The Dog - The Devil Comes At Night

Chronique CD album

chronique The Dog - The Devil Comes At Night

Rien de plus normal d'avoir un groupe de référence dans un style.

Mais quand le groupe en question se trouve être les Américains de Negative Approach, on se doute que ça ne va pas être « petits fours et camomille ».

Sauf qu'on est en 2017. Alors, les Polonais de The Dog se font moins mauviette que leurs  illustres ancêtres.

 

Sans atteindre le taux d'insalubrité record d'un Hoax, on peut tout de même dire que The Devil Comes At Night ne fait pas dans la grosse marrade.

Baignant dans une ambiance crapoteuse qui commence dès de la pochette, The Dog utilise un son rugueux où la basse vrombit, très frustre. La gratte est également en mode scie à os pour faire disparaître les corps au fond de la forêt. Il se dégage ainsi un belle impression de crasse de cette approche particulièrement sans merci pour les oreilles.

On peut dire Oldschool aussi. Mais j'ai pas envie.

 

Niveau compos, les Polonais se calent à mi-chemin le HxC Punk oldschool (là j'ai envie) et le fastcore.

The Dog bombarde donc avec un vice redoutable. Le combo est ainsi amateur de titres courts, très nervous breakdown, balançant tout avec le minimum d'intro et sans un gramme de tendresse.

Au mic, Igor ne se la joue pas. Il braille sans effet tel le vrai puke punk mu par la seule envie de vomir des méchancetés nihilistes et pas sympatoshs du tout.

Pas de Friendship et Loyalty donc:  ça fait du bien. Pas de chœur kronenbourg non plus. Que de la soude caustique.

 

Si "Kid" et "I Could Have Done It Better" lève le pied niveau rapidité, la sentence est la même : punition sanglante à la batte de base ball au fond des bois. Oui cette chro a un parfum forestier redondant et rafraîchissant.

Le long et malsain" I Skip The Evening Prayers" accouche aussi de son ambiance pas loin de celles administrées par un Unsane en grosse forme. Les forceps laisse des traces.

 

Loin des trucs parfois bien machos/gogolos de la scène, avec une approche à la fois personnelle et très vindicative du genre, The Dog s'habille d'obscurité et se fait carnassier.

photo de Crom-Cruach
le 02/05/2017

3 COMMENTAIRES

Holocaust In My Head

Holocaust In My Head le 04/05/2017 à 14:01:30

Le groupe est composé, si je ne m'abuse, de membres du groupe grind : Ass To Mouth ; en hardcore old school, bien furax, il s'agit (déjà !) d'un des must de l'année.

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 04/05/2017 à 19:14:57

Hey Her Doktor !!!!! How are warzazat ?

Eric D-Toorop

Eric D-Toorop le 10/05/2017 à 11:30:35

Un bien bel effort

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