Sonata Arctica + Trick Or Treat le 23/04/2014, Le Bataclan, Paris (75)

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Nous sommes à Paris, au mois d'Avril. Le soleil, timide ne présage aucun blizzard. Pourtant la foule se presse devant les portes gardées par trois colosses comme si elle fuyait un danger imminent.

On se ravitaille, on prend son dernier repas.

Quelque chose arrive.

 

Nous sommes au Bataclan et c'est une soirée mouvementée qui s'annonce. Une soirée placée sous le signe du Metal et du Rock 'n' Roll !

 

Et les premiers à ramener leurs pommes et leurs guitares fluos sur la scène parisienne sont les italiens de Trick Or Treat.

 

Pour situer les choses, moi le Power Metal, j'en écoute à très faible dose. Si je veux du solo de guitare, de la double-pédale, du blast, je me fais un bon Strapping Young Lad ou un petit Dream Theater.

Donc, en général, je reste sur mes gardes et j'écoute de loin.

Mais j'ai pas pu. Trick Or Treat c'est un peu comme si vous mixiez Ultra Vomit et Stratovarius. Le sérieux du Power Metal avec un esprit profondément débile, enfin au moins pour leur premier album... quoique le dernier qui traite d'un royaume avec le roi Lapin... bon...

Et ça, c'est bien. C'est une bonne chose.

C'est une bonne chose parce que ça démystifie une musique à mon sens trop prise de tête, trop sérieuse. La musique est faite pour abattre les frontières, rassembler, faire rêver, protester aussi (plus ou moins violemment nous dirait Bertrand Cantat...).

 

Trick Or Treat nous offre un show puissant, carré, solide comme les rocs que croisait les templiers sur le Larzac et enchaine les morceaux.

"Premonition" de l'album Rabbits' Hill pt 1 est un exemple de puissance et de précision. Des riffs acérés, une voix posée et filant dans les aigües avec une aisance déconcertante qui laissent la place à une reprise de Cindy Lauper, "Girls just wanna have fun"... allez comprendre !

Le quintet nous laisse sur une pirouette musicale nommée "Like Donald Duck". Le genre de morceau de power metal qui vous donne envie de tortiller du boule, qui vous file la pêche et la banane !

Et ça, c'est une bonne chose, même si on regrette un peu de ne pas avoir pu passer un peu plus de temps en leur compagnie... D'ailleurs ils seront à Lyon le 4 Mai prochain.

 

 

SONATA ARCTICA.

 

C'est une voix de vieux ricain qui se pose la question de savoir si le rock 'n' roll est réel, est-ce qu'il existe vraiment ?

Pour ma part, la première question que je me pose à l'entrée sur scène de Tony Kakko (chant) est : Pourquoi diable a-t-il coupé ses cheveux ?

Puis quand commence les premières lignes de "The Wolves die young", je me ravise en me disant que cela n'affecte en aucun cas ses capacité vocales.

C'est ce qui frappe avec Sonata Arctica d'entrée de jeu. C'est cette perfection dans l'exécution des morceaux, et ce dans le neuf comme dans l'ancien.

En parlant d'ancien, pour prendre la suite de "Losing my Insanity", c'est "My Land" que le quintet offre à son public parisien qui entre alors en transe.

Henrik Klingenberg (clavier) et Elias Viljanen (guitare) face à face pour l'intro cèdent la voix au Bataclan pour les choeurs.

Le groupe est en terre conquise.

1999, 2001 puis 2007 avec "Paid in Full" de l'album un peu décrié Unia avant de re-décoller très haut grâce au tube qu'est "Fullmoon".

"Ouais ça doit être la seule intro au piano qu'on ait jamais faite..." lance Tony avant d'embrayer avec l'aide du public puis de ses acolytes.

Public qui répond présent au refrain : "She should not lock the open door _Run away ! Run away ! Run Away !".

On est au milieu du set. Je m'étais refait une petite écoute du dernier album Pariah's Child. Sur ce dernier opus Sonata Arctica a carrément pété une durite.

X-marks the spot est un morceau qui part dans tous les sens et dans lequel on retrouve notre ricain du début. Les cinq prennent un plaisir fou à jouer sa musique et à renforcer encore un peu plus la communication avec ses fans.

"On hésitait entre trois morceaux pour la suite... Un long et deux courts... On a choisi de faire le long".

"White Pearl, Black Oceans" et le public devient hystérique pendant 8 minutes.

"I Have a Right" et ce sont des centaines de personnes qui chantent en choeur et avec le coeur.

"Kingdom for a heart" et on commence à se demander si Sonata ne cherche pas à nous achever.

"Wolf & Raven", et on est maintenant certains que le quintet cherche à nous casser en deux, voire en quatre. C'est rapide, c'est puissant, c'est parfaitement joué.

 

Le groupe quitte alors la scène sous l'ovation du public parisien qui l'encourage très chaleureusement à revenir encore un peu, s'il vous plait.

 

En guise de rappel, Sonata Arctica entâme "Blood", un morceaux lourd et fort de Pariah's Child, dernier opus, puis invite le public à chanter avec lui sur San Sebastian.

En pleine forme après une heure de Power Metal dans sa plus pure essence, Don't Say a Word appelle les remerciements et les adieux des finlandais au public "merveilleux" du Bataclan.

Mais un concert de Sonata n'en serait pas un s'il ne se terminait pas par le traditionnel appel à la Vodka !

Et bim. C'est fait. Le vieux ricain est rassuré. Le Rock 'n' Roll existe bel et bien, les cinq musiciens sont comblés et le public aux anges.

 

On se dit merci, on fait des câlins dans le vide et on envoie des bisous.

 

Tout le monde rentre chez soi avec un concert incroyable dans la tête et les tympans un peu explosés par un niveau sonore extrêmement fort pour la salle.

 

Set list :

The Wolves die Young

Losing My Insanity

My Land

Sing in Silence

Paid In Full

What did you do in the war, Dad ?

Fullmoon

X-marks the spot

Tallulah

White Pearl, Black Oceans

I Have a Right

Kingdom for a Heart

Wolf & Raven

 

rappel :

 

Blood

San Sebastian

Don't Say a Word

 

 

Note : Les images sont © Hugues Roualdes / http://www.flickr.com/photos/hugues-oc

photo de Hugues d'Òc
le 28/04/2014

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1 COMMENTAIRE

cglaume

cglaume le 28/04/2014 à 12:22:24

Pas trop ma came métallique, mais le report est bien sympa à lire: bienvenue Hugues !

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