The Mild - Left To Starve

Chronique Vinyle 7"

chronique The Mild - Left To Starve

Quand vous tombez sur une copro de huit labels internationaux : il y a deux choix possibles, ou c'est du grind ou c'est du crust (à la limite du grind-crust) mais de toute façon c'est forcément fondant à core.

Les Italiens de The Mild sont donc des partisans de la douceur du forgeron. De celle qui font brailler comme un veau au bout d'un temps ridiculement court d'introduction. Je parle de musique.

Genre les burnes sur l'enclume avec Cétautomatix en pétard.

Le batteur du trio transalpin ne manie évidemment pas le marteau. Pourtant en oyant les décharges de blast qu'ils balancent, la question se pose.

 

Je vous laisse ainsi vous interroger :

" Ah oui ? Et qu'a ouï l'ouïe de l'oie de Louis ? "

" Elle a ouï ce que toute oie oit... "

" Et qu'oit toute oie ? "

" Toute oie oit, quand mon chien aboie le soir au fond des bois, toute oie oit : ouah ! ouah ! Qu'elle oit, l'oie !... "

 

Ainsi, pas de réponse toute faite cependant, donc : la croyance est la mort de l'intelligence.

Car le Grind de The Mild balance une petite louche de chaos non euclidien dans sa mélasse de bad ass. Ca bouscule un peu les mycoses, en effet, mais c'est pour la bonne cause.

 

La faute à un jeu de gratte qui sait fugacement, sortir la tradition du break qui dépouille son croupion ("Convicted") mais aussi qui balance des anachronismes stylistiques assez réjouissants. Pas tant en fait, juste quelques uns. On n'est pas dans le core de matheux là. C'est plus littéraire tout ça.

Bon d’habitude, ce genre d'expérience guitaresque (Vous n'aimez pas les néologismes.) me faaaaatiguent tel Lobo expliquant à Charly Brown pourquoi il faut toujours viser la tête du Père Noël. Ah non là je me trompe de programmes pour enfant.

Mais dans le cas de The Mild, c'est là que réside tout l'intérêt. Okay z'ont pas mal écouté les derniers ND aussi.

 

Vous n'avez rien pigé ?

Bon je résume : The Mild c'est comme une partouze entre Cobra, cglaume et moi-même.

Voilà, à trois ça fait peu mais l'essentiel, c'est la qualité pas la quantité.

 

 

photo de Crom-Cruach
le 06/01/2016

3 COMMENTAIRES

cglaume

cglaume le 06/01/2016 à 12:34:43

"Genre les burnes sur l'enclume avec Cétautomatix en pétard."

Mort de rire dans le bureau :D

cglaume

cglaume le 06/01/2016 à 12:36:54

"... une partouze entre Cobra, cglaume et moi-même."

Mais c'est qu'il enchaîne l'animal ! :) T'avais le boyau de la rigolade en cavale quand t'as scribouillé celle-là ou bien ?

Crom-Cruach

Crom-Cruach le 06/01/2016 à 15:27:27

Probablement plus un état bièrilique certain.

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