Thrashington DC - Let Your Body Talk

Chronique CD album (19:21)

chronique Thrashington DC - Let Your Body Talk

Il y a des villes qui marquent, des villes qui génèrent un certain grain de folie… Un exemple parmi d’autres : Brest. Ville emblématique, concourant dans le concours des meilleures villes de France, catégorie « plus de bars par habitants »… Ville historique de son état : Ancien port royal, son château-préfecture-maritime, et même ce revival de la guerre de 14-18 grâce aux tranchées fièrement exposées dans notre cher centre ville (tout ça pour un tramway, il parait).

 

C’est de là que vient Thrashington DC, qui nous gratifie d’un Let your body Talk suintant la joie et la bonne humeur. Pour faire simple Thrashington, c’est du Hardcore bien old school avec une bonne dose de rock n’ roll, et une grosse louche d’humour… ces gars sont là pour se faire plaisir, point barre. Et pour tout vous dire, c’est cette dernière caractéristique qui donne toute sa saveur au groupe : ça respire la spontanéité, l’urgence, l’énergie… que des trucs bons dirons-nous ! Mais allons voir un peu plus loin.

 

Que vaut donc le successeur de To live and die in B.M.O. (Brest Métropole Océane pour les deux du fond qui ne suivent pas) ? Retrouverons-nous le plaisir d’écouter des titres tels que This is Brest Metropole Oceane, not Venice Beach ? Et bien, il n’y a point tromperie sur la marchandise, ce deuxième LP des Brestois, nous envoie 18 minutes de hardcore, dans la même veine que les titres qui ont fait la popularité du groupe dans sa ville natale (Thrashington DC a tout de même remporté le tremplin des challenges musicaux de Brest, ce qui leur a valu le droit de jouer aux Jeudis Du Port ! ). Toutefois, on remarquera une présence plus significative du coté rock’n’roll du groupe, et une proportion moindre au « fastcore » des débuts. La rythmique est en effet globalement moins effrénée, pour illustrer le propos tenu juste au-dessus ( "OD on Hardcore" ou "Tase me, please me" par exemple ) tout en n’oubliant pas quelques titres comme au bon vieux temps des débuts du groupe ( "jägermester’s army", le début de "We Walk In Line" ).

En 18 minutes environ, les Brestois réussissent à trouver un bon équilibre entre ces différents styles et trouvent même à agrémenter le tout avec des samples bien trouvés en intro ou outro de quasiment tous les titres ( notamment avec un extrait des Goonies ).

 

Pour tout vous dire, si vous avez envie d’écouter du bon hardcore bien old school, qui ne se prend pas la tête avec tout un tas de règles bien définies Thrashington DC est fait pour vous. De la musique faite par des gars qui se font plaisir, pour d’autres gars qui ont envie de se faire plaisir… tout simplement.

photo de JiBrest
le 27/05/2010

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