Githead - Landing

Chronique CD album (46.17)

chronique Githead - Landing

Githead compte dans ses rangs Colin Newman, de Wire, et deux membres de Minimal Compact, ce qui assure déjà une qualité optimale dans le line-up.

 

Sur ce troisième album, on décèle aussi cette qualité dans le contenu, à dominante shoegaze vive et modérément sonique, mais addictif dès "Take off", animé par la voix de Malka Spigel après un instru, Faster, plus post-punk. Puis on explore des contrées plus "Wire" sur "Before tomorrow", mais toujours dans cette mouvance shoegaze appréciable. Githead signe de toute évidence son meilleur album, sans temps mort, après deux essais très bons mais moins aboutis, poursuivant avec l'éponyme "Landing", quatrième morceau léger et obsédant, son petit bonhomme de chemin dans une réussite totale.

 

Arrivé à mi-chemin, c'est un "Ride" plus lent, bluesy, qui s'offre à nous et étaye le discours convaincant de Newman and Co, dans une atmosphère également psyché, avant que le fonceur "Over the limit" ne ramène son monde en territoire Send, album signé Wire, brut et jouissif, sorti en 2003 et réédité cette année avec forces inédits de valeur. "Lightswimmer" renoue ensuite avec ce shoegaze chatoyant, mélodique, qui fait la force de Landing, de même que "From my perspective".

 

En fin de parcours, "Displacement & time" même post-punk et shoegaze avec succès. Puis "Tranmission tower", d'abord susurré puis plus bourru, met fin à cet opus concluant dans une brume vocale digne de My Bloody Valentine et un climat répétitif, dont le rythme s'emballe sur la fin avant de laisser les guitares déchirées mettre fin à cette dizaine de chansons réussies.

 

Très bon album donc, digne du pedigree de ses géniteurs.

photo de Refuse to keep silent
le 10/08/2010

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