The Great Divide - Linger over, Linger on

Chronique CD album (32:43)

chronique The Great Divide - Linger over, Linger on

On les connaît bien maintenant les Parisiens de The Great Divide sur CoreandCo. Déjà deux chroniques sur le sujet pour deux sorties inégalement appréciées. Un premier jet en 2012 avec Tale Of Innocence And Experience qui en son temps ne semblait pas convaincre. Des références beaucoup trop singées pour un album aux allures d'hommage à ComeBack Kid. Deux années plus tard, et une envie de se démarquer en plus, The Great Divide nous offre ce déjà plus singulier White Bird. Beaucoup moins de bémols pour beaucoup moins de gimmicks pompés de-ci de-là. Les références sont manifestes, toujours très typées CBK mais mobilisées à bon escient cette fois-ci. CBK c'était cool on le sait, il n’était donc pas nécessaire de nous faire avec autant d'insistance des appels du pied aussi triviaux. C'est finalement une bonne impression que nous auront laissée les 4 membres de The Great Divide, avec un White Bird faisant honneur au Hardcore Mélo...

 

Pour ce qui est de Linger Over, Linger On , le jugement est sans appel : c'est tout aussi réussi!!!

Merci Bonsoir... #Humourdemerde

 

On débute la partie avec « @realDonald » et son Riff offensif qui de toute évidence cherche à nous faire du rentre-dedans. Plutôt accrocheur même si plutôt générique, ce Riff est pour le reste efficace et ouvre le bal de la meilleure des manières. Ce premier morceau est sur le plan strictement formel de bonne facture. On retrouve tous les ingrédients qui font le sel du hardcore Melo. Des parties screamées, de la suavité dans la voix histoire d'émouvoir les plus liquides d'entre nous, un ensemble plutôt Mid-Tempo, un Riffing solide, un break moshant etc., Tout semble en place et prometteur. Pourtant, le second titre « Anyone Evermore » fait plonger en piqué mon enthousiasme et le capital confiance si fraîchement acquis sur « @realDonald ». Ce titre aux gros sabots et inégal à souhait me laisse totalement indifférent. Les chœurs mous/nonchalants et les séquences palm-mutées plutôt vigoureuses ne s'accordent pas et paraissent – du moins à mon humble oreille - inconciliables.

A peine le temps de chouiner que « The Night » vient balayer toutes mes inquiétudes. Ce titre va se révéler être le début de la fin pour mes incertitudes. C'est en effet à partir de ce titre va-t-en-guerre que The Great Divide mue de l'état de formation assez générique à l'état de combo Hardcore mélo identifiable et détonnant. Toujours sur « The Night », l'usage du Chorus sur des arpèges annonciateurs d'un inévitable affrontement est plutôt bien senti. Les intentions tendues et conflictuelles sont, sur ce morceau, efficacement composées et retranscrites. « The Night » aurait clairement pu être renommé « Level Up ! » tant la suite du Skeud dépasse nettement le banal et flottant début de Linger Over, Linger On . Je vous le dis tout net, et ce n'est pas le Tubesque, fougueux et chafouin titre « True friend » qui me fera dire le contraire, The Great Divide arrivera à nous tenir en respect et à entretenir sa qualité de composition, et ce jusqu'à son final « Linger Over, Linger On » bon public parce que mélodique, et non ceci n'est pas une loi. Ce titre a je trouve des accents de « Engine No.9 » de Deftones. A partir de là, moi ça m'va...

Dans l'ensemble, les membres de The Great Divide déploient un Riffing percutant et des mélodies soignées tout en maintenant le cap de la plus pure tradition Hardcore Mélo.

On regrette seulement que les Backs (chantés) soient si souvent loins de l'action et aussi chétifs, exceptés sur « Ubac ».

 

Mention spéciale  pour l'interlude à contre courant « Wave I » - T'as compris? - et son ressac électrique, qui m'inspire les films sublimes de Terrence Malick mais bien souvent Anthropologiquement bancals.

 

En Bref : The Great Divide c'est bien bien bien...

Voire très bien quand l'humeur et l'affection pour le genre sont au rendez-vous...

 

 

 

 

 

photo de Freaks
le 07/03/2018

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