Unfold - Cosmogon

Chronique CD album (38:35)

chronique Unfold - Cosmogon

Le jour de l'annonce de la reformation d'Unfold il y avait une atmosphère particulière sur Coreandco.

Un enthousiasme inébranlable sur ce retour allait nous faire patienter jusqu'au 20 août, jour de la découverte d'"Hexahedron", le premier extrait de ce Cosmogon...
 
...Et ce fut ça jusqu'au 27 septembre, jour de sortie de l'album.
Nous étions de vrais gamins à déclarer entre collègues de la team qu'on découvrait "la bête".
Et quelle "bête" ! 
La rage au ventre de Danek est expulsée dès les premières secondes avec les premières fracas de guitares ultra-puissantes. Unfold a beau avoir dormi de longues années, on retrouve tout de suite le son assez personnel du groupe.
 
"Erebe" ne peut que nous mettre dans d'excellentes conditions avec ses débuts flamboyants d'agressivité, avant que le groupe ne s'aventure dans des contrées plus ambiantes. La moitié du morceau laisse apparaitre après un énorme fracas un clavier dont les nappes ambiantes rappellent l'inoubliable Malval de leurs compatriotes Shora.
Cette manière de faire se retrouvera d'ailleurs un peu plus tard...
 
...mais pas sur l'explosif "Hemere". En seulement 158 secondes le ciel s'obscurcit et la prochaine demi-heure sera marquée par ce morceau vibrant jusqu'aux derniers éclats d'"Eschaton".
Comme si l'album prenait vraiment son départ sur cette seconde piste après un échauffement.
 
"Hystrion" et "Hexahedron" sont dans la grande tradition du groupe avec des introductions soignées. La batterie claque aussi fort qu'une basse dont le vrombissement nous a manqué pendant 7 longues années.
Les nouvelles créations du groupe laissent place à des passages plus calmes qui demandent un certain aménagement dans leurs compositions. Loin d'ignorer la puissance dont ils nous font allégrement profiter jusqu'à provoquer quelques états frénétiques (la dernière minute d'"Hexahedron" est un régal), les suisses travaillent les ambiances.
 
Le marathon "Ethera" s'engage assez mollement avec le clavier dont la présence continue est le fil conducteur d'un titre aux multiples facettes. La chute abyssale se clôt toujours avec le clavier qui endosse, malgré lui, la responsabilité des longueurs de cet album. 
Lorsque débute dans la foulée l'énorme "Eschaton" que l'on a pu découvrir à la mi-septembre, la fin est proche.
La muraille sonore qui nous fait face écrase littéralement l'auditeur : il est bien possible qu'Unfold n'ait jamais été aussi puissant. 
Cette fois-ci le break avec le clavier ne nous endort pas, appuyé par une batterie qui nous tient en alerte.
 
Il est possible que l'accueil donné à cet album n'aurait pas été le même si le groupe avait continué à exister depuis toutes ces années... Mais lorsque ces 38 minutes s'achèvent sur la phrase "Only true in chaos", on ne voit pas comment il pourrait en être autrement.
photo de Tookie
le 08/11/2011

2 COMMENTAIRES

Pidji

Pidji le 08/11/2011 à 09:37:00

Je n'ai malheureusement pas réussi à entrer totalement dans ce disque. Je suis pourtant un énorme fan de "Aeon - Aony", mais il manque un petit truc à cet album je trouve. Légère déception.

l'ogre doux

l'ogre doux le 09/11/2011 à 14:36:22

Aeon - Aony m'avait bien atomisé aussi et celui-ci m'a quand même l'air dans la même veine donc achat à envisager. C'est le retour des grosses pointures cette année avec le fort recommandable Voir Dire de nos bons vieux Will Haven !

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