Nine Eleven + Last Exit To Brooklyn le 28/05/2011, Le Galion, Lorient

Nine Eleven + Last Exit To Brooklyn (report)
En ce samedi soir de fin Mai, voilà que je me rends à Lorient pour voir (un énième fois) Nine Eleven. Même si le groupe mérite notre attention toute particulière, je dois avouer que ma venue était également grandement motivée par la présence des Last Exit To Brooklyn, que je n’avais jusqu’alors jamais eu l’occasion de croiser sur scène (pauvre de moi), et ceux qui auront lu cette chronique, ou qui connaissent déjà le groupe me diront sûrement que c’était une erreur qu’il fallait réparer au plus vite ! Rassurez-vous, voilà qui est fait...


C’est par ailleurs en curieux que j’aborde le premier concert de la soirée, animé par les locaux de Sparkrow, officiant dans un NYHC old-school façon Agnostic Front… Mais allons droit au but, j’ai pas accroché, faute à une voie typée Roger Miret, à laquelle je n’adhère pas, entre autre… j’ai jamais été amateur de ce genre de chant, et ça n’est pas prêt de changer. Le reste est assez bien callé autrement, mais je ne me prend pas au jeu… tant pis, c’est purement subjectif, mais je me sens obligé d’aller me désaltérer avant la venue des gars du Mans…


Et donc, après cette pause, voilà Last Exit To Brooklyn qui débarque, ayant pour objectif de mettre tout le monde d’accord… Et je pense qu’avec le bagage du groupe, avec un album sympa, et un split de très bonne qualité, il va suffire de quelques accords pour lancer la chose. Et force est de constater que je ne me suis point trompé : le set commence avec « The Man », issu du split avec Cityscover, et il ne faudra pas plus pour que ça parte en joyeux bordel (un aperçu ici). Nous avons ici affaire à un groupe à l’aise : les musiciens descendent et remontent sur scène souvent, gesticulent dans tous les sens, tout en assurant un set efficace et sans bavures… et on ne pourra que saluer cette énergie déployée par le groupe. Et ce n’est sans compter sur un chanteur qui transpirera par hectolitres durant tout le set tellement il s’en donnera à cœur joie ! Il faut dire qu’une très bonne ambiance caractérisera ce concert, et celà pour notre plus grand plaisir : le vocaliste ne cessera de sourire et de se jeter dans le public tout au long du set, et ce dernier le lui rendra bien.

Il est vrai que le lieu se prête à ce genre de concert : promiscuité parfaite avec les groupes, espace ni trop grand, ni trop petit… mais  ajouté à tous les ingrédients cités ci-dessus et à une set-list parfaitement équilibré, alliant morceaux plus old-school avec des tempi enlevés avec d’autres misant plus sur le mid-tempo… cela donne un set savamment dosé qui aura comblé la salle de plaisir. Assurément LE concert de la soirée !


Mais bon, quand y’en a plus, y’en a encore ! Voilà que Nine Eleven débarque sur la scène du Galion… Et idem : Pas besoin de faire de dessin, beau bordel dès le départ. La set-list fait la part belle à City Of Quartz, le son est bon, les musiciens motivés, le public survitaminé… Tout pour faire un bon concert. Et le concert fut bon… mais ! (et oui…) Comment dire, ce n’est pas la première fois que je vois Nine Eleven sur scène, et je peux dire que j’ai vu de meilleurs concerts de leur part, pas tant de la faute du groupe (ne soyons pas malhonnêtes), mais à l’habituelle viande saoule à crête squattant allègrement le parterre tout en étant sur le point de nous exposer ce qu’elle a bien pu manger le soir… de un ! Et peut être à un moment, une réaction excessive de la part du chanteur qui a calmé un poil abruptement un gars s’essayant au KDS (et fort bien d’ailleurs)… ça m’a peut être un peu calmé… Mais bon, nous nous éloignons du propos…


Tout ça pour revenir au fait que Nine Eleven reste une valeur sûre de la scène française, même si ce soir, je dois avouer que mon cœur penche vers Last Exit To Brooklyn, qui nous a offert un pur moment ! Une bien belle soirée, placée sous le signe du hardcore et de la bonne humeur.
photo de JiBrest
le 16/06/2011

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