Abigail Williams - In The Absence Of Light

Chronique CD album (49:55)

chronique Abigail Williams - In The Absence Of Light

Ce jeune groupe américain avait attiré mon attention il y a quelques temps, lors de la sortie de leur premier album In The Shadow Of Thousand Sun (en 2008), pour leur mélange de Metalcore et de Black metal symphonique. L’idée n'était pas mauvaise et le résultat plutôt convaincant, mais Abigail Williams fait partie des groupes qui n’ont jamais eu de chance avec leur line-up ; en seulement 5 ans d’existence ils ont vu passer plus d’une quinzaines de musiciens et Ken Sorceron (chant, guitare, composition) est le seul membre d’origine... Donc d’un album à l’autre, le style évolue grandement, et pas toujours pour le meilleur.

 

In The Absence Of Light est donc le deuxième album des New-Yorkais, et ont carrément laissé tomber l’aspect Metalcore pour ne garder que le côté Black sympho. Seulement voilà, le Black metal symphonique a déjà ses maîtres incontestés comme Dimmu Borgir ou encore Old Man’s Child... Donc si on n'apporte rien de plus qu’une voix typée Black metal, des blastbeats, des riffs Thrash et des nappes de clavier pompeuses histoire de dire qu’on est ‘’Dark’’, il n’y a pas grand intérêt à ce risquer dans cette voie.

 

A m’écouter on pourrait croire que cet opus n’est bon qu’à caler votre meuble à chaussures, mais j’exagère un peu... Abigail Williams a tout de même réussi à acquérir une certaine notoriété en tant que groupe de Black américain ce qui est assez rare, ce ne serait donc pas correct et même faux de dire que le groupe ne vaut rien. La musique dans son ensemble reste efficace et les membres sont tous de bons musiciens, certaines lignes de gratte sont vraiment pas mal et flirtent parfois avec le Heavy metal, de façon plus ou moins grandiloquente, sur les soli. Le mec derrière le manche est un ancien de God Dethroned  et Abysmal Dawn, il sait donc plutôt bien s’y prendre en la matière, c’est pourquoi les parties de gratte restent l’élément moteur du combo. Bien que le batteur soit vraiment très bon, ses parties sont assez quelconques, si je veux entendre des plans de folies en la matière Hellhammer (Mayhem) ou Nicolas Barker (ex-Cradle Of Filth, ex-Dimmu Borgir...) font ça très bien, je pense juste qu’un peu plus de groove et de diversité n’aurait pas fait de mal !

Quant à la voix elle est typiquement Black metal, pas forcément d’un très bon cru d’ailleurs.

 

Le plus gros reproche qu’on puisse faire à ce In The Absence Of Light, c’est d’être très plat et monotone, le groupe se contente un peu trop des clichés du genre. J’ai beaucoup de mal à rentrer dans cet opus bien qu’il ait un vrai potentiel...

Cette album a ses qualités mais ce n’est pas suffisant, je pense que le groupe n’a pas forcément eu raison de réorienter son style de cette manière là. Si vous cherchez un album de Black symphonique tenez vous-en aux références du style, genre le dernier Dimmu borgir par exemple...

photo de Domain-of-death
le 07/12/2010

2 COMMENTAIRES

Kurton

Kurton le 07/12/2010 à 16:42:55

J'ai essaye de me mettre a ce groupe, j'ai jamais reussi a rentrer dedans.

biblu

biblu le 08/12/2010 à 01:55:50

"mélange de Metalcore et de Black metal symphonique. L’idée n'était pas mauvaise" tu doutes de rien toi hahaha

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