In free structure - Inner Stories

Chronique CD album (49:22)

chronique In free structure - Inner Stories
Alors celui-là heureusement que je ne m'en suis pas occupé tout de suite, sinon il se serait pris un 4/10 avec 3 points pour l'emballage. Mais c'est sur que si je ne vous dis pas l’avant et l'après ça ne risque pas de vous aider.

...Avant : tiens, il y a encore des groupes qui jouent du néo-metal franchouillard de nos jours ; en plus eux, ils ne cassent pas trois pattes à un canard. Surtout les très longs et trop nombreux passages où le chanteur nous montre qu'il n' excelle pas dans les passages chantés en voix claire, il manque clairement de coffre. Et en live je me demande si ces passages sont justes. Enfin bref le genre de cd que l'on ne souhaite plus entendre.

...Le tems passe... et l'entourage du groupe me rappelle que je me suis engagé à chroniquer In Free Structure. Rho merde, ça fait chier de latter un groupe ; mais bon hein que voulez-vous ; ça va me couter trois nuits de sommeil à rester planqué pour voir s'ils ne me sabotent pas la voiture, peut être un vilain virus ou je ne sais quoi encore. Et c'est donc sans entrain que je retrouve le CD (oui généralement quand j'aime pas mes disques je les abandonne), et je le réécoute...

...Maintenant : bon, le chanteur n'a toujours pas un chant très assuré ni profond dans les passages clairs, mais quand on écoute l'album avec une oreille non distraite, on se rend compte qu'il n'y en a pas tant tant que ça (mais sont de toute façon en trop). Les passages les plus calmes (que n'importe quel groupe de néo pourrait laisser plat sans vie et nian-nian) sont ici dédiés à une ambiance travaillée que je ne saurais vous expliquer : déjà car je la trouve moyenne (vous me connaissez, s'il n'y a pas de tronçonneuse, de cris de rut ou des psalmodies sataniques bien beauf j'ai du mal) ; elle est légèrement dissonante, mais pas assez farfelue ou fouillée pour rendre l'atmosphère de l'album inoubliable. De plus, je la trouve bizarre, mais pas troublante ; fluette, mais pas éthérée ; calme et sans rien de sous-jascent. Et deuxièmement, elle n'est pas assez poussée sur tout l'album, alors que cette ambiance est tout l'intérêt du disque, et que leurs idées sont bonnes. Ce qui me gêne surtout dans ces parties plus calmes, c'est qu’elles donnent l'impression d'arriver comme ça, sans grandes phases de transitions (je rappelle que ce n'est que leur deuxième album hein, et qu'un nombre incalculable de groupe répètent la même merde depuis 35 ans alors donnez-leur une chance, d' autant plus que leur identité musicale ne demande qu'à progresser).

Ouch ! Alors quels sont les éléments pouvant définitivement changer la donne : par moment ça me thrashouillarde les écoutilles de bien belle façon ; sur une majorité de l' album IFS joue une musique moderne, énergique, dure, aux sonorités très metal, mêlant diverses influences telles que le thrash par moment bien saccadé pour certaines rythmiques, ou du death dans sa version la plus moderne et bien trop propre. Enfin vous pouvez même rajouter un soupçon de hardcore pour le feeling.
Alors au final, que dire ? Un peu de déception venant des passages les plus lents et atmosphériques, car le chanteur et plutôt moyen dans ce registre (par contre pour tout le reste il se défend plutôt bien) ; les passages les plus subtils ne sont pas poussés assez loin, que se soit dans les idées (bonnes pourtant) ni même leur intégration aux compositions. Cependant sans ces éléments l'album perdrait complètement tout intérêt. Mais comme je n' attendais vraiment pas grand-chose d'eux (ne connaissant pas du tout le groupe) et que les passages les plus sauvages m' ont plutôt emballé, je serais beaucoup moins sévère que lors de ma première rencontre avec ce disque.
photo de Sepulturastaman
le 01/08/2008

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