Branson Hollis - Diving suits drying

Branson Hollis c'est cette découverte de fin d'année qui te fait dire que les 11 mois précédents n'étaient finalement pas si pourris en terme de nouveautés.

Certes, 23 minutes c'est court pour crier ou parler d'une nouvelle aventure à suivre sur le long terme, mais c'est suffisant pour se dire qu'émerge là un groupe qui a du talent.

 

Un talent créatif ? C'est certain. Parlons ici d'un univers qui m'a rapidement rappelé les excellents Thrice.

La faute à une voix et quelques cris, un chant émo qui peut vite basculer dans l'agressif écorché. Cette richesse vocale certes limitée n'en est pas moins intéressante.

C'est elle qui va dès la première écoute nous accrocher à "Golden Apex" et poursuivre le travail de la plus belle des manières jusqu'à "New colours new shapes".

 

Puis en tendant un peu plus l'oreille on découvre un bon groupe qui tire dans le rock, dans le "post-hardcore 90's" : une grosse guitare, une plus légère. On change de rythme en calmant le jeu sur "Visions of Chandra".

Puis il y a toujours cette recherche du bon effet, le dernier morceau est une belle surprise dans laquelle se mêlent puis se superposent la lourdeur vocale et la clarté des chœurs.

 

Hormis cela, quelques secondes un peu lentes et dispensables sur "Cloud nine" qui tournent en rond ne nous feront pas bouder cet ep qui sait rebondir avec "The jar", leur meilleur titre incontestablement, avec ce "Wake up wake up !" (qui reste en tête pour plusieurs heures) et ces guitares bien inspirées

Mais de manière générale les lignes de chant étant bien trouvées, on prend un vrai plaisir à écouter cet Ep qui, s'il s'accroche au creux de vos oreilles ne s'en détachera pas de sitôt.