Archvile King - À La Ruine

Chronique CD album (38:41)

chronique Archvile King - À La Ruine

Depuis plusieurs mois, Les Acteurs De L’Ombre semblent pris d’une frénésie de signatures de nouveaux one-man-bands œuvrant dans le Black Metal: Rüyyn, Adoperta Tenebris, à qui on peut ajouter Cepheide et le Hyrgal à venir. Archvile King se place donc dans cette tendance. Mené par Baurus (clin d’œil à The Elder Scrolls) et fondé du côté de Nantes en 2019, le projet est l’auteur d’un premier EP, Vile en 2020, qui lui a permis de rejoindre les rangs du label de l’Ouest de la France.

 

L’album s’ouvre sur une voix féminine déclamant un texte à la gloire du Royaume Avili, entame qui rappelle un peu celle de La Communauté De L’Anneau de Peter Jackson. Suit une courte intro menée par une guitare classique. Cette dernière fera plusieurs apparition au long des huit titres (plus un bonus pour la version CD), sans que le musicien n’en abuse, et apporte de la lumière au Black / Thrash d’Archvile King. Depuis Vile, qui proposait un Thrash teinté de Black, il a ici inversé la tendance, en durcissant et rendant plus sombre sa musique. Comme tout bon album de Thrash qui se respecte, À La Ruine est une avalanche de riffs. En revanche, il ne compte qu’un seul court solo de guitare, pendant « Dans La Forteresse Du Roi Des Vers ».

 

Les paroles, en français, sont toutes inspirées par l’univers med-fan, avec un chant en grande majorité compréhensible malgré leur aspect arrachés et extrêmes. Seul «  Cheating The Hangman », piste bonus, est chantée en anglais. J’ai même cru au départ qu’il s’agissait d’une reprise tant le titre se démarque du reste de l’album, avec son feeling Heavy / Thrash des années 80. Non, il s’agit bien d’une compo originale qui autorise Archvile King à montrer un visage encore plus direct. On peut peut-être y voir une idée de l’orientation que prendra le musicien sur le split CD avec Simulacre prévu pour début mars.

photo de Xuaterc
le 26/05/2022

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