Deos - In Nomine Romae

Chronique CD album

chronique Deos - In Nomine Romae

Victoriae mundis et mundis lacrima

Les Annéciens de Deos auraient pu faire du Metal savoyard chanté en arpitan mais ils ont préféré faire du Roman metal braillé en anglais. Font comme ils veulent en définitif. CQFD.

Bien que dans leur cas, ce soit plutôt SPQR.

Un créneau thématique déjà occupé avec plus ou moins de bonheur par les Canadiens de Ex Deo et par les Italiens de Ade déjà plus couillus.

 

Fiat minimis et patria

D’emblée, on peut constater que In Nomine Romae semble moins rustre et plus discipliné que son grand frère, enlevant une couche de Black et bénéficiant d'une meilleure prod pour sortir les gimmicks hollywoodiennes. Pas une superproduction non plus mais une très honnête série B.

 

Missa brevis et spiritus maxima

Nous voilà donc face à un beau péplum dont le principal des FX est représenté par un clavier un poil trop envahissant dans les marches de l'imperium. Odes au bellicisme romain, les treize plages de la plaque sont bercées par le chant féroce de Jack Graved et des leads mélodiques rappelant parfois le Amon Amarth qu'on aimait bien avant. Celui précédant Deceiver Of The Gods donc." Caput Mundi" en troisième position se fait alors particulièrement guerrier, organisé en une puissante cohorte galvanisée par un tribun déclamant ses encouragements. Du moins je suppose...

 

Retro peccat et rex domini

Les morceaux défilent en ordre serré et se laissent suivre sans déplaisir même si j'aurais aimé que Harsh, au clavier, soit moins mis en avant dans le mixage. En effet, si la basse du brailleur en chef est bien audible, les guitares ont tendance un peu à se noyer dans la masse d'interventions synthétiques pas forcément toutes indispensables (genre, mes dieux, celles de "Mylae"). Nous peinons ainsi parfois à distinguer la vélocité des six cordes comme sur "Oderint Dunt Metuant". Pourtant lorsqu'elle s’exprime pleinement, avec le tranchant d'une spatha, cela donne des titres passionnant comme" Cincennatus",

La musique de Deos est riche et mérite alors de maîtriser tous ses nombreux éléments (atmosphère épique, clavier, samples, déclamation, chœurs) et de les doser avec plus d’équilibre. Gageons que les gars de la Yaute le feront à l'avenir, avec force et honneur.

 

En guise de conclusion , je dirais:

Mundi placet et spiritus minima.

Ça n'a aucun sens mais on pourrait très bien imaginer une traduction du type : "Le roseau plie, mais ne cède... qu'en cas de pépin" ce qui ne veut rien dire non plus.

 

Merci au roi Loth et Ave Ronö "à la hache noble sanglante", celui qui jamais ne rit pendant les concours de blagues.

photo de Crom-Cruach
le 04/10/2018

1 COMMENTAIRE

cglaume

cglaume le 04/10/2018 à 16:04:12

Cromicae chronicum maxibus poiladum !

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