SUFFOCATION + NATRON + DEEP VEIN le 27/05/2007, Le BCS Café, Poitiers (86)
Dimanche 27 mai 2007
Salle : Le BCS Café
Poitiers (86)
C’est à Poitiers (sus aux anglais) que vos dévoués (((Viking Jazz))) et Tit In Furs se sont déplacés pour applaudir les maîtres du death metal a la ricaine et globalement, le plus gros groupe du genre au niveau international actuellement. En partant de la Bretagne pour traverser la France vers le Poitou sous un temps de chien avec des heures d’attentes interminables dans les gares, nous avons bien mérités un bon gros show du groupe de death metal qui a marqué toute une génération de musiciens. Et on ne sera pas déçu question prestation comme vous pourrez le constater.
Grosse galère pour arriver à la salle en traversant la rocade a pied -et oui le dimanche a Poitiers niveau transports en commun c’est plus limité que Rennes d’ou nous venons tout les deux. Le BCS Café qui apparemment est un établissement plutôt branché metal qui reçoit d’assez gros groupes lors de leurs tournées. Nous découvrons donc la salle (et Guy Marchais un des gratteux de Suffo discutant dehors) en même temps que pas mal de métalleux présents ce soir venus des quatre coins de la France pour en découdre avec Suffocation. Sous la pluie battante nous attendons que le BCS daigne enfin nous ouvrir ses portes pour qu’on puisse d’une se les geler moins et de deux boire une bière, enfin ça c’est pour Tit. L’interieur de la salle est très sympa avec pleins d’affiches de concerts collés a un mur, ça donne de l’ambiance au lieu; les poitevins ont bien de la chance d’avoir une salle dédiée a ce genre de musique, on conseil donc a ceux qui ont la possibilité d’aller y faire un tour. Dans le hall le merch commence déjà à être installé du côté de Natron avant que les jeunes Deep Vein n’investissent les planches…
Bon niveau son disons le franchement ça chie dans la colle, avec des guitares complètement cradingues et quasiment inaudibles dans le mix. Mais à côté de ça ces mêmes guitares se défendent pas mal avec un gratteux soliste qui malgré son jeune âge apparent touche plutôt bien son manche (non MAT(taw) rien de fétichiste là dedans) En revanche le gros soucis vient de la batterie qui n’a pas un jeu très approprié, avec des plans pas très intéressants voir a coté de la plaque. Je ne sais pas son combientième concert le groupe donne ce soir mais il semble assez a l’aise, en tout cas c’est relativement carré et c‘est souvent le point noir des « petits groupes » ouvrant dans les salles de leur ville. Peu de monde dans la salle pour applaudir le combo local malheureusement (malgré la présence de Guy Marchais dans la salle) car avec un meilleur son cette toute petite prestation (entre 15 et 20 ridicules minutes) aurait été plus agréable en amuse bouche.
Pause clope pour mon confrère Tit In Furs où nous pouvons constater le nombre croissant de chevelus arrivant dans la salle. On croisera à plusieurs reprises Dereck Boyer le blond/bassiste de Suffo arpentant le hall (peut être a la recherche de groupies?) visiblement peu enclin a discuter avec ses fans…
Nous attendons maintenant Forbidden Cult (autre groupe de première partie) mais c’est à une prestation des italiens de NATRON que nous avons le droit. Premier constat le son est mieux mais bizarrement deviendra de plus en plus lourd au fur et a mesure du set, ce qui desservira le death brutal pas original et pas super bon des ritals. Malgré un public déjà plus présent dans la salle pour soutenir le groupe (apparemment Natron fait pas mal d’heureux chez les deatheux) la prestation ne fut pas dynamique pour un sou (notamment le gratteux soliste rigide comme un frigo) Seul le titre « Flatline » présent sur leur dernière galette « Livid Corruption » donnera un coup de boots à l’assemblé et on sentira à ce moment que le groupe à un réel potentiel pour remuer les foules. Musicalement ça se veut proche de Cannibal Corpse mais en fait c’est bien loin de la qualité et l’efficacité du combo ricain, dommage donc; de cette prestation on ne retiendra que les solos bien tirés du cul du gratteux soliste, car sinon les mauvaises conditions sonores ne nous ont pas permises d’apprécier ce groupe sur scène.
Cette fois ci c’est moi qui impose la pause dans le hall pour aller m’acheter un tish de Suffo (no comment) et là on constate que les poilus sont de sortis (ainsi que les true emo staïle) avec une salle qui commence sérieusement à bien se remplir. Bon plan pour l’orga donc qui a dut plus rentabiliser cette soirée que prévu (bah oui, le Poitou c’est un peu a la masse) Mais trêves de bavardages nous nous installons ras la scène comme d’habitude pour profiter au maximum du groupe, de l’ambiance de la scène et du son (ainsi que des slams et des pogos erf) les balances peuvent alors commencer. Quel pied de pouvoir un de ses groupes préférés en chair et en os d’aussi près. Mike Smith derrière ses fûts bénéficiera d’une sonorisation plus que correcte, ni trop crassouse ni trop propre pour du death. Les gratteux comme a leur habitude sont garnis d’un son a tomber par terre, on se demande pourquoi tout les gros groupes de metal actuels ont autant besoin de se cacher derrière une grosse prod qui perd a la fois en personnalité et en intensité, alors que Guy Marchais et Terrence Hobbs n’ont pas un super gros son de la mort mais tout simplement LE son death metal que tous les gratteux de la terre devraient rechercher. A la fois cru et intense sans pour autant être cradingue et perdre en puissance, il met toute l’assistance sur le cul. Et là comme a son habitude Dereck Boyer à un son de merde; non pas que l’ingé son de la salle ne sache pas faire son boulot, mais c’est plutôt le son même de Boyer qui est a chier. Comparé au son monumental de son prédécesseur sur Pierced From Within (que je classe sans problèmes « meilleur album de death metal de tous les temps » ) celui de Boyer est plat, trop brillant trop claquant et métallique (c’est pas parce qu’on joue sur du Ampeg a 2000euros qu’on sait régler son son) Du coup la basse ne ressort pas du tout dans le mix et on a presque l’impression d’entendre la basse en plastique de Fieldy de Korn. Enfin hormis ce détail qui m’est cher (bah oui en tant que bassiste on se refait pas) le son sera tout simplement dantesque. Il emplira tout l’espace sonore d’une force inégalée jusque là pour les groupes de death que j’ai pu voir en live jusque là.
Le public est nombreux, la salle est quasi pleine et bien chaude, le groupe n’a pas l’air d’avoir envie d’en démordre (c’est en effet le dernier concert du Kill Or Be Killed Tour Part.2) Ca commence donc avec le premier titre du nouvel album (éponyme) du groupe de NY « Abomination Reborn » qui donne le ton d’entrée: ça va être de la boucherie pure et jouissive. S’en suivent les monuments « Throne Of Blood » aux mids les plus monstrueux que Suffo ai pu pondre et le cultissime « Infecting The Crypts » rien que ça pour se mettre en jambe ! Les cheveux volent au gré de la musique de brutasse des ricains, le pogo se déclenche petit a petit et les mains volent au rythme du blast (le geste fétiche du Franck Mullen le mastodonte-chanteur) Le groupe ne bénéficie pas de lights exceptionnelles (pour ne pas dire inexistantes) mais il tient la scène comme personne. Les membres du groupes ne sont pas beaucoup en mouvement (hormis headbanding) mais le dynamisme et la cohérence qui se dégagent du combo a de quoi laisser sur le cul. On a ensuite le droit à du bon vieux death des bois époque Human Waste avec la dantesque « Catatonia » au break final monstrueux. Puis (en vrac) « Breeding The Spawn » « Liege Of Inveracity », « Suspended In Tribulation » (et « Prelude To Repulsion » il me semble) pour montrer a tout le monde que Suffocation est le groupe de death metal qui maîtrise le mieux son sujet. Deux autres titres du dernier album seront également interprétés ce soir: le puissant « Blind Torture Kill » et le sympathique « Entrails Of You » que Franck Mullen dédicacera plus ou moins aux filles présentes ce soir. Alors que tout le monde attendait « Souls To Deny » tiré de l’album du même nom (l’avant dernier) ou l’impressionnant « Surgery Of Impalement » du même album, c’est « Tomes Of Acrimont » qui honorera ce skeud. On notera également un petit guest au chant avec me semble-t-il le chanteur de Criminal Element (side project de Boyer et Hobbs comme par hasard) qui n’est autre que l’ancien chanteur de Dying Fetus; sur une chanson dont le titre ne me revient pas, mais l’apparition fut sympathique. Ensuite je ne peux pas parler de Suffocation sans évoquer les chansons « Torn Into Enthrallment » et « Synthetically Revived » du Pierced From Within qui vont tout démâter ce soir grâce à une précision et à une exécution impressionnante. Mike Smith très discret derrière son kit est en revanche une vraie machine a tuer, un vrai pro, comme les quatre autres (ces solos de grattes mon dieu !!!) Pour revenir au public, celui ci ne chôme pas en slamant comme il se doit en pogotant et en déclenchant des circle-pit lorsque Franck -la mulasse- Mullen le demande. Ce dernier parlera beaucoup entre les morceaux d’un ton assez ironique, balançant aussi quelques vannes faisant bien marrer le bassiste, et il ne manquera pas de remercier le public, le staff etc. Et c’est déjà la fin du set, tout le monde attend « Pierced From Within » et moi le premier; évidemment le groupe ne pouvait pas jouer sans interpréter ce titre fabuleux ouvrant l‘album du même nom, et c’est en guise de conclusion que Suffo va dégainer un de ses plus gros titres. L’alchimie est totale, l’ambiance énorme le morceau interprété de façon parfaite (ces breaks dévastateurs que tout musiciens rêveraient un jour de composer), bref ce titre qui est une vraie bombe sur album est juste une tuerie pure en live. Ce n’est pas mes deux slams et ma prosternation devant le kit de Mike Smith qui me feront passer à coté de ce morceau qui conclura le set de la plus belle façon qui soit.
Malheureusement le bonheur fut de courte durée, 1h10seulement alors qu’on aurait pu s’enquiller encore 20bonnes minutes de death metal sans problèmes ! Des titres de Souls To Deny manquaient a l’appel comme je l’ai dit, et j’aurai également aimer entendre « Depth Of Depravity » du Pierced From Within mais bon…il faut contenter tout le monde. Ainsi l’alchimie qui s’est produite ce soir est inégalable, seul Suffocation peut remuer les foules et instaurer une telle ambiance selon moi. En plus d’être le plus gros groupe du style par la qualité de son écriture, et de sa finesse technique, il montre que c’est également le groupe le plus appréciable en live pour le « metol de la mort » Après avoir pu voir mes trois groupes de death favoris ( Suffo, Cannibal et Napalm) le constat est clair: Suffocation remporte la mise avec en plus d’un son énorme et d’un set irréprochable, un très bon feeling avec le public et une aptitude a effectuer un show sincère qui n’est pas l’habituel « mode automatique » obligatoire lors des grosses tournées de groupes ricains. Une fois de plus on constate que le statut du père du NYDM n’est pas venu de nul part mais bien de sa sueur et de ses riffs. SUFFOCATION FOR PRESIDENT !
Grosse galère pour arriver à la salle en traversant la rocade a pied -et oui le dimanche a Poitiers niveau transports en commun c’est plus limité que Rennes d’ou nous venons tout les deux. Le BCS Café qui apparemment est un établissement plutôt branché metal qui reçoit d’assez gros groupes lors de leurs tournées. Nous découvrons donc la salle (et Guy Marchais un des gratteux de Suffo discutant dehors) en même temps que pas mal de métalleux présents ce soir venus des quatre coins de la France pour en découdre avec Suffocation. Sous la pluie battante nous attendons que le BCS daigne enfin nous ouvrir ses portes pour qu’on puisse d’une se les geler moins et de deux boire une bière, enfin ça c’est pour Tit. L’interieur de la salle est très sympa avec pleins d’affiches de concerts collés a un mur, ça donne de l’ambiance au lieu; les poitevins ont bien de la chance d’avoir une salle dédiée a ce genre de musique, on conseil donc a ceux qui ont la possibilité d’aller y faire un tour. Dans le hall le merch commence déjà à être installé du côté de Natron avant que les jeunes Deep Vein n’investissent les planches…
Bon niveau son disons le franchement ça chie dans la colle, avec des guitares complètement cradingues et quasiment inaudibles dans le mix. Mais à côté de ça ces mêmes guitares se défendent pas mal avec un gratteux soliste qui malgré son jeune âge apparent touche plutôt bien son manche (non MAT(taw) rien de fétichiste là dedans) En revanche le gros soucis vient de la batterie qui n’a pas un jeu très approprié, avec des plans pas très intéressants voir a coté de la plaque. Je ne sais pas son combientième concert le groupe donne ce soir mais il semble assez a l’aise, en tout cas c’est relativement carré et c‘est souvent le point noir des « petits groupes » ouvrant dans les salles de leur ville. Peu de monde dans la salle pour applaudir le combo local malheureusement (malgré la présence de Guy Marchais dans la salle) car avec un meilleur son cette toute petite prestation (entre 15 et 20 ridicules minutes) aurait été plus agréable en amuse bouche.
Pause clope pour mon confrère Tit In Furs où nous pouvons constater le nombre croissant de chevelus arrivant dans la salle. On croisera à plusieurs reprises Dereck Boyer le blond/bassiste de Suffo arpentant le hall (peut être a la recherche de groupies?) visiblement peu enclin a discuter avec ses fans…
Nous attendons maintenant Forbidden Cult (autre groupe de première partie) mais c’est à une prestation des italiens de NATRON que nous avons le droit. Premier constat le son est mieux mais bizarrement deviendra de plus en plus lourd au fur et a mesure du set, ce qui desservira le death brutal pas original et pas super bon des ritals. Malgré un public déjà plus présent dans la salle pour soutenir le groupe (apparemment Natron fait pas mal d’heureux chez les deatheux) la prestation ne fut pas dynamique pour un sou (notamment le gratteux soliste rigide comme un frigo) Seul le titre « Flatline » présent sur leur dernière galette « Livid Corruption » donnera un coup de boots à l’assemblé et on sentira à ce moment que le groupe à un réel potentiel pour remuer les foules. Musicalement ça se veut proche de Cannibal Corpse mais en fait c’est bien loin de la qualité et l’efficacité du combo ricain, dommage donc; de cette prestation on ne retiendra que les solos bien tirés du cul du gratteux soliste, car sinon les mauvaises conditions sonores ne nous ont pas permises d’apprécier ce groupe sur scène.
Cette fois ci c’est moi qui impose la pause dans le hall pour aller m’acheter un tish de Suffo (no comment) et là on constate que les poilus sont de sortis (ainsi que les true emo staïle) avec une salle qui commence sérieusement à bien se remplir. Bon plan pour l’orga donc qui a dut plus rentabiliser cette soirée que prévu (bah oui, le Poitou c’est un peu a la masse) Mais trêves de bavardages nous nous installons ras la scène comme d’habitude pour profiter au maximum du groupe, de l’ambiance de la scène et du son (ainsi que des slams et des pogos erf) les balances peuvent alors commencer. Quel pied de pouvoir un de ses groupes préférés en chair et en os d’aussi près. Mike Smith derrière ses fûts bénéficiera d’une sonorisation plus que correcte, ni trop crassouse ni trop propre pour du death. Les gratteux comme a leur habitude sont garnis d’un son a tomber par terre, on se demande pourquoi tout les gros groupes de metal actuels ont autant besoin de se cacher derrière une grosse prod qui perd a la fois en personnalité et en intensité, alors que Guy Marchais et Terrence Hobbs n’ont pas un super gros son de la mort mais tout simplement LE son death metal que tous les gratteux de la terre devraient rechercher. A la fois cru et intense sans pour autant être cradingue et perdre en puissance, il met toute l’assistance sur le cul. Et là comme a son habitude Dereck Boyer à un son de merde; non pas que l’ingé son de la salle ne sache pas faire son boulot, mais c’est plutôt le son même de Boyer qui est a chier. Comparé au son monumental de son prédécesseur sur Pierced From Within (que je classe sans problèmes « meilleur album de death metal de tous les temps » ) celui de Boyer est plat, trop brillant trop claquant et métallique (c’est pas parce qu’on joue sur du Ampeg a 2000euros qu’on sait régler son son) Du coup la basse ne ressort pas du tout dans le mix et on a presque l’impression d’entendre la basse en plastique de Fieldy de Korn. Enfin hormis ce détail qui m’est cher (bah oui en tant que bassiste on se refait pas) le son sera tout simplement dantesque. Il emplira tout l’espace sonore d’une force inégalée jusque là pour les groupes de death que j’ai pu voir en live jusque là.
Le public est nombreux, la salle est quasi pleine et bien chaude, le groupe n’a pas l’air d’avoir envie d’en démordre (c’est en effet le dernier concert du Kill Or Be Killed Tour Part.2) Ca commence donc avec le premier titre du nouvel album (éponyme) du groupe de NY « Abomination Reborn » qui donne le ton d’entrée: ça va être de la boucherie pure et jouissive. S’en suivent les monuments « Throne Of Blood » aux mids les plus monstrueux que Suffo ai pu pondre et le cultissime « Infecting The Crypts » rien que ça pour se mettre en jambe ! Les cheveux volent au gré de la musique de brutasse des ricains, le pogo se déclenche petit a petit et les mains volent au rythme du blast (le geste fétiche du Franck Mullen le mastodonte-chanteur) Le groupe ne bénéficie pas de lights exceptionnelles (pour ne pas dire inexistantes) mais il tient la scène comme personne. Les membres du groupes ne sont pas beaucoup en mouvement (hormis headbanding) mais le dynamisme et la cohérence qui se dégagent du combo a de quoi laisser sur le cul. On a ensuite le droit à du bon vieux death des bois époque Human Waste avec la dantesque « Catatonia » au break final monstrueux. Puis (en vrac) « Breeding The Spawn » « Liege Of Inveracity », « Suspended In Tribulation » (et « Prelude To Repulsion » il me semble) pour montrer a tout le monde que Suffocation est le groupe de death metal qui maîtrise le mieux son sujet. Deux autres titres du dernier album seront également interprétés ce soir: le puissant « Blind Torture Kill » et le sympathique « Entrails Of You » que Franck Mullen dédicacera plus ou moins aux filles présentes ce soir. Alors que tout le monde attendait « Souls To Deny » tiré de l’album du même nom (l’avant dernier) ou l’impressionnant « Surgery Of Impalement » du même album, c’est « Tomes Of Acrimont » qui honorera ce skeud. On notera également un petit guest au chant avec me semble-t-il le chanteur de Criminal Element (side project de Boyer et Hobbs comme par hasard) qui n’est autre que l’ancien chanteur de Dying Fetus; sur une chanson dont le titre ne me revient pas, mais l’apparition fut sympathique. Ensuite je ne peux pas parler de Suffocation sans évoquer les chansons « Torn Into Enthrallment » et « Synthetically Revived » du Pierced From Within qui vont tout démâter ce soir grâce à une précision et à une exécution impressionnante. Mike Smith très discret derrière son kit est en revanche une vraie machine a tuer, un vrai pro, comme les quatre autres (ces solos de grattes mon dieu !!!) Pour revenir au public, celui ci ne chôme pas en slamant comme il se doit en pogotant et en déclenchant des circle-pit lorsque Franck -la mulasse- Mullen le demande. Ce dernier parlera beaucoup entre les morceaux d’un ton assez ironique, balançant aussi quelques vannes faisant bien marrer le bassiste, et il ne manquera pas de remercier le public, le staff etc. Et c’est déjà la fin du set, tout le monde attend « Pierced From Within » et moi le premier; évidemment le groupe ne pouvait pas jouer sans interpréter ce titre fabuleux ouvrant l‘album du même nom, et c’est en guise de conclusion que Suffo va dégainer un de ses plus gros titres. L’alchimie est totale, l’ambiance énorme le morceau interprété de façon parfaite (ces breaks dévastateurs que tout musiciens rêveraient un jour de composer), bref ce titre qui est une vraie bombe sur album est juste une tuerie pure en live. Ce n’est pas mes deux slams et ma prosternation devant le kit de Mike Smith qui me feront passer à coté de ce morceau qui conclura le set de la plus belle façon qui soit.
Malheureusement le bonheur fut de courte durée, 1h10seulement alors qu’on aurait pu s’enquiller encore 20bonnes minutes de death metal sans problèmes ! Des titres de Souls To Deny manquaient a l’appel comme je l’ai dit, et j’aurai également aimer entendre « Depth Of Depravity » du Pierced From Within mais bon…il faut contenter tout le monde. Ainsi l’alchimie qui s’est produite ce soir est inégalable, seul Suffocation peut remuer les foules et instaurer une telle ambiance selon moi. En plus d’être le plus gros groupe du style par la qualité de son écriture, et de sa finesse technique, il montre que c’est également le groupe le plus appréciable en live pour le « metol de la mort » Après avoir pu voir mes trois groupes de death favoris ( Suffo, Cannibal et Napalm) le constat est clair: Suffocation remporte la mise avec en plus d’un son énorme et d’un set irréprochable, un très bon feeling avec le public et une aptitude a effectuer un show sincère qui n’est pas l’habituel « mode automatique » obligatoire lors des grosses tournées de groupes ricains. Une fois de plus on constate que le statut du père du NYDM n’est pas venu de nul part mais bien de sa sueur et de ses riffs. SUFFOCATION FOR PRESIDENT !
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