Boys first time - Boys First Time
Chronique CD album (25:44)

- Style
Hardcore math - Label(s)
Deformeathing Productions - Date de sortie
9 septembre 2009 - écouter via bandcamp
Les parisiens de Boys first time sortent enfin leur premier Lp. Je dis «enfin» car après une premier Ep sorti début 2005, un deuxième fin 2005 puis quelques morceaux sur une compil’ en 2007, je venais à me demander si le groupe allait enfin se mettre au boulot pour «coucher sur bande» cette rage que j’ai pu voir trois fois en concert. Les vint-cinq minutes de leur premier bébé, intitulé sobrement "Boys first time", passent comme une lettre à la poste, et c’est plutôt efficace. Je n’en attendais pas moins, surtout que leur deuxième Ep, "The final soul trade" m’avait plutôt convaincu de leur potentiel.
Dès les premières notes, un nom me vient à l’esprit: Comity. Attention ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. J’ai dit que ça me venait à l’esprit et non que c’était du Comity (il n’y a qu’un seul Comity). Mais les changements de rythme, les variations d’ambiance et le son me sont familier. L’enchainement des huit premiers titres me fait également penser au combo parisien. Mais c’est tout, car Boys first time fait du Boys first time et heureusement. La prod est excellente. Les morceaux sont de très bonnes factures. Beaucoup plus travaillé et recherché que sur les deux Ep. Mais n’est-ce pas ce que l’on demande à un groupe? La stabilité du line-up après des changements depuis quelques années y est surement pour beaucoup. Les huit premiers morceaux font un effet de marteau qui tape sur la tête constamment, sans laisser de répit à l’auditeur, avec une mention spéciale pour «Need is my name» qui a un esprit punk mêlé a une voix bien grind et crade. Très très Breach dans l’esprit, j’adore! Les deux derniers morceaux sont plutôt des jumeaux différents du reste de l’album de par leur longueur, mais également de par leur structure. Passages rageurs et passages nous laissant reprendre notre respiration. «The very first agression» roue de coups son auditeur pendant une minute trente puis laisse une certaine accalmie afin de se remettre de ses émotions pendant les trois minutes qui restent.
Côté critiques, car il faut bien en avoir, et c’est comme ça qu’on avance, j’aurais deux choses à dire. La première, et c’est valable pour tous les groupes français en général, et c’est une chose que je ne supporte pas, mais alors pas du tout: s'’il vous plait, évitez de parler en anglais dans vos morceaux. J’ai dit parler, pas chanter. Pourquoi? Car parler en anglais sans le moindre accent anglais, qui plus est, avec un accent français prononcé, c’est tout simplement horrible. Mais ça c’est mon coté anglophone qui ressort. Désolé. Deuxième petite critique, qui est plus à mon avis une mode qu’autre chose, le morceau long et la fin plus mélodique que le reste de l’album, en tant que dernier morceau, c’est trop commun. Et le commun c’est mal. Converge a fait de même sur "Axe to fall" et ça a beau être mon groupe préféré, j’ai trouvé ça ridicule. Un peu d’originalité dans le listing des morceaux bordel, et ça sera parfait.
Sinon les parisiens s’en sortent à merveille, et je suis bien content d’avoir cru en eux il y a de ça trois ans maintenant, quand Olivier, le chanteur, m’avait remis "The final soul trade". Mention spéciale aussi à l’artwork, signé Zero Degree.
1 COMMENTAIRE
Pidji le 10/05/2010 à 16:03:45
Faudrait que je jette une oreille là-dessus moi
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