Doomdogs - DoomDogs

Chronique CD album (42:50)

chronique Doomdogs - DoomDogs

Allez on remet le nez dedans : Black Sabbath vous a manqué ? Motörhead se fait trop vieux pour vous (honte à vous bande de jeunes) ? Ok, alors on récupère tout ça et on le remet à la sauce actuelle, et résultat : un son d'enfer.

Doomdogs, c'est Suédois, et un peu comme Ikea, ça te met une sorte de qualité express pour pas cher, super attractive. Mais alors, me diriez-vous, c'est en plastique leur musique ? Eeeh bien, si par plastique vous entendez qu'on récupère entièrement le riff du morceau de Black Sabbath "Electric funeral", alors je répondrais par l'affirmative. Bah oui, franchement, récupérer un riff comme ça, c'est bien trop évident, et tellement de groupes tournent autour de cette influence aujourd'hui que c'en devient un peu trop vu et revu ! De plus, choisir d'appeler son groupe Doomdogs revient beaucoup à se résumer à jouer un style, et à s'enfermer dans ses carcans, ce qui limite beaucoup l'innovation. Quoique. "Les chiens du Doom"... A vrai dire, ça fait abruti, donc cool, vous voyez ? Exactement.

Après, n'oublions pas que le riff de "Holy mountain" de Sleep est récupéré à une note près du "Lord of this world", et l'album est pourtant considéré comme une petite révolution du genre. Et le petit détail qui va récupérer un peu le côté Ikéa, c'est qu'on retrouve dans leurs influences du Earthride, le groupe des brothers of Doom. Et effectivement, si les Doomdogs laissaient un peu plus papy Sabbath se reposer, et s'ils allaient plutôt titiller le grand frère du Maryland, ça ferait de mal à personne.

Bon, pour le reste, l'idée c'est : un putain de ride en enfer, fait par des musiciens convaincus de leur groove. Du riff, du riff, et encore du riff. Pas dégeu en plus. Un son rond mais banal, avec des passages bien lourdingues façon "bateau qui tangue", et encore d'autres riffs bien cools façon motard hellriders sur son chopper.

 

Ca envoie la sauce, une sauce fraîche mais hélas un peu fade et surtout périssable, là où Black Sabbath et Motörhead sont des prduits irremplaçables. Doomdogs a tout à fait assimilé ses influences, digéré leurs riffs pour y ajouter "leur" façon de les jouer. Mais ça ne me suffit pas, et cet album malgré un effort correct sent l'anecdotique à plein nez.

 

 

Achat ou pas achat ? Pas achat.

photo de Carcinos
le 24/01/2011

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