Kontatto - Mai Come Voi

Chronique Vinyle 12"

chronique Kontatto - Mai Come Voi

Kontatto vient de Bologne, naît en 1999 et pratique le D-Crust sauce 80's arrosé d'une solide lichette de scandicrust.

Je pourrais m'arrêter là, dans cette chronique mais ce serait faillir à mon devoir.

La mission que j'endosse depuis que je suis dans la team de votre webzine préféré. Tout le monde s'en fout et personne ne m'a rien demandé, oui.

Mais comme toute les utopies, défendre le bruit, "c'est comme une noisette qui fonce dans une trompette". Bon cette phrase est imbitable certes, sur le fond et la forme, alors, empruntons les mots d'un autre :

« L'utopie est la matrice de l'histoire et la sœur jumelle de la révolte ».

La vache, le José, il a une moustache à la con mais que j'aime cette phrase. J'aurai pu citer Oscar Wilde mais José est vivant et c'est là un net avantage.

Chais pas s'il écoute du crust le Bové mais il devrait et surtout Kontatto.

 

Car au niveau de la révolte, les Italiens en font la B.O.

La partition d’une élection où les bulletins de vote seraient des pavés.

Mmm quand ça commence par des gros barrés à la six cordes, je frétille, je m'agite. Mais il ne faut pas trop que ça dure longtemps les intros. Il est nécessaire que, juste après, ça tarte à fond les ballons. Le cahier de Discharge est ici parfaitement respecté, ouf.

 

Au D-Beat, nous avons donc Marzia, qui non contente d’être absolument charmante, mitraille à tout va comme un abruti en bleu dans le massif du Margy. Mais la demoiselle milite pour la bonne cause et pas pour massacrer de paisibles herbivores alpins du haut d'un hélicoptère. Les lobbys, les Italiens leur crachent à la mouille.

Avec des riffs efficaces, plutôt mélodiques, et un chant décapant, Kontatto transpire la passion d'un genre, en plus de la mauvaise bière. Les trendies retourneront dans leurs pénates, écouter des formations sachant se vendre sur le net. Kontatto ne vend rien que de l'énergie concentrée, du pure jus d'insurrection auditive.

 

Le crust n'est pas et ne sera jamais branchouille, désolé, mais restera crachouille.

 

«  Le progrès dans notre monde sera le progrès vers plus de souffrance. L'ancienne civilisation prétendait être fondée sur l'amour et la justice, la nôtre est fondée sur la haine. . . Dans notre monde, il n'y aura pas d'autres émotions que la crainte, la rage, le triomphe et l'humiliation. Nous détruirons tout le reste, tout. »

 

Ouais, Orwell se démerdait aussi, niveau grandes phrases flippantes.

photo de Crom-Cruach
le 25/11/2015

1 COMMENTAIRE

sepulturastaman

sepulturastaman le 25/11/2015 à 10:33:48

Il a surtout dit qu'il n'aimait pas trop les voleurs et les fils de putes.

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