Crankset - Graceful Delicacy
Chronique CD album (35:07)

- Label(s)
Autoproduction - Sortie
2009
8/10
Voici un autre groupe phare francais qui a décidé d’établir son retour sur le devant de la scène en cette an 2009, les auvergnats de Crankset. Après nous avoir laissé trois ans en arrière avec ce split en compagnie de Noise Data, le groupe nous revient donc avec un album baptisé «Graceful Delicacy», synonyme d’un tournant dans la vie du combo qui compte deja douze ans de bons et loyaux services (Pour être honnete, je n’ai pas eu l’opportunité d’écouter ce fameux split, donc je m’efforce de reprendre l’histoire après la parution de Waiting After Rebellion).
Ce nouvel opus qui, au passage, est accessible gratuitement en toute légalité sur le Myspace du groupe notamment, et apporte de sacrés changements dans les habitudes musicales du combo : on note déjà un remaniement des effectifs puisqu’il ne reste plus qu’un seul chanteur sur les deux d’avant, seul la voix rauque d’Anthony reste.
Autre changement de taille : le style, puisque Crankset marque un changement de trajectoire, plus ténébreux et orthodoxe que ce à quoi on avait été habitué sur Future For Thought ou Waiting After Rebellion : exit les effets électroniques et autres atmosphères décalées, nos compères se concentrent dorénavant sur un style plus radical et soigné, oscillant entre Hardcore déstructuré et passages frôlant avec les ambiances métalliques les plus mortels a base de blasts oblongs. Mais le Crankset d’antan n’est pas complètement mort, je vous rassure, il n’y a qu’à écouter Random Killing Process pour retrouver immédiatement des sensations connues, à l’écoute de ces riffs assez caractéristiques du style de la maison, où l’on retrouve cette sonorité justement dissonante et claire qui a fait les beaux jours des albums précédents.
Ici, polyrythmie et contretemps sont monnaie courante, ce qui fait peut-être que cet album n’est pas des plus accessibles aux premières écoutes ; les neufs titres se suivent et ne se ressemblent pas, tantôt teinté Metal, tantôt Hardcore, Crankset nous sert un album rudement bien ficelé et techniquement impressionnant, dont les influences sont assez visibles, et ceci n’est pas pour déplaire : du Gojira par ici, du Botch par la, un titre en particulier qui me rappelle nos regrettés Curl Up And Die, bref que du bonheur, surtout sur In Front Of Nothing, qui sera pour moi le coup de cœur de l’album, avec ce mélange d'intensité et de mélancolie vraiment prenante.
Crankset revient en force avec cet album qui je l’espère leur permettra d’attirer toute l’attention qu’ils méritent, pour moi seule la voix m’apparaît quelques fois indigeste, mais ce disque reste pour autant très convaincant, varié est abouti dans un chaos totalement dominé d'une main de maître.
Ce nouvel opus qui, au passage, est accessible gratuitement en toute légalité sur le Myspace du groupe notamment, et apporte de sacrés changements dans les habitudes musicales du combo : on note déjà un remaniement des effectifs puisqu’il ne reste plus qu’un seul chanteur sur les deux d’avant, seul la voix rauque d’Anthony reste.
Autre changement de taille : le style, puisque Crankset marque un changement de trajectoire, plus ténébreux et orthodoxe que ce à quoi on avait été habitué sur Future For Thought ou Waiting After Rebellion : exit les effets électroniques et autres atmosphères décalées, nos compères se concentrent dorénavant sur un style plus radical et soigné, oscillant entre Hardcore déstructuré et passages frôlant avec les ambiances métalliques les plus mortels a base de blasts oblongs. Mais le Crankset d’antan n’est pas complètement mort, je vous rassure, il n’y a qu’à écouter Random Killing Process pour retrouver immédiatement des sensations connues, à l’écoute de ces riffs assez caractéristiques du style de la maison, où l’on retrouve cette sonorité justement dissonante et claire qui a fait les beaux jours des albums précédents.
Ici, polyrythmie et contretemps sont monnaie courante, ce qui fait peut-être que cet album n’est pas des plus accessibles aux premières écoutes ; les neufs titres se suivent et ne se ressemblent pas, tantôt teinté Metal, tantôt Hardcore, Crankset nous sert un album rudement bien ficelé et techniquement impressionnant, dont les influences sont assez visibles, et ceci n’est pas pour déplaire : du Gojira par ici, du Botch par la, un titre en particulier qui me rappelle nos regrettés Curl Up And Die, bref que du bonheur, surtout sur In Front Of Nothing, qui sera pour moi le coup de cœur de l’album, avec ce mélange d'intensité et de mélancolie vraiment prenante.
Crankset revient en force avec cet album qui je l’espère leur permettra d’attirer toute l’attention qu’ils méritent, pour moi seule la voix m’apparaît quelques fois indigeste, mais ce disque reste pour autant très convaincant, varié est abouti dans un chaos totalement dominé d'une main de maître.
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