Montreal On Fire - Anima mvndi

Chronique CD album (41:18)

chronique Montreal On Fire - Anima mvndi

 

Que peuvent bien faire des québécois qui s’installent à Toulouse ? De la pop anglaise pardi ! Dans la veine toujours bien béante en 2011 des Smiths. Vous l’aurez compris, on rentre dans un univers un rien maniéré mais sympa puisqu’il touche directement aux fondamentaux. Rien ne dépasse, aucune crispation à l’horizon de cet Anima Mundi bien ficelé.

 

 

Album idéal en ces périodes estivales toutes dédiées au farniente, au repos, à la méditation parfois. Bien sûr, on aimerait quelques accélérations, quelques digressions bruitistes mais ça, c’est notre culture personnelle qui nous pousse toujours vers l’agitation. A défaut de grande originalité, Montreal on Fire se plaît à nous livrer les plus beaux arpèges, à faire dans le joli. Comme tout cela est délivré avec beaucoup de qualités, d’harmonies, ils évitent soigneusement les plans niais.  Pop, ce disque l’est assurément, mais avec finesse, équilibre et sobriété. Si on devait retenir un titre, ce serait « Wave of Ams »,  l’immédiateté dans le ton et ce fameux rappel historique d’une époque située fin des années quatre-vingts juste avant l’explosion des guitares saturées de Seattle où la pure mélancolie prenait encore le pas sur la neurasthénie malsaine.

 

 

Le quatuor est passé maître dans l’art de la communication moderne, on trouve trace d’eux sur tous les réseaux sociaux (du bonheur pour le chroniqueur). Five Roses Press abat à nouveau un gros travail de partage et de com’ pure et dure. Ainsi l’on apprend que le groupe a partagé les scènes avec Sun Araw, Mono, Datura ou encore Silver Mont Zion.  L’avancée dans les sillons, nous prouve que Montreal on Fire  trouve son essence dans les plages éthérées propre au genre Shoegaze avec Bonheur. C’est là que leur sobriété fait mouche, à défaut de jouer de manière la plus assourdissante possible, ils confectionnent leurs élongations avec parcimonie et un grand sens de la mise en place. Des idées d’arrangements appuient encore plus le travail d’orfèvre, le saxophone sur « Would you be my sample », les chœurs bien posés partout – on remarque leur nécessaire ajout à la troisième écoute, bien loin des whoo whoo yeah yeah jetés à 1 heure du mixage final.  Enfin, impossible de passer à côté du puissant « I was born again tonight », belle décharge de larsens salvatrice comme peut le faire Tv on The Radio, peut-être une ouverture pour leur prochaine plaque.

Un disque Impeccablement coiffé, comme dirait l’autre.

photo de Eric D-Toorop
le 08/10/2011

6 COMMENTAIRES

cglaume

cglaume le 09/10/2011 à 08:02:15

"Album idéal en ces périodes estivales toutes dédiées au farniente"

... regard par la fenêtre ...

... soupir ...

Ukhan Kizmiaz

Ukhan Kizmiaz le 09/10/2011 à 10:33:51

chronique écrite fin juin/début juillet ^^

Pidji

Pidji le 09/10/2011 à 11:59:29

Et ça aurait pu marcher aussi pour fin septembre / début octobre :D

adoubiste

adoubiste le 09/10/2011 à 18:36:23

Par contre j'espere que c'est une blague la toute premiere phrase ?
MOF ne sont pas du tout Québécois mais bien Toulousains.
Sinon album grandiose comme tout se qu'a pu faire les membres de se groupe.

Ukhan Kizmiaz

Ukhan Kizmiaz le 10/10/2011 à 06:38:28

Va savoir ^^

Melnik

Melnik le 10/04/2014 à 21:53:46

Si je puis me permettre le lien amazon ne marche pas pour achter le CD. Voir plutôt : http://cd1d.com/fr/album/anima-mvndi#

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