Deviated Instinct - Dance of the Plague Bearer

Husk, en 2018, confirmait la très bonne santé des Patrons.

Six ans plus tard, les Darons sont de retour sur le même genre de format court.

« Mais pourquoi les appeler les Patrons/Darons avec une majuscule, Tonton Cromy ?

- Car, et je vais être lapidaire, pour moi, Deviated Instinct a créé le Crust, mon petit.

- Mais euh et Amebix ?

- Amebix est un combo considéré comme précurseur par les abonnés de Télérama étalant la vacuité de leurs connaissances musicales en allant à la messe.

- Pffff, tu n’y connais rient toi d’abord !

- En Crust ? Euh, comment dire petit boutonneux ? Je vais t’expliquer avant de te caillasser.»

Ecouter Dance Of The Plague Bearer, c’est comme replonger dans le Crust des 90’s, le stenchcore méchant, le puant, le bavant, l’insurrectionnel.

Déjà, les mecs n’ont toujours pas gonflé leur son aux anabolisants.

La prod raisonne Live. Elle raisonne vrai. Elle raisonne sale.

Ensuite Deviated Instinct se montre toujours une bonne vieille tronçonneuse à papi sur le riffing. Un modèle rustique mais qui débroussaille les esgourdes plus sûrement que l’émo crust des puceaux.

Après quarante ans au mic, Leggo grogne comme s’il en avait vingt, montrant le modèle à suivre aux générations futures quand elles se battront pour un bidon d’essence. Accélérations bien noueuses, D-Beat syndical et break ténébreux favorisent donc une bonne vieille ambiance de fin du monde.

I AM FURIOSA !!!! (désolé)

Car évidemment, on nage en pleine thématique apocalyptique ici. Les machins putaclics, les Anglais s’en cognent.

La mode glisse sur leur vieux cuir comme de la soupe sur la Joconde.

Crom-Cruach

le 20/03/2024