Coupe-gorge - Histoires de Poisse

Chronique K7

chronique Coupe-gorge - Histoires de Poisse

Dans la famille Coupe-gorge, je ne vous présente pas le groupe français. Car je fais comme je veux et j'en ai pas grand chose à glander de votre avis. Disons.

Mais le groupe genevois.

 

Pas trop éloignés des Français, niveau catégorie, les keupons suisses ont tout pigé à ce que doit être un skeud de crêteux en docs bordeaux et jeans délavés. Pour ne pas se méprendre sur le matos, les liquettes, c'est important. J'ai posé la question pour être sûr hein !

 

Donc c'est quoi une bonne plaque de Punk ? Hein ? En 2017 ? Vaste question à laquelle j'ai déjà répondu maintes fois, ici sur votre Webzine préféré. Pour les boulets, je veux bien reprendre.

 

D'abord, ça doit se faire véloce comme une course dans la rue avec une bande de Bones aux fesses. On se promène tranquillou, canette à la main, le t-shirt Good Night White Pride fièrement porté sur le bide bombé et là ! Et là Patatra.

Direct vous captez, que les gars qui marchent sur le trottoir dans votre direction sont pas de vot'tribu. Et eux aussi le comprennent fissa.

Sur l'album, c'est la basse qui nous fait piger l'ambiance d'urgence. Ronde, agile, se tapant même son chtit solo, on se croirait presque dans un revival des Mass.

Murderers pas Hysteria.

 

Puis ça doit être méchant aussi le Punk, une fois qu'on a retrouvé les potes de la raïa, le coin de le rue passé, tout debout sur la semelle. Le chant est donc vindicagressif à souhait. J'aime bien inventer des mots. On comprend pas tout ceux des Suisses mais suffisamment de termes passent le cervelet pour se rendre compte que les mecs manient un humour désabusé et un brin cynique qui fait sourire. Le rictus se fait alors carnassier car la Oï !, c'est pas pour les Perruques En Peau de Fesses ignorant qu'Adolf était gay et drogué à mort.

Coupe-gorge, les plans galères à deux balles (suisses), ça leur met ainsi les nerfs. Envie de jouer au trampoline sur un t-shirt anti anti-fa quoi, avec le mec dedans.

Suant donc les ambiances de soirée qui partent en sucette, les gaziers nous pondent des titres bercés de guitares ultra rock à la fois mélodiques et puissantes. Le solos ne sont d'ailleurs pas aux abonnés absents sentant les vieux remugles de Nashville Pussy au passage, les aisselles de Blaine et la fouf de Ruyter donc.

 

Les Suisses pondent avec leur Histoires De Poisse une K7 maison à prix libre d'une vache de bordel de classe.

photo de Crom-Cruach
le 22/12/2017

1 COMMENTAIRE

Freaks

Freaks le 23/12/2017 à 11:18:46

Oldie, Lo-fi, Pô-Poli et toujours aussi redoutable...

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