Gone Bald - Waiting It Out

Chronique CD album (56:49)

chronique Gone Bald - Waiting It Out

Intro + outro + 8 titres = 57 minutes. Ouf ! Le moins que l'on puisse dire, c'est que Gone Bald n'aime pas écourter ses propos.

Sorti en 2010, ce disque de Gone Bald, groupe semble-t-il désormais néerlandais (mais créé en Croatie en 1994...) est tout sauf facilement assimilable.

On ne va pas y aller par quatre chemins, Waiting it out est un pur disque de noise. Car même si le propos est parfois un tantinet accéléré, on reste dans du mid-tempo classique pour le style, avec tout ce qu'il faut de rythmes saccadés pour confirmer mes dires.

La voix éraillée de Razorblade JR ne me parle pas. Trop commune ? Peut-être ; mais qu'à cela ne tienne : elle n'est pas l'élément principal du disque. En effet, Gone Bald aime les longs passages exclusivement musicaux, et si le chanteur/guitariste (et aussi bassiste pour l'enregistrement) aime rappeler qu'il a une voix, c'est bien ce dont il a entre ses mains qu'il se sert le plus. Je parle évidemment de sa guitare, hum.

La longueur des morceaux et les différents plans de grattes nous perdent un peu, on se retrouve vite à regarder à quelle piste on est rendu. Comme je le disais plus haut, difficile d'ingurgiter l'album d'une traite mais celui-ci regorge suffisamment de passages intéressants pour que l'on veuille y retourner rapidement. Je pense notamment à "The end of symphonies" et ses riffs terribles (10 minutes qui regorgent d'excellents plans), "Vengeance is a lazy form of grief" que n'aurait pas renié Ventura, ou encore le titre final, "Eddies's son", qui aborde des plans bien rock'n'roll. Et comme d'habitude, l'intro et l'outro ne servent à rien, sauf à nous rappeler où on est rendu dans l'écoute.

Un album intéressant donc, rien de bien neuf sous le Soleil mais on passe une heure sympathique avec Razorblade JR, le dernier survivant du groupe depuis son origine en 1994, associé à un certain Sultan Battery sur cet opus.

photo de Pidji
le 20/05/2011

1 COMMENTAIRE

Ukhan Kizmiaz

Ukhan Kizmiaz le 20/05/2011 à 13:03:15

Mwé, pas de quoi s'arracher les ch'veux

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