Ny In 64 - NY in 64

Chronique CD album (30:00)

chronique Ny In 64 - NY in 64

Les historiques, et autres introductions biographiques sont relous.
Alors on la fait rapide : NY in 64 est un projet avec deux mecs d'East of the wall dedans.
Voilà. Je ne vais pas vous ennuyer en remontant jusqu'à The postman syndrome et son album d'anthologie chroniqué par un noob à l'époque. Je ne vais pas vous gaver d'infos sur le groupe qui a suivi, à savoir East of the wall, dont nous avons parlé des moindres faits et gestes musicaux, et vous éviterai de caler un lien sur toute la sphère qui les entoure dont nous avons causé.
Non, tout cela serait bien trop lourd et bordélique pour un introduction, de toute façon on n'y comprend rien, on s'en bat tous un peu l'oeil, et ce boulgi boulga musical n'est intéressant que si l'échangisme orgiaque de musiciens n'écoeure pas. 

 

Bref, si tu as passé cette lourde intro copain lecteur (et toi Maman, ma plus fidèle lectrice), c'est parce que tout ça t'intrigue.
NY in 64, outre son casting underground, certes, mais de qualité, est un groupe muet qui pendant un mi-temps de handball rend heureux un mec comme moi.

"Un mec comme moi" c'est un gars qui a les tympans coincés dans les 90's, loin de la musique du Hit Machine ou des compils Dancefloor, mais carrément "post-hardcore" (confond pas avec les trucs sombres et gueulards) comme seuls les américains savaient en torcher.
Mais ce n'est pas que ça.


L'habitude avec ces bonhommes est prise de ne pas savoir où ils mettent les pieds. 
Si je faisais mal mon travail de chroniqueur, je dirais rapidement qu'ils les mettent un peu partout. 
Mais j'ai beau tenter de bien le faire, j'en arrive à la conclusion suivante : ils foutent vraiment leurs pieds un peu partout.

NY in 64 est une affaire 100% musicale et tout autant éclectique qu'électrique.
Pour nous maintenir en haleine, le groupe fait une sorte de post-rock-core bourré d'énergie, et ne s'attarde jamais sur des plans tout en prenant le temps d'installer une mélodie.
Pour cela rien de bien compliqué à les écouter : une belle grosse basse qui occupe une place très particulière, puisqu'en plus d'être l'assise rythmique, elle s'installe pour faire ménage à trois au milieu de ce couple harmonique et harmonieux des guitares...pour finalement les dominer.
On retrouve alors ce qui avait fait du premier East of the wall (Farmer's almanach) une tuerie intemporelle (tu le sens là mon enthousiasme ?) : on retrouvera d'ailleurs des gimmicks, si personnels aux protagonistes, qu'ils étaient presque attendus comme sur "Maintining now, the contact".
J'évite de rentrer dans le détail pour que les plus curieux aillent écouter.

Si cet album donne envie de faire d'être musicien, c'est certes parce qu'il y a un excellent bassiste mais aussi de bons guitaristes.
La mélodie devient alors inévitable et fait mouche à chaque fois. A coups de riffs virevoltants et sinueux, les deux pinceurs de médiators comblent le vide vocal. Un néant gagnant puisque cette demie-heure est "légère", là où leur autre projet hyper-dense flirte parfois avec la lourdeur. (Oui j'ai aussi su dire du mal d'EOTW pour cet album)


Facile et rapide d'accroche, ce sept titres peut-être agressif, explosif, exploratif, onirique, rock'n'roll...Il pourra surtout, malgré sa courte durée, te contenter pour un bout de temps : c'est tellement fouillé que même Indiana Jones sous speed se ferait des cheveux blancs dessus. 
Et comme je ne souhaite pas finir sur une boutade d'archéologue, palétontologue, pré-historien, fan de cinéma, sache que cet album peut s'appréhender très facilement, même si tu ne connais pas toute la clique sus-citée, il faut juste laisser aller ta curiosité...

photo de Tookie
le 13/05/2015

1 COMMENTAIRE

pidji

pidji le 13/05/2015 à 10:35:32

Yes très bon disque, avec d'excellents morceaux même si je n'écoute plus trop d'instrumental en ce moment !

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