Danzig - Danzig III - How The Gods Kill
Chronique CD album

- Style
Heavy Metal - Label(s)
Def American Records - Date de sortie
14 juillet 1992
écouter "Godless"
Porté par le tableau "Meister und Margeritha" de Giger, en pochette, ce troisième album de Glenn « Mister Fuckoff » Danzig n’est ni plus ni moins que le sommet de sa disco et un classique du Heavy Metal. Le crooner bodybuildé nous entraîne ainsi dans un skeud qui défie la temporalité.
Car en digne héritier du Sab (Black Sabbath) et du Hard rock du début des 90’s, How The Gods Kill n’a pas pris une ride.
Pourquoi ? Simplement car cet album, de la prod (made in Rubin et Danzig), à la composition, atteint la perfection dans le style.
L’ambiance d’abord.
Vous allez subir une longue et lente descente dans la noirceur des mondes d’En-bas. Appelez-les l’Enfer chrétien ou le Xibalba des Mayas alors que règnent les dieux de la mort et de la maladie. Peu importe.
Dès "Godless", la lumière fuit vos enceintes, l’espoir quitte votre cœur. Le New Born Child Of Satan contribue énormément, évidemment, à l’ambiance funèbre de la plaque.
En effet, le Maître de Sacrifice, hurlant à la lune ou minaudant comme un puceau de 95 kilo, est impérial. Danzig a toujours été un frontman d’exception même dans The Misfits. Comment ça je ne l’ai pas encore chroniqué ? Je croyais.
Mais ici, il possède et est possédé par ses compos, s’éloignant alors de sa propre caricature ultérieure. Son chant toujours justement empreint d’émotion ne surjoue jamais et ne prend jamais le pas sur le reste du son.
Car la prod du skeud traverse aussi le temps. Un peu comme The Great Southern Trendkill de Qui Vous Savez dans le registre de la baston.
Le rythmique ? Son responsable est bien sûr Chuck Biscuit (D.O.A., Black Flag, Circle Jerks). Une légende du Punk HxC qui accompagne le père Glenn de 1988 jusqu’à 2007, et qui groove sans faillir jusqu’à sa dernière note.
Bah wiii, chaque membre du combo pose son talent individuel face à la personnalité vampirisante du chef de cérémonie. La basse et la batterie ont ainsi aussi droit au chapitre sans passer pour des clowns. (Ouch, elle est dure celle-là). Il en résulte une œuvre d’une cohérence granitique.
Vous l’aurez pigé, rien n’est à jeter, tout est à révérer, sur ce How The Gods Kill si vous aimez le rock sombre et habité (et les boobs).
7 COMMENTAIRES
el gep le 12/02/2023 à 09:09:12
?!? Chuck est au "riffing" dans Danzig? Pas à la batterie !?!
Me semblait pourtant qu'il était à la moissonneuse, moi... T'es sûr?
Xuaterc le 12/02/2023 à 09:21:19
Metal Archives semble donner raison à Gepetto. A quand ton retour parmi nous?
https://www.metal-archives.com/albums/Danzig/Danzig_III:_How_the_Gods_Kill/1129
En attendant,cet album, mazette... C'était avant la caricature
Crom-Cruach le 12/02/2023 à 18:59:04
ah crotte je corrige !
Crom-Cruach le 12/02/2023 à 19:06:30
John Christ à la gratte, ex-Samhain
Tiens il faut que j'en chronique du Samhain.
el gep le 13/02/2023 à 13:15:25
Du Samiam ? Toi?!
(lol)
Crom-Cruach le 14/02/2023 à 15:57:18
Samhain, le groupe post Misfits de Mister Fuck Off, pour le coup encore bercé de keupon, oh hé l'autre !
Fitch le 05/05/2024 à 20:18:48
C'est vrai qu'il déchire cet album. Des harmoniques artificiels partout, des riffs de dingue, de super soli. Plein de rythmes 12/8 comme dans "The grat southern trendkill". Un crossover parfait entre Black Sabbath et The Doors pour le côté prog mystique.
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