OBITUARY + HOLY MOSES + AVATAR le 21/01/2008, L'antipode, Rennes (35)
Lundi 21 janvier 2008
Salle : L'antipode
Rennes (35)
Nous voici de retour pour une nouvelle année forte en metol et en vestes a patch semble -t-il car pour ce premier concert de l’année c’est avec les papy Floridiens d’Obituary que j’ai rendez-vous.
Un lundi soir, reprise des cours pour les étudiants après les partiels (qui forme un public important a Rennes) en clair tous les éléments sont réunis pour qu’on ai le droit a une salle qu’a demi-remplie. On peut supposer un manque de pré ventes important au vu du prix du billet ! Ce sont donc plutôt les vieux de la vieille qui se sont déplacer bouteille de bière à la main et cirrhose latente qui se sont déplacer ce soir or se secouer les pellicules sur leur voisin plutôt que les plus jeunes préférant au old-school un bon blast-beat des forets entrecoupé de moshparts (et oui le death metal à changer de génération)…
La salle nous semble bien vide lorsque Avatar arrive sur scène en foirant son intro avec son sample…
Et tout au long du set elle ne semblera que se vider. Bon ce n’est vraiment pas ma sauce, à savoir du true death mélodique suédois, puisque les bonhommes viennent de Göteborg (LA ville du genre) mais ce n’est pas si mal foutue. En tout cas les petits jeunes savent tenir leurs instruments et semble prendre pas mal de plaisir en bougeant leur chevelure au gré des multiples solos de poseurs dont nous gratifient les deux guitaristes. Le seul point amusant finalement, c’est que le chanteur ressemble a un Lee Dorian androgyne sans son grain de folie, et que le bassiste est le sosie d ’ Alex Webster a 12ans… Passable, surtout que le osn n’est franchement pas top… On lui preferera l’album White Poney de vous savez qui, qui passait sur la sono de la salle avant que les suédois ne prennent d’assaut la scène. Au moins, le groupe savait qu’il était là pour chauffer la salle et n’espéra pas grand chose de plus qu’un accueil froid et léger.
Passons maintenant a Holy Moses qui investit les planches après un « Holy Moses » de Bob Marley qui fit rire toute la salle (mais bon, toute la chanson ça fait un peu long a la longue) après que le Heartwork de Carcass fit taper du pied a tout le monde pendant que le groupe s‘installait. La salle semble s’être subitement remplie pour venir voir le groupe Allemand (que je ne connais par ailleurs pas du tout) J’avais peur d’entendre ce groupe après avoir entendu dire que le chant était féminin, mais mes craintes furent vite dissipées lorsque qu’un croisement entre L.G. Petrov d’Entombed et d’Angela Gossow d’Arch Ennemy avec 15ans de plus entra sur scène. Une bière a la main et une veste a patch des plus kitch, avec des cheveux degueu, on est loin des divas du metol symphonique a grandes robes et au chant grandiloquent… Non là on est dans le THRASH le pur le dur avec un son crade et poisseux, un chant du même acabit et en clair tous les archétypes du groupe de thrash allemand des années 80. En plus de jouer du riff thrashoux a se pisser dessus (je ne comprend toujours pas pourquoi le thrash me fait autant rire de bon cœur) le gratteux et le bassiste jouent le jeu des backings vocals et il n’y a rien a dire, on se prend au truc. La chanteuse malade (au sens propre, elle a failli ne pas pouvoir jouer ce soir selon ses dires) braille de façon poussive entre les morceaux pour les annoncer, et il n’y a pas a dire, le groupe fait son office en faisant headbanguer toute la salle et lever les mains en l’air, houuuuuuuuhou ! Le public était là, et il semblerait que le groupe est un nom au sein du thrash car les beaucoup semblaient connaître les titres des morceaux et les paroles… Sympathique découverte donc, pour se mettre en bouche et pour se décrasser les zygomatiques.
On change de tempo maintenant (après un peu de Nile dans la sono) place aux vieux brisecards sudistes tout droit sortit de leur Floride natale. Après avoir intégrés dans leur rangs le guitariste prodige qui n’a plus a faire ses preuves (merci le passage dans Deicide) le bien nommé Ralph Santola. On avait ainsi hate d’entendre enfin un vrai musicien au sein d’Obituary qui comme vous le savez se traîne le cul dans le plus mid tempos de tous les groupes de death metal dit old-school. Après la sortie d’un album en 2007, The Xecutioner’s return qui ne fit pas grand bruit, le groupe entame une fois de plus une tournée en France et en Europe (on le retrouvera également au Hellfest cette année) Ainsi peut être que la récente annonce du groupe au festival Français a-t-elle fait rebrousser chemin a un public un peu radin sur les bords ? Surtout que le groupe est passé au Hellfest 2006 et en 2005 a Rennes. Mais si vous croyez que le public en ai lassé vous vous trompez ! La salle est maintenant assez remplie pour donner le sourire aux ricains…enfin juste aux frères Tardy (au chant et a la batterie) les autres étant toujours aussi inexpressifs. Surtout Santola qui préférait sans doute pouvoir montrer qu’il est un guitar hero du death metal plutôt que de se traîner sur des mids tempos de chez mids tempos pendant de plombes. Alors pour passer le temps Môsieur en fout des caisses et tout au long du morceau il semble jouer pour lui même et se permet également de gueuler sur les ingé son car il ne s’entend pas assez. Alors quand il en a marre, il s’arrête de jouer. Bon esprit Mösieur Santola bravo… Mais mis a part cet énergumène peu jovial, le groupe se donne pendant une petite heure et demie et enchaîne les classiques, « Threatening Skies », « World Demise », et le final « Slowly We Rot » et joue les morceaux de ses deux derniers albums (je n‘aurai reconnu que « On The Floor » et « Insane ») Car oui il faut le dire, si on n’est pas die-hard fan du groupe, il est difficile de faire grande différence entre les morceaux qui sont tous tournés à la même sauce… Mais la magie est là, ça headbang a tout rompre sur des riffs bien groovy et il n’y a pas a chier, la machine est rodée et on prend du plaisir a être là. Pour parachever le tout, le son est niquel et on a même le droit a un petit solo de batterie de Donald Tardy (enfin ce n’est pas Derek Roddy non plus, ce qui prête a sourire)
Pour un premier concert de l’année ce fut donc bien sympathique même si le public semble toujours en France ne se pointer dans la salle que pour la tête d’affiche. Ne connaissant pas plus que ça le groupe je venais surtout pour voir un groupe de death metal mythique de plus je peux donc difficilement dire si Obituaire a fait un bon ou un mauvais concert... Une soirée à l’image de la musique d’Obituary et de son public en définitive, mais avec un bon esprit malgré tout et un sourire aux lèvres: « Plus bas du front tu meurs !! »
Un lundi soir, reprise des cours pour les étudiants après les partiels (qui forme un public important a Rennes) en clair tous les éléments sont réunis pour qu’on ai le droit a une salle qu’a demi-remplie. On peut supposer un manque de pré ventes important au vu du prix du billet ! Ce sont donc plutôt les vieux de la vieille qui se sont déplacer bouteille de bière à la main et cirrhose latente qui se sont déplacer ce soir or se secouer les pellicules sur leur voisin plutôt que les plus jeunes préférant au old-school un bon blast-beat des forets entrecoupé de moshparts (et oui le death metal à changer de génération)…
La salle nous semble bien vide lorsque Avatar arrive sur scène en foirant son intro avec son sample…
Et tout au long du set elle ne semblera que se vider. Bon ce n’est vraiment pas ma sauce, à savoir du true death mélodique suédois, puisque les bonhommes viennent de Göteborg (LA ville du genre) mais ce n’est pas si mal foutue. En tout cas les petits jeunes savent tenir leurs instruments et semble prendre pas mal de plaisir en bougeant leur chevelure au gré des multiples solos de poseurs dont nous gratifient les deux guitaristes. Le seul point amusant finalement, c’est que le chanteur ressemble a un Lee Dorian androgyne sans son grain de folie, et que le bassiste est le sosie d ’ Alex Webster a 12ans… Passable, surtout que le osn n’est franchement pas top… On lui preferera l’album White Poney de vous savez qui, qui passait sur la sono de la salle avant que les suédois ne prennent d’assaut la scène. Au moins, le groupe savait qu’il était là pour chauffer la salle et n’espéra pas grand chose de plus qu’un accueil froid et léger.
Passons maintenant a Holy Moses qui investit les planches après un « Holy Moses » de Bob Marley qui fit rire toute la salle (mais bon, toute la chanson ça fait un peu long a la longue) après que le Heartwork de Carcass fit taper du pied a tout le monde pendant que le groupe s‘installait. La salle semble s’être subitement remplie pour venir voir le groupe Allemand (que je ne connais par ailleurs pas du tout) J’avais peur d’entendre ce groupe après avoir entendu dire que le chant était féminin, mais mes craintes furent vite dissipées lorsque qu’un croisement entre L.G. Petrov d’Entombed et d’Angela Gossow d’Arch Ennemy avec 15ans de plus entra sur scène. Une bière a la main et une veste a patch des plus kitch, avec des cheveux degueu, on est loin des divas du metol symphonique a grandes robes et au chant grandiloquent… Non là on est dans le THRASH le pur le dur avec un son crade et poisseux, un chant du même acabit et en clair tous les archétypes du groupe de thrash allemand des années 80. En plus de jouer du riff thrashoux a se pisser dessus (je ne comprend toujours pas pourquoi le thrash me fait autant rire de bon cœur) le gratteux et le bassiste jouent le jeu des backings vocals et il n’y a rien a dire, on se prend au truc. La chanteuse malade (au sens propre, elle a failli ne pas pouvoir jouer ce soir selon ses dires) braille de façon poussive entre les morceaux pour les annoncer, et il n’y a pas a dire, le groupe fait son office en faisant headbanguer toute la salle et lever les mains en l’air, houuuuuuuuhou ! Le public était là, et il semblerait que le groupe est un nom au sein du thrash car les beaucoup semblaient connaître les titres des morceaux et les paroles… Sympathique découverte donc, pour se mettre en bouche et pour se décrasser les zygomatiques.
On change de tempo maintenant (après un peu de Nile dans la sono) place aux vieux brisecards sudistes tout droit sortit de leur Floride natale. Après avoir intégrés dans leur rangs le guitariste prodige qui n’a plus a faire ses preuves (merci le passage dans Deicide) le bien nommé Ralph Santola. On avait ainsi hate d’entendre enfin un vrai musicien au sein d’Obituary qui comme vous le savez se traîne le cul dans le plus mid tempos de tous les groupes de death metal dit old-school. Après la sortie d’un album en 2007, The Xecutioner’s return qui ne fit pas grand bruit, le groupe entame une fois de plus une tournée en France et en Europe (on le retrouvera également au Hellfest cette année) Ainsi peut être que la récente annonce du groupe au festival Français a-t-elle fait rebrousser chemin a un public un peu radin sur les bords ? Surtout que le groupe est passé au Hellfest 2006 et en 2005 a Rennes. Mais si vous croyez que le public en ai lassé vous vous trompez ! La salle est maintenant assez remplie pour donner le sourire aux ricains…enfin juste aux frères Tardy (au chant et a la batterie) les autres étant toujours aussi inexpressifs. Surtout Santola qui préférait sans doute pouvoir montrer qu’il est un guitar hero du death metal plutôt que de se traîner sur des mids tempos de chez mids tempos pendant de plombes. Alors pour passer le temps Môsieur en fout des caisses et tout au long du morceau il semble jouer pour lui même et se permet également de gueuler sur les ingé son car il ne s’entend pas assez. Alors quand il en a marre, il s’arrête de jouer. Bon esprit Mösieur Santola bravo… Mais mis a part cet énergumène peu jovial, le groupe se donne pendant une petite heure et demie et enchaîne les classiques, « Threatening Skies », « World Demise », et le final « Slowly We Rot » et joue les morceaux de ses deux derniers albums (je n‘aurai reconnu que « On The Floor » et « Insane ») Car oui il faut le dire, si on n’est pas die-hard fan du groupe, il est difficile de faire grande différence entre les morceaux qui sont tous tournés à la même sauce… Mais la magie est là, ça headbang a tout rompre sur des riffs bien groovy et il n’y a pas a chier, la machine est rodée et on prend du plaisir a être là. Pour parachever le tout, le son est niquel et on a même le droit a un petit solo de batterie de Donald Tardy (enfin ce n’est pas Derek Roddy non plus, ce qui prête a sourire)
Pour un premier concert de l’année ce fut donc bien sympathique même si le public semble toujours en France ne se pointer dans la salle que pour la tête d’affiche. Ne connaissant pas plus que ça le groupe je venais surtout pour voir un groupe de death metal mythique de plus je peux donc difficilement dire si Obituaire a fait un bon ou un mauvais concert... Une soirée à l’image de la musique d’Obituary et de son public en définitive, mais avec un bon esprit malgré tout et un sourire aux lèvres: « Plus bas du front tu meurs !! »
1 COMMENTAIRE
sepulturastaman le 01/02/2008 à 13:58:09
A lyon :
Avatar mouais bon death suédois mélo, à la IF, DT et Soilwork un poil pas assez heavy melo ; chant trop extrême et agréssif, problème de son aussi on entendait pas assez le chanteur. En gros c' était moyen sans plus, Mais ils touchent un peu côtés zic, la dessus on est d' accord.
Pis bon du death mélo dans une affiche comme ça fait bizare
Holy Moses (le groupe qui met à mal ma misogynie) veste patcher hyper classe ( Tu peux pas comprendre) look crado enfin plus que les touts propres AvataR (trop propre, à mon gout) son dément thrash bien bourrins (en tous cas plus que sur leur vieux album) ça joue vite trés vite, certains passages font limite death ; le batteur ce défend plutot bien. Sabina tient bien le public (un abruti de trou de balle à comme même sorti un "montre nous ta chatte" ; mouais facile à dire quand on est adossé sur le mur du fond). La chanteuse fait même monté sur scène deux gamins (oui à environ 6-8 c' est encore des gamins) qui passent le dernier morceau sur la scène.
Bonne esprit bon concert, bouzin envoyé bien loin.
Puis arrivent les bouseux de chez Redneck Compagny® et là baisse de tempos (oui Holy Moses à envoyait tellement fort que mon potes m' a sorti au premier morceau "tu m' avais pas dis que c' était du thrash ?"). Reverbe branché sur le micro du chanteur (qui à eu des problème jusqu' au 2/3 du concert) est c' est partis sur un "Cause of Death" histoire d' enflammer le public qui n' en demendais pas plus, deux ou trois (eux comme (((Viking Jazz))) ) morceaux du Back from the Dead plus tard (putain les frissons ; mon album préféré des floridiens, rappellant le collège) enchainé avec World Demise. quelque morceau du Frozen in Time ; sans doute du nouvel album (mouais bon celui-ci par contre j' accroche pas).
A lyon nous avons eu le droit à un rapel commançant par un long solo de batterie.
Le son écrasant dense énorme. Santola qui n' arrive pas à s' intégrer dans le groupe ; même attitude que chez Deicide : la plus part du temps seul à droite sur scène. Comment ne pas évoquer ses solis autant chez Deicide ça faisait du bien un peu de nouveauté (pis sa manière de jouer n' est pas si éloigner des frangins Hoffman) autant chez Obituary son jeu est déplacé trop précis et appuyer).
Côtés public plus de darons que de lardons ; pas de speudo gotheux vraiment spookie ni de trVe blackeux rase-moquette, à Lyon c' était vraiment un public d' averti (à ça y avait du patch au moins), comme à Rennes la salle fut presque comble pour Holy Moses et comble pour Obituary.
Et pour rien gacher une chouette nenette stationna dans mon angle de vision les 3/4 de la soirée.
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