The Amsterdam red light district - Dear diary
Chronique CD album (37:00)

- Style
Hardcore'n'roll-punk - Label(s)
Red Light Records - Sortie
2010
écouter "Dear Diary"
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Elle est dans l'air. Tu ne la sens pas ?
Non ? Bon bah, attends encore 5 minutes.
Oui ?
Le taux de testostérone atteint pourtant des sommets avec The amsterdam red light district.
Beaucoup penseront, à raison, au quartier touristrique de la capitale hollandaise. A ne pas en douter ce nom doit venir d'une balade ayant laissé un bon souvenir dans ce coin (et peut-être quelques euros) . Mais on peut maintenant associer ce nom à un groupe lyonnais qui a tout pour plaire au lecteur historique de ce webzine.
De la sueur, une bière sur un ampli, une grimace de crispation sur quelques titres, voilà comment on imagine un concert du groupe qui balance son punk-hardcore'n'roll avec une certaine vigueur. Le studio n'a pas cassé l'intensité qui doit exister en live : grâce à un son équilibré et des compos qui agissent sur le rythme cardiaque de l'auditeur.
S'il n'est pas question que de vitesse, il faut quand même avouer que l'allure à laquelle joue T.A.R.L.D. a de quoi booster en toutes circonstances. Le plus étonnant est que cela dure pendant 37 minutes sans laisser la moindre trace de lassitude.
Il y a de la vitesse, mais aussi une sacrée puissance qui se dégage des riffs et de la gorge du chanteur.
On pense alors rapidement aux canadiens de Comeback Kid, mais le son des français est moins punk, plus hardcore, et avec même des pointes métal sur quelques passages.
Et là on comprend comment TARLD a evité de se prendre en pleine poire le mur de l'ennui. Avec quelques variations vocales (un chant mélo entre deux invectives furieuses) une batterie qui tape avec la même puissance qu'un irlandais bourré et des guitares dont on suit le parcours de bout en bout, on ne peut-être que convaincus.
Bien que particulièrement bien assisté, on retient beaucoup du travail sur les lignes de chant notamment pour "From the inside" et "The party is over" (avec son énorme finish). Pour aborder ce périlleux dernier virage le groupe a mis là ses deux morcaux les plus marquants.
Il y a le cas à part du dernier titre avec la présence de James Munoz de The Bled. Ambiance sombre et froide, un piano, des spoken words. Cet ovni dans l'album est presque une déception quand on connait les qualités hurlantes et mélos de l'américain. Cela n'efface en rien l'énorme réussite de ce premier album...
Le genre de groupe qui a compris le sens des pubs Pirelli : "Sans maîtrise la puissance n'est rien".
1 COMMENTAIRE
Crom -Cruach le 16/03/2012 à 19:00:23
Bien sympathique ce petit titre en écoute... Un peu de mal avec la voix mais l'énergie est là... ça me rappelle plein d'autres trucs mais bon on a pas dit qu'il fallait faire forcément original dans le style.
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