépère, à l’espace Léo Ferré, qui a vu sa salle bien remplie en cette douce et venteuse (c’est peu dire) soirée… Alors, qu’en est il sorti de ce derby Bretagne Versus Normandie ?


 C’est à B.N.C. d’ouvrir le bal, remplaçant de justesse Hurly Burly, initialement prévu ce soir… Le groupe débarque, et on se rend compte d’une chose assez rapidement : le chanteur ne porte pas son T-Shirt Arkangel juste pour faire joli. On a le droit à une voie bien criarde rappelant celle à laquelle les Belges nous ont habitués, associée à un metal-hardcore aux rythmiques relativement lentes, mais lourdes et efficaces. Un gars aimant ce qu’a pu faire Arkangel sur « … is your enemy » trouverait la musique des gaillards à son gout (échelle de significativité avérée, p<0,05). Un set d’une demi-heure environ qui aura eu la bonne idée de chauffer la salle, et d’habituer nos esgourdes aux sons saturés à hauts volumes. Certains se laisseront tentés par… euh… des figures diront nous, plus ou moins appropriées à la musique (même en ayant apprécié… je ne la trouvais pas adéquate aux figures de beatdowneux…). Un bon set pour commencer !


Malheureusement pour cause d’entrevue avec le groupe HellBurnsAway, je n’ai pas pu assister au concert de vagina dentata. Mais soit dit en passant, ce que j’ai pu en entendre avait l’air sympa dans le style je pars en vrille… dommage, je remettrais ça à une autre fois.


C’est donc ensuite au tour des Lorientais de Cityscover de débarquer sur les planches de la salle Brestoise… Et là par contre, les gaziers en chemise à carreau s’en sont données à cœur joie… j’en ai même été à regretter ma situation du mec « qui peut pas aller piter parce qu’il s’est pété le tendon d’Achille » (là imaginez les rires des sitcoms américaines… avec une foule me pointant du doigt…). C’est que ces mecs là, ils ont du en bouffer du guns up!, ou Bane version double ration parce que là ça reproduit bien ce qu’on connait de ces deux groupes : une musique emprunte à de sacrées mélodies mais vous fouttant une sacrée patate. Le titre No Healers dispo sur le split avec Last Exit To Brooklyn par exemple passe terriblement bien sur scène, et les autres titres de ce skeud aussi. Tout cela, l’espace confiné, la musique qui butte, un groupe surmotivé… l’étincelle et ça devient le bordel. HxC Show quoi ! On est venu pour avoir un show de hardcore, et là on a eu le droit à une leçon…

Ce qui a surtout été super dans ce concert, c’est cette relation avec le public… juste énorme (c’est marrant parce qu’on en a bien parlé de cet aspect des concerts de HxC avec HellBurnsAway, même pas une heure avant…). Et ce dernier l’a bien rendu. Malheureusement, le groupe a du quitter la scène après environ 40 minutes… dommage, j’en redemandais bien moi ! Mais bon, ça continue !


C’est vrai qu’à la fin du show Lorientais, je me suis dit « là, ça va être dur de suivre derrière »… mais je ne doutais pas que l’aspect direct et taillé pour le live de HellBurnsAway allait faire mouche. Et dès l’introduction, on a senti que la foule n’avait pas refroidie malgré l’entracte, et que le changement d’un hardcore mélodique à un hardcore plus direct et rentre dedans à la Cruel Hand n’a gêné personne ! Allez hop ! C’est parti pour 40 minutes d’énergie pure et dure ! Et là… arf… incident qui restera mineur pour beaucoup : le micro déconne et le début du set est entachée par ce point avec un public s’efforçant de communiquer en langue des signes avec Thomas, chanteur du groupe… quelques branchements à l’arrache plus tard, c’est parti pour de bon ! Le seul regret qu’on aura à formuler, et que le groupe affirmera après, c’est que dû à cet incident, il n’y aura pas de cœurs… tant pis dirons nous, on a l’air d’être quelques uns dans la salle à connaitre les paroles, et le frontman n’est pas avare quant il s’agit de demander à la foule de donner de la voie.

Cela restera donc un détail pour ma part : on est à un show de hardcore bordel ! Et avoir un gars qui fait participer le public, communique plus que de raison avec lui… ça c’est ma définition du bon concert de HxC en bonne et due forme. Et ce n’est pas Simon à la basse qui laissera le public se reposer non plus : le garçon est survolté, veut absolument que ce soit la guerre. Et une fois de plus j’ai jeté un regard agressif vers mon tendon… parce que ça a été sportif au milieu ! Les titres de « Worse Than The Truth » passent à la chaîne, et comme une lettre à la poste (en période optimale …). Des titres comme Wisdow, Worse Than The Truth ou You killed me twice font effet tout de suite ! Et comme si ça ne suffisait, il fallait nous gratifier de quelques nouveaux titres, joués en milieu de set, qui n’ont pas dénoté avec le reste, même si le propos paraissait un peu plus old school (ce sujet sera d’ailleurs traité dans une interview qui paraitra sous peu !). Le set se termine, et là situation un peu comique… Personne ne sait trop ce qui se passe : « ils continuent ou pas ? »… parce que le public en redemande ! A vrai dire… même le groupe ne sait pas trop s’ils ont le temps de jouer ou pas… mais rien à faire ! On repart pour une dernière, qui sera une reprise des Cro Mags, histoire de faire transpirer un dernier coup.



C’est donc sous des applaudissements peu timides que le groupe s’en va ! Un sacrée soirée de hardcore, bien do it yourself, bon enfant et sacrément efficace ! On en redemande !


NB :Et si après un report pareil, les groupes ne se décident pas à passer en Bretagne, parce que chez nous on sait recevoir… je ne sais plus quoi faire !

NB 2 : Merci à Ben pour ses photos ! (qui plus est, fort jolies !)
photo de JiBrest
le 12/02/2011

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